32 partis politiques viennent de bénéficier de l’aide financière de l’Etat. Ils doivent se partager 1,2 milliard de Fcfa.
Ils peuvent se frotter les mains pour quelques temps. 32 formations politiques sur 55 ayant déposé un dossier viennent de bénéficier de l’aide financière de l’Etat. Conformément aux dispositions de la loi n°05-04 du 18 août 2005 portant charte des partis politiques au Mali, il leur sera réparti au titre de l’année 2009 la somme de 1.148.351.151 Fcfa à déduire des 1.268.885.000 Fcfa, (équivalent de 0,25% des recettes fiscales). Les 120.533.000 Fcfa non affectés doivent être reversés au Trésor public. Au titre des bénéficiaires, on peut citer notamment l’Alliance pour le développement économique et social (Ades), le Bloc des alternatives pour le renouveau africain (Bara), le Bloc pour la démocratie et l’intégration africaine (Bdia), le Congrès national d’initiative démocratique (Cnid-Fyt). Sans oublier le Parti africain pour le renouveau et l’intégration (Pari), le Parti pour l’éducation, la culture, la santé et l’agriculture au Mali (Pecsam), le Rassemblement des républicains (Rdr), l’Union pour la république et la démocratie (Urd) et l’Union soudanaise RDA (US-RDA).
Quelques éligibles
Ces partis politiques ont répondu aux critères suivants : Justifier la tenue régulière de ses instances statutaires. Disposer d’un siège national exclusivement destiné aux activités du parti différent d’un domicile ou d’un bureau privé. Disposer d’un compte ouvert auprès d’une institution financière installée au Mali. Tenir un inventaire annuel des biens, meubles et immeubles et présenter les comptes annuels à la section des comptes de la Cour suprême au plus tard le 31 mars de chaque année. Le parti doit également justifier la provenance de ses ressources financières et de leur utilisation. Avoir participé aux dernières élections générales législatives ou communales. Autre critère de sélection, le nombre d’élus nationaux ou communaux obtenu par chaque parti politique le jour du scrutin. Qui constitue à lui seul 75% du montant de chaque parti politique bénéficiaire de l’aide annuelle. Les retournements de vestes après les élections ne sont pas pris en compte. La Cour suprême procède ensuite à la vérification de la moralité des recettes et des dépenses ainsi que de la sincérité des comptes des partis. Elle établit un rapport annuel de vérification des comptes adressé à la Délégation générale aux élections (DGE). Ainsi, le montant annuel des crédits affectés au financement des partis politiques est divisé en quatre fractions : 15% des crédits est destiné à financer les partis ayant participé aux dernières élections générales législatives ou communales. 40% des crédits financent les partis proportionnellement au nombre des députés. 35% des crédits est alloué aux partis politiques proportionnellement au nombre de conseillers communaux. Les 10% restants sont destinés aux partis politiques proportionnellement au nombre de femmes élues à raison de 5% pour les députés et 5% pour les conseillères communales.
Les 5 premiers
Au sortir des dernières élections générales, législatives (2007) et communales (2009), l’Adema, en 1ère position, a eu 52 députés dont 4 femmes et 48 hommes, 3.464 conseillers communaux dont 267 femmes et 3.197 hommes (2009). Le parti d’Alpha Omar Konaré empoche 379.242.829 Fcfa. L’Urd est arrivée à la 2ème place avec 34 députés dont 3 femmes et 31 hommes. Lors des élections communales de 2009, l’Urd a eu 2. 173 conseillers dont 169 femmes et 2 004 hommes. Il glane 247.085.969 Fcfa. Le 3ème parti politique en terme de nombre d’élus est le Rpm avec 11 députés tous des hommes et 929 conseillers communaux dont 89 femmes et 840 hommes. Le parti d’IBK empoche 92.810.398 Fcfa, le Cnid est le 4ème parti politique au Mali avec 7 députés dont 1 femme et 6 hommes, 529 conseillers communaux dont 49 femmes et 480 hommes (2009). Il gagne 62.041.023 Fcfa. Le Mpr arrivé en 5ème position prend: 61.865.421 Fcfa, avec 8 députés dont 2 femmes et 6 hommes et 396 conseillers communaux dont 26 femmes et 370 hommes.
