Forces Nouvelles, ONU, Opposition…que faire ?
La tension est vive actuellement entre les différents acteurs de la crise ivoirienne à la suite des revendications à n’en point finir du camp présidentiel. Résultat, une réelle menace plane sur la tenue des élections cette année.
Les ivoiriens, sans doute devront attendre encore pour voir, poindre à l’horizon une lueur d’espoir quant à une sortie de crise par la tenue d’élections. Le camp présidentiel vient de récidiver dans sa tentative de retarder au maximum les élections en posant de nouvelles exigences. Ce, en dehors des dispositions prises par l’accord politique de Ouagadougou. Le clan de Laurent Gbagbo souhaite désormais un audit de la liste électorale provisoire, le renouvellement des commissions électorales locales et un désarmement total des forces nouvelles avant les élections. Sur le premier point, l’organisation des Nations Unies à travers son représentant en Côte d’Ivoire a purement et simplement désavoué le camp présidentiel en affirmant que cette liste est « crédible ». Ce qui rend nul la cette demande du parti au pouvoir sur ce point. Deuxièmement, les forces nouvelles qui, par l’intermédiaire de leur chef, Guillaume Soro ont signé un accord avec Laurent Gbagbo, sont carrément indignées et scandalisées par la réaction du parti au pouvoir qui fait du désarmement un préalable à la tenue des élections. Car dans l’Accord que Laurent Gbagbo a signé (puisqu’étant lui-même l’instigateur comme il aime à le dire) en toute conscience, il n’en a jamais été question. Cet accord stipule que les combattants de chaque camp, c’est-à-dire du côté des forces nouvelles et les miliciens de Laurent Gbagbo, les hommes seront cantonnés et un effectif de huit mille éléments des forces nouvelles et des forces de défense et de sécurité, seront chargés de sécuriser les élections avec le soutien des forces impartiales. Et le désarmement proprement dit se fera un mois après que la prestation de serment du nouveau président. Voici qui est clair. Toute chose qui donne aujourd’hui raison à l’opposition qui affirme que Laurent Gbagbo et ses camarades refusent d’aller aux élections. Car on ne peut pas comprendre que le processus de sortie de crise soit régi par un accord dûment signé par les deux belligérants et que l’on soit encore en train de tergiverser. Le camp présidentiel déchire purement cet accord pour poser des revendications « fallacieuses ». Il n’y a aucun doute que ce régime craint les élections et tout est mis en œuvre à l’effet de refuser les élections.
Forces nouvelles, ONU, opposition face à vos responsabilités
Que ce soit les forces nouvelles, l’Organisation des Nations Unies et l’opposition, tous sont convaincus de la mauvaise foi du camp présidentiel qui multiplie les obstacles pour retarder le processus électoral. Comme on le dit, nous sommes en démocratie et dans ce cas, c’est la majorité qui l’emporte. Dès aujourd’hui, ces trois entités estiment que les arguments des refondateurs ne tiennent pas la route et qu’il y a possibilité d’aller aux élections. Il faut user de moyens légaux pour contraindre le parti au pouvoir à aller aux élections. Une minorité ne peut donc continuer à mener tout le monde en bateau tout le temps et faire entrave à la tenue des élections. L’Onu avait brandi à un moment donné, des sanctions contre tous ceux qui feront obstacle au processus électoral. Où sont passées ces sanctions ? L’Onu, les Forces nouvelles et l’opposition sont-elles impuissantes face à cette minorité pour l’amener à respecter ses engagements et à conduire le peuple ivoirien aux élections ? Si tant est que nous sommes dans un pays démocratique, il est primordial que cela s’applique. A trois contre un, il n’y a donc pas match. De ce fait, la volonté de la majorité doit s’appliquer. Sinon c’est sûr que nous allons passer tout le temps à tergiverser sans toutefois tenir un jour les élections.
Lance Touré
lancetoure2006@yahoo.fr
La tension est vive actuellement entre les différents acteurs de la crise ivoirienne à la suite des revendications à n’en point finir du camp présidentiel. Résultat, une réelle menace plane sur la tenue des élections cette année.
Les ivoiriens, sans doute devront attendre encore pour voir, poindre à l’horizon une lueur d’espoir quant à une sortie de crise par la tenue d’élections. Le camp présidentiel vient de récidiver dans sa tentative de retarder au maximum les élections en posant de nouvelles exigences. Ce, en dehors des dispositions prises par l’accord politique de Ouagadougou. Le clan de Laurent Gbagbo souhaite désormais un audit de la liste électorale provisoire, le renouvellement des commissions électorales locales et un désarmement total des forces nouvelles avant les élections. Sur le premier point, l’organisation des Nations Unies à travers son représentant en Côte d’Ivoire a purement et simplement désavoué le camp présidentiel en affirmant que cette liste est « crédible ». Ce qui rend nul la cette demande du parti au pouvoir sur ce point. Deuxièmement, les forces nouvelles qui, par l’intermédiaire de leur chef, Guillaume Soro ont signé un accord avec Laurent Gbagbo, sont carrément indignées et scandalisées par la réaction du parti au pouvoir qui fait du désarmement un préalable à la tenue des élections. Car dans l’Accord que Laurent Gbagbo a signé (puisqu’étant lui-même l’instigateur comme il aime à le dire) en toute conscience, il n’en a jamais été question. Cet accord stipule que les combattants de chaque camp, c’est-à-dire du côté des forces nouvelles et les miliciens de Laurent Gbagbo, les hommes seront cantonnés et un effectif de huit mille éléments des forces nouvelles et des forces de défense et de sécurité, seront chargés de sécuriser les élections avec le soutien des forces impartiales. Et le désarmement proprement dit se fera un mois après que la prestation de serment du nouveau président. Voici qui est clair. Toute chose qui donne aujourd’hui raison à l’opposition qui affirme que Laurent Gbagbo et ses camarades refusent d’aller aux élections. Car on ne peut pas comprendre que le processus de sortie de crise soit régi par un accord dûment signé par les deux belligérants et que l’on soit encore en train de tergiverser. Le camp présidentiel déchire purement cet accord pour poser des revendications « fallacieuses ». Il n’y a aucun doute que ce régime craint les élections et tout est mis en œuvre à l’effet de refuser les élections.
Forces nouvelles, ONU, opposition face à vos responsabilités
Que ce soit les forces nouvelles, l’Organisation des Nations Unies et l’opposition, tous sont convaincus de la mauvaise foi du camp présidentiel qui multiplie les obstacles pour retarder le processus électoral. Comme on le dit, nous sommes en démocratie et dans ce cas, c’est la majorité qui l’emporte. Dès aujourd’hui, ces trois entités estiment que les arguments des refondateurs ne tiennent pas la route et qu’il y a possibilité d’aller aux élections. Il faut user de moyens légaux pour contraindre le parti au pouvoir à aller aux élections. Une minorité ne peut donc continuer à mener tout le monde en bateau tout le temps et faire entrave à la tenue des élections. L’Onu avait brandi à un moment donné, des sanctions contre tous ceux qui feront obstacle au processus électoral. Où sont passées ces sanctions ? L’Onu, les Forces nouvelles et l’opposition sont-elles impuissantes face à cette minorité pour l’amener à respecter ses engagements et à conduire le peuple ivoirien aux élections ? Si tant est que nous sommes dans un pays démocratique, il est primordial que cela s’applique. A trois contre un, il n’y a donc pas match. De ce fait, la volonté de la majorité doit s’appliquer. Sinon c’est sûr que nous allons passer tout le temps à tergiverser sans toutefois tenir un jour les élections.
Lance Touré
lancetoure2006@yahoo.fr
