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International Publié le vendredi 12 mars 2010 | Nord-Sud

Coopération sino-sénégalaise : 35 milliards pour l’électricité à Dakar

La Senelec et la Chine ont signé une convention de financement portant sur un montant de 35 milliards pour améliorer le transport et la distribution de l’électricité sur Dakar et sa banlieue.

150 mille foyers vont bientôt accéder à l’électricité. La Chine et le Sénégal ont signé mercredi une convention de financement portant à 35 milliards Fcfa le coût du projet de renforcement et de l’extension des réseaux électriques de Dakar et de la banlieue. Il s’agit de la seconde phase de la Boucle 90 Kv de Dakar. Karim Wade a souligné que l’effort fourni par l’Etat du Sénégal entre 2000 et 2009 est sans précédent et se chiffre en centaines de milliards. «Ce projet contribuera à résoudre de manière substantielle les difficultés d’alimentation en énergie de Dakar et surtout de la banlieue dont tout le monde sait qu’elle me tient particulièrement à cœur. En effet, le projet améliorera la vie de plus de trois millions de sénégalais en stabilisant et en améliorant la distribution d’énergie pour trois cent mille 300.000 foyers. Surtout, il permettra à 150.000 foyers supplémentaires d’accéder enfin à l’électricité (...)», a indiqué Karim Wade. Sur les coupures intempestives relevées ces dernières périodes à Dakar, le ministre de l’Aménagement du territoire, Karim Wade, soutient : «nous devons toujours dire la vérité aux Sénégalais, confrontés aux coupures intempestive d’électricité, c’est reconnaître que l’énergie continue d’être un problème vital pour notre pays». Et le ministre de l’Energie, Samuel Sarr, d’ajouter : «le projet va permettre, sur le plan technique, la construction de 474 postes de transformation, le déroulage de 354 km de câble souterrain 30 Kv et de 276 km câble de réseau basse tension, appuyé par une cartographie du système d’information géographique ». Au niveau du commercial, «il s’agira de mettre en place 100.000 compteurs à prépaiement, d’assurer la sécurisation de 61.500 comptages de clients et de mettre en place d’une télé-relève».

Un investissement de 520 milliards CFA

Pour Samuel Sarr, ministre de l’Energie, depuis l’avènement de l’alternance en 2000, la capacité du parc de production du pays a été augmentée de 65%. «Le retard accusé pour faire face à la demande était considérable. Pour résorber cet important déficit, il nous a fallu remettre le parc vieillissant et engager concomitamment un programme d’investissement de 520 milliards Cfa pour la période 2000-2010, a-t-il affirmé. Il précise que l’état a fini de résorber le déficit structurel accumulé depuis plusieurs décennies, tout en mettant en œuvre une politique de diversification des sources de production afin de nous libérer de la tyrannie du pétrole», a-t-il dit. En outre, Samuel Sarr Kane croit savoir qu’à l’horizon 2012, avec la mise en service prochaine de la nouvelle centrale au charbon de Sendou, d’une puissance de 2 X 125 Mw, ainsi que la réalisation des projets des centrales à biomasse de Ross Béthio, éolienne à Taïba Ndiaye et solaire à Ziguinchor, le Sénégal va opérer une mutation importante, grâce à la vision du président de la République. «Le couplage de ces initiatives à la vaste opération d’économie d’énergie dans le cadre du projet «Lbc Sénégal» consistant à introduire 3.500.000 lampes, avec l’installation prochaine d’une usine d’assemblage de lampes participe de la volonté d’améliorer et de renforcer les capacités du service public de l’électricité ».
Le directeur général de la Senelec, Seydina Kane, pense que le projet constitue un pas important dans la volonté du président de la République de trouver une solution efficace et durable à l’alimentation des populations en énergie électrique de qualité et à moindre coût. A son avis, il revêt surtout la particularité de mettre l’accent sur une meilleure prise en compte des zones de la banlieue et constitue, de ce fait, une composante importante du programme de lutte contre la pauvreté et pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Seydina Kane a rappelé qu’il y a un an environ qu’a démarré la première phase du chantier, pour un coût de 26 milliards et qui va permettre de réduire aussi de façon importante les pertes techniques du réseau et améliorer le rendement de Senelec. Cette seconde phase va permettre d’optimiser et de rentabiliser la boucle de Dakar.

Bakayoko Youssouf avec Le Soleil et Sudonline
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