La polémique sur la possible exclusion des Guinéens vivant à l’extérieur de l’élection présidentielle prévue le 27 juin prochain a pris fin. Les autorités assurent que les Guinéens de la diaspora n’ont pas s’inquiéter. Ils prendront part au scrutin.
Les Guinéens de la diaspora peuvent s’estimer heureux. Vendredi à Bamako, le président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté a mis fin à la polémique sur la participation au prochain scrutin présidentiel des guinéens vivant à l’étranger. Selon la presse, devant une assemblée de Guinéens vivant au Mali, il a rassuré que ‘’nos compatriotes de l’étranger’’ pourraient participer au scrutin présidentiel au même titre que leurs frères vivants en Guinée.“Qu’on soit Guinéen de l’intérieur ou de l’extérieur, nous avons les mêmes droits et les mêmes devoirs. (...) Chaque Guinéen de l’intérieur ou de l’extérieur doit se mettre en tête qu’il ne reste que quatre mois pour aller à des élections transparentes et libres”.
“Les mêmes droits et les mêmes devoirs”
Dans la même veine, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dont on dit qu’elle a fait marche arrière, a assuré qu’elle entend bien permettre aux Guinéens de l’étranger de “prendre part au vote pour l’élection présidentielle” prévue le 27 juin prochain. Samedi, son président, Ben Sékou Sylla a déclaré à l’AFP. “Chez nous à la Ceni, il n’est pas question du vote ou non, il est question du vote des Guinéens de l’étranger”, a déclaré M. Sylla, en réponse aux “spéculations”.
“Nous sommes en train de voir, de réunir les conditions, les voies et moyens qui permettent à nos compatriotes de l’étranger de prendre part au vote pour l’élection présidentielle”, a-t-il ajouté. Il s’exprimait alors que cette question fait l’objet de polémiques à Conakry, sur le thème “qui a intérêt à ce que les Guinéens de l’étranger ne votent pas ?”. Mais selon le patron de la Ceni comme plusieurs observateurs, malgré la volonté exprimée par les autorités gouvernementales guinéennes d’une part, les partis politiques, syndicats et société civile d’autre part, d’énormes efforts financiers et de logistiques seront nécessaires en vue de voir redémarrer les opérations d’enrôlement. Au cours d’un entretien accordé à guinéenews, Ben Sékou Sylla rappelle que la date du 27 juin est assortie à un certain nombre de conditions. «La première condition, nous avons dit que nous ne sommes pas satisfaits du niveau du recensement des guinéens de l’étranger. Il va falloir poursuivre ce recensement. Deuxièmement, nous avons élaboré un budget qui doit être libéré à temps. Troisièmement, nous avons dit que la loi fondamentale devra être adoptée à temps. Donc ces trois questions devront être résolues par le gouvernement et les partis politiques pour que nous, nous puissions exécuter», a-t-il indiqué. Avant de préciser que la polémique sur le sujet est partie d’une incompréhension. «Les gens ont certainement compris par là que nous avons une volonté d’exclure les guinéens de l’étranger. Or il fallait que nous posions clairement le problème des guinéens de l’étranger et que nous puissions le résoudre. Aujourd’hui, il y a une entente dessus. C’est que nous allons poursuivre le recensement des guinéens de l’étranger tel que l’avions souhaité. Nous entendons le faire dès la deuxième quinzaine du mois de mars pour que nous puissions avoir un fichier électoral fiable et accepté par tous», a-t-il ajouté. Si tout ce contentieux trouve solution, constate un observateur, la grande chance serait donnée à au moins 7.000 Guinéens qui pourront participer au scrutin. «Alors la balle est donc dans le camp des guinéens de l’étranger pour faciliter aux équipes de recensement, des opérations crédibles, fiables et en un temps record en vue de finaliser les bases de données», conclut une source.
Bakayoko Youssouf
Les Guinéens de la diaspora peuvent s’estimer heureux. Vendredi à Bamako, le président de la transition en Guinée, le général Sékouba Konaté a mis fin à la polémique sur la participation au prochain scrutin présidentiel des guinéens vivant à l’étranger. Selon la presse, devant une assemblée de Guinéens vivant au Mali, il a rassuré que ‘’nos compatriotes de l’étranger’’ pourraient participer au scrutin présidentiel au même titre que leurs frères vivants en Guinée.“Qu’on soit Guinéen de l’intérieur ou de l’extérieur, nous avons les mêmes droits et les mêmes devoirs. (...) Chaque Guinéen de l’intérieur ou de l’extérieur doit se mettre en tête qu’il ne reste que quatre mois pour aller à des élections transparentes et libres”.
“Les mêmes droits et les mêmes devoirs”
Dans la même veine, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dont on dit qu’elle a fait marche arrière, a assuré qu’elle entend bien permettre aux Guinéens de l’étranger de “prendre part au vote pour l’élection présidentielle” prévue le 27 juin prochain. Samedi, son président, Ben Sékou Sylla a déclaré à l’AFP. “Chez nous à la Ceni, il n’est pas question du vote ou non, il est question du vote des Guinéens de l’étranger”, a déclaré M. Sylla, en réponse aux “spéculations”.
“Nous sommes en train de voir, de réunir les conditions, les voies et moyens qui permettent à nos compatriotes de l’étranger de prendre part au vote pour l’élection présidentielle”, a-t-il ajouté. Il s’exprimait alors que cette question fait l’objet de polémiques à Conakry, sur le thème “qui a intérêt à ce que les Guinéens de l’étranger ne votent pas ?”. Mais selon le patron de la Ceni comme plusieurs observateurs, malgré la volonté exprimée par les autorités gouvernementales guinéennes d’une part, les partis politiques, syndicats et société civile d’autre part, d’énormes efforts financiers et de logistiques seront nécessaires en vue de voir redémarrer les opérations d’enrôlement. Au cours d’un entretien accordé à guinéenews, Ben Sékou Sylla rappelle que la date du 27 juin est assortie à un certain nombre de conditions. «La première condition, nous avons dit que nous ne sommes pas satisfaits du niveau du recensement des guinéens de l’étranger. Il va falloir poursuivre ce recensement. Deuxièmement, nous avons élaboré un budget qui doit être libéré à temps. Troisièmement, nous avons dit que la loi fondamentale devra être adoptée à temps. Donc ces trois questions devront être résolues par le gouvernement et les partis politiques pour que nous, nous puissions exécuter», a-t-il indiqué. Avant de préciser que la polémique sur le sujet est partie d’une incompréhension. «Les gens ont certainement compris par là que nous avons une volonté d’exclure les guinéens de l’étranger. Or il fallait que nous posions clairement le problème des guinéens de l’étranger et que nous puissions le résoudre. Aujourd’hui, il y a une entente dessus. C’est que nous allons poursuivre le recensement des guinéens de l’étranger tel que l’avions souhaité. Nous entendons le faire dès la deuxième quinzaine du mois de mars pour que nous puissions avoir un fichier électoral fiable et accepté par tous», a-t-il ajouté. Si tout ce contentieux trouve solution, constate un observateur, la grande chance serait donnée à au moins 7.000 Guinéens qui pourront participer au scrutin. «Alors la balle est donc dans le camp des guinéens de l’étranger pour faciliter aux équipes de recensement, des opérations crédibles, fiables et en un temps record en vue de finaliser les bases de données», conclut une source.
Bakayoko Youssouf