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Politique Publié le mercredi 24 mars 2010 | Notre Voie

Sortie de crise en Côte d’Ivoire - Blaise Compaoré : “Il faut avancer sur la réunification”

Le Professeur Paul Yao-N’dré, président du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire, a effectué une visite de travail au Burkina-Faso, du 20 au 23 mars dernier. Objectif, rendre visite au président Blaise Compaoré, facilitateur dans la crise ivoirienne, pour évoquer avec lui le rôle du Conseil constitutionnel dans le processus de sortie de crise et recueillir auprès de lui, les conseils et le soutien nécessaires. “Lors de votre visite mémorable en Côte d’Ivoire, nous avons sollicité de venir à vous afin de vous faire le point de nos activités et recueillir vos conseils. Vous avez répondu favorablement. Nous avons entamé des démarches au niveau de toutes les institutions accréditées dans notre pays et rassuré l’opinion du rôle que nous avons à jouer dans la transparence pour le retour définitif de la paix ”, a déclaré Paul Yao-N’dré au président Compaoré. Après avoir félicité son hôte, M. Compaoré a précisé que “les élections ne sont qu’une partie de vos missions. Vos attributions sont immenses et il vous faut beaucoup de courage et de perspicacité pour faire aboutir les jugements. Nous vous encourageons et voulons saluer le travail fait. Il n’est pas facile de travailler dans la sérénité et vous avez travaillé avec beaucoup de célérité et, surtout, beaucoup de précision de droit. Cela a reçu une grande approbation de la population ivoirienne”. Poursuivant, le présidenet Blaise Compaoré a dit, parlant de la situation en Côte d’Ivoire, : “Il y a des difficultés. Nous allons continuer à travailler en direction des signataires des accords, pour avancer du côté de la réunification. Il faut que la totalité du pays s’assume dans ce processus pour une élection crédible. C’est surtout du côté des politiques, mais nous allons nous impliquer et apporter nos conseils”, a indiqué le chef de l’Etat burkinabé. Ensuite, le président du Faso et le professeur Paul Yao-N’dré ont eu un huis clos. Il lui fallait transmettre au chef de l’Etat burkinabé, un message de son “frère Laurent Gbagbo”. A la fin de l’audience, le président Paul Yao-N’dré a refusé de donner à la presse, “les détails sur les questions de fond”. Des sources concordantes ont cependant indiqué qu’il s’est essentiellement agi du désarmement sans lequel une élection crédible n’est envisageable. Paul Yao-N’dré a remis au président du Faso, un document contenant le compte rendu complet de tous les actes pris par l’institution qu’il dirige. Le professeur Paul Yao-N’dré était accompagné des six conseillers qui composent avec lui, le Conseil constitutionnel. M. Badini, représentant spécial du facilitateur, a pris part à cette rencontre. Après la présidence du Faso, M. Yao N’dré s’est rendu au siège du conseil constitutionnel du Burkina Faso. Il a été reçu par le président Dé Albert Millogo, entouré de cinq conseillers, du secrétaire général Sawadogo Paul, du greffier en chef, Zerbo Ibrahim. Le conseil constitutionnel du Burkina compte 10 membres dont le président. Ils sont nommés pour neuf ans mais le président peut être éjecté à tout moment, en dehors de la période électorale. Koukougnon Zabril envoyé spécial à Ouagadougou
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