Ils sont de retour. Ce, après quelques mois d'accalmie. Eux, ce sont ces producteurs qui refusent de reconnaître le travail bien fait des autres, notamment de ceux qui dirigent leurs différentes structures de gestion et de promotion. Certains d'entre eux devraient se retrouver à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) comme les anciens dirigeants de la filière qui y croupissent depuis 20 mois. Ils ne sont pas loin d'y être d'ailleurs. Puisque, le juge d'instruction, Gnakadé Ladji Antoine à charge de ce dossier poursuit son travail. En attendant, ces producteurs des temps modernes, dont la plupart ont érigé leur plantation à Abidjan (puisqu'ils n'en possèdent pas) parcourent les différentes rédactions pour saper le travail entrepris depuis 17 mois par le Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgcc) et le comité à charge de la réforme de ladite filière que dirige respectivement M. Gilbert Anoh N'Guessan et Mme Géraldine Odéhouri Brou. Sans aucune preuve à l'appui, ils font croire aux populations qu'il y a un trou de 7,2 milliards de Fcfa. Et pourtant, lors d'une conférence de presse au mois de février dernier, celui-ci a fait savoir que cette somme a servi à l'achat récemment de 20 bulldozers, 40 graders, 8 compacteurs et de 12 chargeuses, sans toutefois oublier de rajouter les coûts des nombreuses sociétés à charge de réhabiliter chaque année 12000 kilomètres de pistes villageoises chaque année, au lieu de 1200 km comme par le passé. Au niveau de la réforme, une prise en compte de toutes les préoccupations des producteurs a été listé, y compris même les producteurs individuels. Toutes ces actions ont d'ailleurs été saluées par la dernière mission du Fonds monétaire international (Fmi), de la Banque mondiale (Bm) et de la Banque africaine de développement (Bad) qui a séjourné du 4 au 20 mars dernier en Côte d'Ivoire. Malheureusement, ces producteurs d'une autre époque continuent leur campagne de dénigrement.
J. A.
attjoseph@yahoo.fr
J. A.
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