Après l’arrestation mercredi de deux chefs de la rébellion, l’armée a pilonné hier des positions du Mfdc. Une opération qui vise à démanteler définitivement la rébellion Casamançaise qui dure depuis 1982.
La rébellion casamançaise est déstabilisée. Selon l’Afp qui cite une source militaire, l‘armée a pilonné hier matin des positions du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc, indépendantiste) en larguant des “bombes et des obus” sur leurs bases près de Ziguinchor (Sud). “Il s’agit d’une opération de démantèlement des bases du Mfdc qui entrent dans notre mission d’assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens”, a dit un officier de l’armée. “Des obus et des bombes ont été largués ce (jeudi) matin à partir de 6h00 (GMT et locales) dans les secteurs de Kassana et Mamatorro”, des villages situés à une dizaine de kilomètres de Ziguinchor, principale ville de Casamance, a indiqué un autre officier. En plus de “canons de gros calibre”, l’armée a fait usage “de moyens aériens avec un hélicoptère”, selon la même source. Les détonations, qui ont duré moins d’une heure, ont été entendues dans le centre-ville de Ziguinchor et dans des villages voisins comme Baghagha et Aniak. Ce regain de violence inquiète beaucoup les populations de la «verte Casamance» qui vit depuis des années dans un état de “ni guerre ni paix” entravant son développement. Ce pilonnage intervient après l’arrestation mercredi de deux “chefs rebelles” du Mfdc. Selon la gendarmerie, ils sont soupçonnées d’être “commanditaires ou exécutants de braquages” récents près de la frontière gambienne ainsi que d’une “attaque contre un poste militaire” qui avait coûté la vie à un soldat sénégalais début mars. Les accrochages entre l’armée et les rebelles se sont multipliés durant les six derniers mois, faisant des morts chez les soldats comme chez les civils. Le Parti Socialiste sénégalais (PS), principale formation de l’opposition sénégalaise, avait appelé le 4 mars à “de larges concertations” en vue de résoudre la rébellion armée en Casamance qui dure depuis 1982. Un accord de paix signé en 2004 avait apaisé les tensions sans toutefois régler le conflit dans cette région séparée du Nord du Sénégal par la Gambie.
Bakayoko Youssouf avec agences
La rébellion casamançaise est déstabilisée. Selon l’Afp qui cite une source militaire, l‘armée a pilonné hier matin des positions du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc, indépendantiste) en larguant des “bombes et des obus” sur leurs bases près de Ziguinchor (Sud). “Il s’agit d’une opération de démantèlement des bases du Mfdc qui entrent dans notre mission d’assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens”, a dit un officier de l’armée. “Des obus et des bombes ont été largués ce (jeudi) matin à partir de 6h00 (GMT et locales) dans les secteurs de Kassana et Mamatorro”, des villages situés à une dizaine de kilomètres de Ziguinchor, principale ville de Casamance, a indiqué un autre officier. En plus de “canons de gros calibre”, l’armée a fait usage “de moyens aériens avec un hélicoptère”, selon la même source. Les détonations, qui ont duré moins d’une heure, ont été entendues dans le centre-ville de Ziguinchor et dans des villages voisins comme Baghagha et Aniak. Ce regain de violence inquiète beaucoup les populations de la «verte Casamance» qui vit depuis des années dans un état de “ni guerre ni paix” entravant son développement. Ce pilonnage intervient après l’arrestation mercredi de deux “chefs rebelles” du Mfdc. Selon la gendarmerie, ils sont soupçonnées d’être “commanditaires ou exécutants de braquages” récents près de la frontière gambienne ainsi que d’une “attaque contre un poste militaire” qui avait coûté la vie à un soldat sénégalais début mars. Les accrochages entre l’armée et les rebelles se sont multipliés durant les six derniers mois, faisant des morts chez les soldats comme chez les civils. Le Parti Socialiste sénégalais (PS), principale formation de l’opposition sénégalaise, avait appelé le 4 mars à “de larges concertations” en vue de résoudre la rébellion armée en Casamance qui dure depuis 1982. Un accord de paix signé en 2004 avait apaisé les tensions sans toutefois régler le conflit dans cette région séparée du Nord du Sénégal par la Gambie.
Bakayoko Youssouf avec agences