Amadou Toumani Touré et son homologue burkinabè Blaise Compaoré ont fait le constat d’une parfaite identité de vues sur des questions de préoccupation commune.
Le président malien, Amadou Toumani Touré, a séjourné du 18 au 19 mars 2010 au Burkina pour une visite d’amitié et de travail. Il est venu féliciter, a-t-il confié, le président Blaise Compaoré, et le peuple burkinabè pour le travail effectué au niveau du bornage de la frontière (1.303 km) entre les deux pays. Amadou Toumani Touré et Blaise Compaoré ont un motif particulier de satisfaction : l’achèvement du bornage, sans intervention extérieure, de la frontière commune longue de 1.303 km. La fin de ces travaux intervenue le 29 janvier dernier marque l’aboutissement des efforts consentis par les deux pays depuis près deux décennies. «Il y a quelques semaines, les ministres en charge de l’Administration du territoire des deux pays ont planté la dernière borne de ce que les gens ont appelé à une certaine période, la guerre des pauvres. Grâce à la hauteur d’esprit, grâce à la confiance des dirigeants et également aux efforts du président Blaise Compaoré et de moi-même, nous avons réussi à poser un acte presqu’inaperçu, et qui, même dans certains pays dits développés n’ont pas toujours trouvé solution», a indiqué le président malien. Amadou Toumani Touré a aussi salué l’implication discrète du président du Faso dans les libérations d’otages détenus par des mouvements islamistes et souhaité que le reste des otages toujours détenus, puisse aussi retrouver la liberté. La visite a été sanctionnée par un communiqué de presse. Le texte lu par le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alain Bédouma Yoda indique que les présidents Touré et Compaoré ont exprimé leur volonté commune de renforcer la coopération exemplaire et multiforme entre les deux pays. A ce titre, les deux personnalités se sont félicitées de l’excellence des relations d’amitié, de fraternité et de coopération entre le Mali et le Burkina Faso. Cette dynamique s’est traduite par la tenue régulière des sessions de la Grande commission mixte de coopération. A cela s’ajoutent les concertations sectorielles régulières. Dans cette logique, les deux pays ont réaffirmé leur volonté commune d’identifier et de réaliser des projets communs de développement économique et social. Sur les plans sous-régional, régional et international, les deux présidents ont fait part de leur convergence de vues sur les questions relatives au développement, ainsi que celles liées à la paix et à la sécurité en Afrique et dans le reste du monde. Les deux chefs d’Etat ont appelé au renforcement de la coordination et de la coopération régionale contre l’insécurité rampante. La lutte contre le terrorisme et les autres crimes transfrontaliers sera menée notamment dans le domaine de la coopération judiciaire et en matière d’échanges d’informations. A ce propos, Blaise Compaoré a réaffirmé son soutien à l’initiative du président Touré d’organiser à Bamako une conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays de l’espace concerné sur la paix, la sécurité et le développement. Une telle rencontre sera l’occasion d’adopter de mesures susceptibles d’assurer la sécurité collective et le développement socio-économique commun.
Confiance renouvelée
De son côté, Amadou Toumani Touré a rendu hommage à son homologue burkinabé pour ses efforts «soutenus et fructueux» de médiation dans les crises qui secouent la sous-région, au Togo, en Côte d’Ivoire et en Guinée. Les deux présidents se sont réjouis du bon déroulement de l’élection présidentielle au Togo et ont souhaité une transition apaisée en Guinée. Ils ont par ailleurs appelé toutes les parties prenantes de la crise ivoirienne à respecter les «pertinentes dispositions» de l’Accord politique de Ouagadougou et de ses accords complémentaires en vue d’aboutir à la tenue d’une élection présidentielle libre, transparente et apaisée dans les meilleurs délais.
Le président Blaise Compaoré a au nom du peuple burkinabè, réitéré sa compassion et sa solidarité au Mali suite à la bousculade qui s’est produite aux alentours de la mosquée de Djinguerey-Ber à Tombouctou à l’occasion de la fête du Maouloud, le 25 février dernier.
