Le président du Rassemblement des Républicains, le Premier ministre Alassane Dramane Ouattara, a officiellement ouvert, hier, au Golf hôtel, les journées commémoratives des évènements des 24,25 et 26 mars 2004.
Le président Alassane Dramane Ouattara a qualifié ces tueries qui ont occasionné la mort de plusieurs Ivoiriens de faits extrêmement graves. "Nous sommes réunis ce matin ici pour évoquer l`une des pages les plus sombres de notre histoire. En effet, il y a six ans, la Côte d`Ivoire a été le théâtre d`évènements douloureux, d`une extrême gravité. Et qui font honte à la nation ivoirienne. Ces évènements m`ont profondément bouleversé et continuent de m`attrister" a-t-il déclaré d`entrée de jeu. Avant d`ajouter que "Ce qui s`est passé ces jours-là (24, 25,26 mars 2004) est inqualifiable et inacceptable. Des crimes perpétrés contre des citoyens aux mains nues, voulant tout simplement faire entendre leur point de vue. Rien ne peut excuser de tels crimes". Il a rappelé les tueries d`octobre 2000, de 2002, de février 2010, tout en indiquant que ces tueries continuent d`interpeller notre conscience. "Nous n`avons pas le droit d`oublier toutes celles et tous ceux qui ont perdu la vie pour faire triompher les valeurs de démocratie et de liberté. Nous devons, au contraire, nous souvenir" a-t-il mentionné. En rappelant que "La jeunesse a payé et continue de payer le plus lourd tribut de ces années de folie". Il a également saisi l`occasion pour remercier les conférenciers qui, au cours de ces journées, entretiendront les militants du Rdr et tous les autres participants sur des thèmes choisis. S`adressant aux martyrs, le président du Rdr a déclaré ceci : "Je voudrais rendre hommage à tous ces martyrs et leur dire que nous ne les oublierons jamais. Nous n`oublierons jamais les sacrifices qu`ils ont consentis pour nous permettre d`obtenir des conditions d`élections ouvertes, transparentes et équitables. Et reconnaître que ce que ces hommes et ces femmes ont fait pour le succès de notre lutte démocratique est une bonne chose. Mais il est également indispensable que tout soit mis en œuvre pour que la lumière soit faite sur ces crimes. Tous ces faits qui ont endeuillé notre pays doivent être élucidés. Les commanditaires et les auteurs doivent être formellement identifiés et répondre de leurs actes. C`est ainsi que nous mettrons fin à la culture de l`impunité qui s`est développée dans notre pays. Ce qui est vrai pour les évènements de mars 2004 l`est aussi pour toutes les dérives qui ont jalonné la vie politique de ces dix dernières années. Et c`est le sens de la démarche que nous avons entreprise dans le cadre du Rhdp auprès des Nations Unies pour que les juridictions internationales, la cour pénale internationale notamment soit saisie des violations des droits humains dans notre pays. C`est à l`honneur d`une nation que de faire respecter ce qu`il y a de plus sacré, c`est-à-dire la vie humaine et de garantir les libertés individuelles". Avant l`intervention du président, la secrétaire nationale chargée de la solidarité du Rdr, Mme Anne Désirée Ouloto, a indiqué qu`au regard de tous ces évènements douloureux, il est plus que nécessaire de mettre fin au régime en place. "Vous conviendrez avec moi qu`après ce chapelet d`horreur et la vue de cette page noire de l`histoire de notre chère Côte d`Ivoire, il faut impérativement qu`ensemble, nous nous dressions dans un ultime saut d`honneur pour mettre hors d`état de nuire ce régime minoritaire qui cache son incompétence par le désordre, la violence et les tueries" a indiqué Anne Ouloto. Dont l`action a été saluée par le président Alassane Dramane Ouattara et le ministre Hamed Bakayoko qui a fait don de la somme de cinq millions pour soutenir le secrétariat national du Rdr chargé de la solidarité. Le professeur Konaté Yacouba a ouvert la série des conférences après l`ouverture des journées par le thème "de l`espérance à l`illusion démocratique en Côte d`Ivoire". Abordant son thème, le professeur Konaté Yacouba a dit ceci :"La question de la démocratie peut s`analyser en thème d`illusion ou de désillusion. Et que, entre les espoirs qui étaient soulevés par l`ouverture au multipartisme dans les années 1990 et la réalité dans laquelle nous sommes aujourd`hui, on peut considérer que toutes les espérances n`ont pas été comblées".
