« La faible collecte des recettes douanières est à la base du déficit budgétaire de -1,6 du PIB réalisé dans l’exécution budgétaire 2009 », a aussi mentionné le FMI dans son rapport. Lorsque l’on se rappelle que les Douanes avaient été épinglées dans le rapport de septembre 2009, l’on déduit que ladite Administration est la fausse note dans la dynamique en cours. C’est pourquoi dans le rapport, il a été recommandé un redoublement d’effort en 2010, ‘’pour mobiliser davantage de recettes douanières’’, toujours selon le rapport. Deux fois de suite donc, les bailleurs de fonds ont relevé le manque d’engouement des Douanes ivoiriennes, où les dirigeants sont plus acteurs politiques que gestionnaires. De là à affirmer que le mutisme des autorités face à ce problème, est de nature à hypothéquer l’atteinte du point d’achèvement, il n’y a qu’un pas que tout observateur lucide a déjà franchi, hélas !
F. B
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