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Économie Publié le jeudi 25 mars 2010 | Nuit & Jour

Le MEDEF en bref : Il est composé de 750 mille entreprises

Créé le 27 octobre 1998, le Mouvement des entreprises de France a remplacé le Conseil national du patronat français (CNPF). Son but est de représenter les entrepreneurs auprès de l’Etat et des organisations syndicales. Il est l’organisation d’entrepreneurs de France la plus importante et la plus influente. Il s’exprime au nom de 750 mille entreprises, des plus petites aux plus grandes, dans les domaines du commerce, de l’industrie et des services.

Neuf présidents depuis sa création

Selon ses statuts, le président est élu pour cinq, renouvelable une seule fois pour trois ans. Sont considérés comme anciens dirigeants du MEDEF, le ex-président du CNPF depuis 1946, ce sont : Georges Villiers de 1946 à 1966. Paul Huvelin du 1966 à 1972. François Ceyrac de 1972 à 1981. Yvon Gattaz de 1981 à 1986. François Perigot de 1986 à 1997. Jean Gandois de 1994 à 1997. (Ce dernier a rendu sa démission, après que le gouvernement de gauche de Lionel Jospin a adopté la loi sur les 35 heures). Ernest-Antoine Seillière de 1997 à 2005. Elu avec 82% des voix, ce dernier a contribué à transformer le CNPF en MEDEF. Elue le 05 juillet 2005 à la majorité relative au premier tour avec 271 voix des 550 délégués présents, Laurence Parigot est la première dirigeante du MEDEF.

Une structure engagée pour la droite

« Nous nous engageons à contribuer avec responsabilité et enthousiasme à l’écriture de la nouvelle page qui s’ouvre pour la France ». C’est en ces termes que Laurence Parigot a salué l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007. La nouvelle dirigeante du MEDEF poursuivait ainsi une tradition d’engagement à droite du patronat français. Avant elle en 1981, François Ceyrac alors président du CNPF avait mené bataille contre le candidat socialiste François Mitterrand. Il avait accusé ce dernier « de mettre en place une société qui ne peut qu’être la fille du programme commun, entraînant ainsi la France dans la voie du collectivisme », d’après ses propres termes. François Perigot et Jean Gandois avaient fait pareil avant, lorsque Laurence Parigot adopta une position un peu plus nuancé en 2005.
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