Jules Claver Aka
Le président Alassane Dramane Ouattara a qualifié ces tueries qui ont occasionné la mort de plusieurs Ivoiriens de faits extrêmement graves. "Nous sommes réunis ce matin ici pour évoquer l`une des pages les plus sombres de notre histoire. En effet, il y a six ans, la Côte d`Ivoire a été le théâtre d`évènements douloureux, d`une extrême gravité. Et qui font honte à la nation ivoirienne. Ces évènements m`ont profondément bouleversé et continuent de m`attrister" a-t-il déclaré d`entrée de jeu. Avant d`ajouter que "Ce qui s`est passé ces jours-là (24, 25,26 mars 2004) est inqualifiable et inacceptable. Des crimes perpétrés contre des citoyens aux mains nues, voulant tout simplement faire entendre leur point de vue. Rien ne peut excuser de tels crimes". Il a rappelé les tueries d`octobre 2000, de 2002, de février 2010, tout en indiquant que ces tueries continuent d`interpeller notre conscience. "Nous n`avons pas le droit d`oublier toutes celles et tous ceux qui ont perdu la vie pour faire triompher les valeurs de démocratie et de liberté. Nous devons, au contraire, nous souvenir" a-t-il mentionné. En rappelant que "La jeunesse a payé et continue de payer le plus lourd tribut de ces années de folie". Il a également saisi l`occasion pour remercier les conférenciers qui, au cours de ces journées, entretiendront les militants du Rdr et tous les autres participants sur des thèmes choisis. S`adressant aux martyrs, le président du Rdr a déclaré ceci : "Je voudrais rendre hommage à tous ces martyrs et leur dire que nous ne les oublierons jamais. Nous n`oublierons jamais les sacrifices qu`ils ont consentis pour nous permettre d`obtenir des conditions d`élections ouvertes, transparentes et équitables. Et reconnaître que ce que ces hommes et ces femmes ont fait pour le succès de notre lutte démocratique est une bonne chose. Mais il est également indispensable que tout soit mis en œuvre pour que la lumière soit faite sur ces crimes. Tous ces faits qui ont endeuillé notre pays doivent être élucidés. Les commanditaires et les auteurs doivent être formellement identifiés et répondre de leurs actes. C`est ainsi que nous mettrons fin à la culture de l`impunité qui s`est développée dans notre pays. Ce qui est vrai pour les évènements de mars 2004 l`est aussi pour toutes les dérives qui ont jalonné la vie politique de ces dix dernières années. Et c`est le sens de la démarche que nous avons entreprise dans le cadre du Rhdp auprès des Nations Unies pour que les juridictions internationales, la cour pénale internationale notamment soit saisie des violations des droits humains dans notre pays. C`est à l`honneur d`une nation que de faire respecter ce qu`il y a de plus sacré, c`est-à-dire la vie humaine et de garantir les libertés individuelles". Avant l`intervention du président, la secrétaire nationale chargée de la solidarité du Rdr, Mme Anne Désirée Ouloto, a indiqué qu`au regard de tous ces évènements douloureux, il est plus que nécessaire de mettre fin au régime en place. "Vous conviendrez avec moi qu`après ce chapelet d`horreur et la vue de cette page noire de l`histoire de notre chère Côte d`Ivoire, il faut impérativement qu`ensemble, nous nous dressions dans un ultime saut d`honneur pour mettre hors d`état de nuire ce régime minoritaire qui cache son incompétence par le désordre, la violence et les tueries" a indiqué Anne Ouloto. Dont l`action a été saluée par le président Alassane Dramane Ouattara et le ministre Hamed Bakayoko qui a fait don de la somme de cinq millions pour soutenir le secrétariat national du Rdr chargé de la solidarité. Le professeur Konaté Yacouba a ouvert la série des conférences après l`ouverture des journées par le thème "de l`espérance à l`illusion démocratique en Côte d`Ivoire". Abordant son thème, le professeur Konaté Yacouba a dit ceci :"La question de la démocratie peut s`analyser en thème d`illusion ou de désillusion. Et que, entre les espoirs qui étaient soulevés par l`ouverture au multipartisme dans les années 1990 et la réalité dans laquelle nous sommes aujourd`hui, on peut considérer que toutes les espérances n`ont pas été comblées".
Jules Claver Aka