Le Porte-parole des victimes des déchets toxiques, clients du cabinet Leigh Day and Co, Charles Koffi a animé, hier, une conférence de presse à la mairie d’Adjamé sur le processus d’indemnisation en cours. D’entrée, il a indiqué que depuis le 19 mars dernier la remise des chèques aux victimes des déchets toxiques a été suspendue par Me Kouamé Klement et Me Zinda Sawadogo, représentant le cabinet Leigh Day and Co. « Cet arrêt est dû à des malversations commises par Claude Gohourou. », a-t-il accusé. Selon le conférencier, les avocats ont pris cette décision après que Gohourou ait été interpellé par les éléments de la direction de surveillance territoriale (DST), le jeudi 18 mars, puis relaxé. Pour Charles Koffi, les victimes, dont il est le porte-parole, ne sont liées ni de près ni de loin à l`accord conclu entre Gohourou et le cabinet Leigh Day & Co. « Cet accord assujettit les victimes aux caprices et aux desideratas de Claude Gohourou. Cependant, nous avons volontairement laissé ce processus prendre forme afin que l`opinion que nous avons longuement interpellée se rendre à l`évidence de sa mauvaise foi. Aujourd`hui, les faits sont là», a-t-il martelé.
Faisant le point des trois semaines d’indemnisation, Charles Koffi a dénoncé des cas de rackets, et l’introduction de nouveaux documents tels la puissance paternelle demandée aux parents des mineurs avant la remise de leur chèque. « Depuis le 1er mars, début de l`opération de remise de chèques aux victimes, seulement dix mille vingt victimes ont reçu leur chèque et huit cent deux victimes ont pu avoir accès à leur argent à la date du 19 mars 2010. Par ailleurs, c’est 3 milliards que Gohourou a déjà détournés», a-t-il expliqué. Avant d’annoncer qu’au regard de cette réalité, les victimes ont demandé et obtenu auprès du président du tribunal de 1ère instance le transfert de leur argent sur le compte des avocats ivoiriens dénommé la CAPA. « Cela vise à sécuriser ces fonds », a-t-il conclu.
Alexandre Lebel Ilboudo
Faisant le point des trois semaines d’indemnisation, Charles Koffi a dénoncé des cas de rackets, et l’introduction de nouveaux documents tels la puissance paternelle demandée aux parents des mineurs avant la remise de leur chèque. « Depuis le 1er mars, début de l`opération de remise de chèques aux victimes, seulement dix mille vingt victimes ont reçu leur chèque et huit cent deux victimes ont pu avoir accès à leur argent à la date du 19 mars 2010. Par ailleurs, c’est 3 milliards que Gohourou a déjà détournés», a-t-il expliqué. Avant d’annoncer qu’au regard de cette réalité, les victimes ont demandé et obtenu auprès du président du tribunal de 1ère instance le transfert de leur argent sur le compte des avocats ivoiriens dénommé la CAPA. « Cela vise à sécuriser ces fonds », a-t-il conclu.
Alexandre Lebel Ilboudo