Ousmane Diallo avec Le Nouvel Horizon de Bamako
Ils peuvent se frotter les mains pour quelques temps. 32 formations politiques sur 55 ayant déposé un dossier viennent de bénéficier de l’aide financière de l’Etat. Conformément aux dispositions de la loi n°05-04 du 18 août 2005 portant charte des partis politiques au Mali, il leur sera réparti au titre de l’année 2009 la somme de 1.148.351.151 Fcfa à déduire des 1.268.885.000 Fcfa, (équivalent de 0,25% des recettes fiscales). Les 120.533.000 Fcfa non affectés doivent être reversés au Trésor public. Au titre des bénéficiaires, on peut citer notamment l’Alliance pour le développement économique et social (Ades), le Bloc des alternatives pour le renouveau africain (Bara), le Bloc pour la démocratie et l’intégration africaine (Bdia), le Congrès national d’initiative démocratique (Cnid-Fyt). Sans oublier le Parti africain pour le renouveau et l’intégration (Pari), le Parti pour l’éducation, la culture, la santé et l’agriculture au Mali (Pecsam), le Rassemblement des républicains (Rdr), l’Union pour la république et la démocratie (Urd) et l’Union soudanaise RDA (US-RDA).
Quelques éligibles
Ces partis politiques ont répondu aux critères suivants : Justifier la tenue régulière de ses instances statutaires. Disposer d’un siège national exclusivement destiné aux activités du parti différent d’un domicile ou d’un bureau privé. Disposer d’un compte ouvert auprès d’une institution financière installée au Mali. Tenir un inventaire annuel des biens, meubles et immeubles et présenter les comptes annuels à la section des comptes de la Cour suprême au plus tard le 31 mars de chaque année. Le parti doit également justifier la provenance de ses ressources financières et de leur utilisation. Avoir participé aux dernières élections générales législatives ou communales. Autre critère de sélection, le nombre d’élus nationaux ou communaux obtenu par chaque parti politique le jour du scrutin. Qui constitue à lui seul 75% du montant de chaque parti politique bénéficiaire de l’aide annuelle. Les retournements de vestes après les élections ne sont pas pris en compte. La Cour suprême procède ensuite à la vérification de la moralité des recettes et des dépenses ainsi que de la sincérité des comptes des partis. Elle établit un rapport annuel de vérification des comptes adressé à la Délégation générale aux élections (DGE). Ainsi, le montant annuel des crédits affectés au financement des partis politiques est divisé en quatre fractions : 15% des crédits est destiné à financer les partis ayant participé aux dernières élections générales législatives ou communales. 40% des crédits financent les partis proportionnellement au nombre des députés. 35% des crédits est alloué aux partis politiques proportionnellement au nombre de conseillers communaux. Les 10% restants sont destinés aux partis politiques proportionnellement au nombre de femmes élues à raison de 5% pour les députés et 5% pour les conseillères communales.
Les 5 premiers
Au sortir des dernières élections générales, législatives (2007) et communales (2009), l’Adema, en 1ère position, a eu 52 députés dont 4 femmes et 48 hommes, 3.464 conseillers communaux dont 267 femmes et 3.197 hommes (2009). Le parti d’Alpha Omar Konaré empoche 379.242.829 Fcfa. L’Urd est arrivée à la 2ème place avec 34 députés dont 3 femmes et 31 hommes. Lors des élections communales de 2009, l’Urd a eu 2. 173 conseillers dont 169 femmes et 2 004 hommes. Il glane 247.085.969 Fcfa. Le 3ème parti politique en terme de nombre d’élus est le Rpm avec 11 députés tous des hommes et 929 conseillers communaux dont 89 femmes et 840 hommes. Le parti d’IBK empoche 92.810.398 Fcfa, le Cnid est le 4ème parti politique au Mali avec 7 députés dont 1 femme et 6 hommes, 529 conseillers communaux dont 49 femmes et 480 hommes (2009). Il gagne 62.041.023 Fcfa. Le Mpr arrivé en 5ème position prend: 61.865.421 Fcfa, avec 8 députés dont 2 femmes et 6 hommes et 396 conseillers communaux dont 26 femmes et 370 hommes.
Ousmane Diallo avec Le Nouvel Horizon de Bamako