Ousmane Diallo
Le président malien, Amadou Toumani Touré, a séjourné du 18 au 19 mars 2010 au Burkina pour une visite d’amitié et de travail. Il est venu féliciter, a-t-il confié, le président Blaise Compaoré, et le peuple burkinabè pour le travail effectué au niveau du bornage de la frontière (1.303 km) entre les deux pays. Amadou Toumani Touré et Blaise Compaoré ont un motif particulier de satisfaction : l’achèvement du bornage, sans intervention extérieure, de la frontière commune longue de 1.303 km. La fin de ces travaux intervenue le 29 janvier dernier marque l’aboutissement des efforts consentis par les deux pays depuis près deux décennies. «Il y a quelques semaines, les ministres en charge de l’Administration du territoire des deux pays ont planté la dernière borne de ce que les gens ont appelé à une certaine période, la guerre des pauvres. Grâce à la hauteur d’esprit, grâce à la confiance des dirigeants et également aux efforts du président Blaise Compaoré et de moi-même, nous avons réussi à poser un acte presqu’inaperçu, et qui, même dans certains pays dits développés n’ont pas toujours trouvé solution», a indiqué le président malien. Amadou Toumani Touré a aussi salué l’implication discrète du président du Faso dans les libérations d’otages détenus par des mouvements islamistes et souhaité que le reste des otages toujours détenus, puisse aussi retrouver la liberté. La visite a été sanctionnée par un communiqué de presse. Le texte lu par le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alain Bédouma Yoda indique que les présidents Touré et Compaoré ont exprimé leur volonté commune de renforcer la coopération exemplaire et multiforme entre les deux pays. A ce titre, les deux personnalités se sont félicitées de l’excellence des relations d’amitié, de fraternité et de coopération entre le Mali et le Burkina Faso. Cette dynamique s’est traduite par la tenue régulière des sessions de la Grande commission mixte de coopération. A cela s’ajoutent les concertations sectorielles régulières. Dans cette logique, les deux pays ont réaffirmé leur volonté commune d’identifier et de réaliser des projets communs de développement économique et social. Sur les plans sous-régional, régional et international, les deux présidents ont fait part de leur convergence de vues sur les questions relatives au développement, ainsi que celles liées à la paix et à la sécurité en Afrique et dans le reste du monde. Les deux chefs d’Etat ont appelé au renforcement de la coordination et de la coopération régionale contre l’insécurité rampante. La lutte contre le terrorisme et les autres crimes transfrontaliers sera menée notamment dans le domaine de la coopération judiciaire et en matière d’échanges d’informations. A ce propos, Blaise Compaoré a réaffirmé son soutien à l’initiative du président Touré d’organiser à Bamako une conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays de l’espace concerné sur la paix, la sécurité et le développement. Une telle rencontre sera l’occasion d’adopter de mesures susceptibles d’assurer la sécurité collective et le développement socio-économique commun.
Confiance renouvelée
De son côté, Amadou Toumani Touré a rendu hommage à son homologue burkinabé pour ses efforts «soutenus et fructueux» de médiation dans les crises qui secouent la sous-région, au Togo, en Côte d’Ivoire et en Guinée. Les deux présidents se sont réjouis du bon déroulement de l’élection présidentielle au Togo et ont souhaité une transition apaisée en Guinée. Ils ont par ailleurs appelé toutes les parties prenantes de la crise ivoirienne à respecter les «pertinentes dispositions» de l’Accord politique de Ouagadougou et de ses accords complémentaires en vue d’aboutir à la tenue d’une élection présidentielle libre, transparente et apaisée dans les meilleurs délais.
Le président Blaise Compaoré a au nom du peuple burkinabè, réitéré sa compassion et sa solidarité au Mali suite à la bousculade qui s’est produite aux alentours de la mosquée de Djinguerey-Ber à Tombouctou à l’occasion de la fête du Maouloud, le 25 février dernier.
Ousmane Diallo