L’opposition des villages du département de Jaqueville à la construction du gazoduc que l’opérateur gazier Foxtrot est en train de réaliser dans la localité, va-t-elle prendre fin... enfin ? On peut l’espérer si l’on s’en tient à la promesse que leur porte-parole a faite, hier, au ministre des Mines et de l’Energie, Augustin Komoé Kouadio, qui est allé à leur rencontre. En effet, le président du Conseil Pétrole-gaz (structure créée par les riverains pour défendre leurs droits), Henri Niava, a dit à la délégation du ministre que les villageois allaient lever les barrages la semaine prochaine, au cours de la réunion tenue, à la préfecture. Mais que d’hésitations et d’embarras pour que l’éloquent porte-parole ne donne l’hypothétique promesse! «Il faut que les autorités soient rassurées que les populations veulent être leurs partenaires et non des adversaires...».
Puis, «Je ne donne pas plus d’une semaine avant que la situation ne soit réglée». Et «Ce problème ne demeurera pas éternellement». Ou «il revient aux mandants, les populations, de décider». Ou encore, «les conditions sont réunies pour que les barrages soient levées». Et enfin, «Je m’engage personnellement pour que cette semaine, les barrages soient levés». Tout ça sur l’insistance du préfet de la région des Lagunes, sam Etiassé. Ouf! C’est le soulagement du côté de la table de séance. Le ministre Komoé, le ministre Mel Eg Théodore, par ailleurs député de la localité, le préfet de la région et le préfet du département de Jacqueville, qui étaient suspendus aux lèvres de M. Niava, retrouvent enfin le sourire.
Et le ministre des Mines et de l’Energie peut annoncer maintenant une grande nouvelle: Le Chef de l’Etat arrive, à Jacqueville, la semaine prochaine dans le cadre du règlement du problème. Cette nouvelle est importante, parce que, selon les informations glanées auprès des représentants des villages, c’est un souhait auquel ceux-ci tenaient. Car, ils ont jusque-là eu le sentiment que le ministère des Mines et de l’Energie se jouait d’eux... Alors qu’il s’agit, a insisté là-dessus le président du conseil Pétrole-gaz, de leurs droits inaliénables. C’est-à-dire ceux de pouvoir bénéficier d’une part de la manne pétrolière et gazière pour le développement de leur localités... comme le prévoit le code minier.
L’intervention du ministre Komoé sur la revendication des populations a été claire : Leurs droits de jouir aussi des retombées de l’exploitation d’hydrocarbures ne souffrent d’aucune contestation. Il le leur a dit de la part du Chef de l’Etat. Seulement, il leur demande de quitter le terrain de la force. Et d’avoir confiance à l’Etat. «Je vous garantie que le Président de la République et le gouvernement sont dans les bonnes dispositions pour résoudre le problème... Mais, tout doit se faire dans le calme. Faites en sorte que les travaux de construction du pipeline reprennent... dès lundi», a-t-il dit, entre autres. Il leur demande de formuler désormais toutes leurs revendications au niveau du comité ad hoc de suivi. Ce comité créé le 11 décembre 2009 est présidé par le préfet de région. Il est désormais opérationnel. Henri Niava et les représentants de chefs de village sont repartis vers leurs mandants avec des propos qui sonnent fort dans la têtes: «Votre responsabilité est grande. La Côte d’Ivoire vous regarde. La balle est dans le camp des chefs de village», propos des deux ministres.
Alakagni Hala
Puis, «Je ne donne pas plus d’une semaine avant que la situation ne soit réglée». Et «Ce problème ne demeurera pas éternellement». Ou «il revient aux mandants, les populations, de décider». Ou encore, «les conditions sont réunies pour que les barrages soient levées». Et enfin, «Je m’engage personnellement pour que cette semaine, les barrages soient levés». Tout ça sur l’insistance du préfet de la région des Lagunes, sam Etiassé. Ouf! C’est le soulagement du côté de la table de séance. Le ministre Komoé, le ministre Mel Eg Théodore, par ailleurs député de la localité, le préfet de la région et le préfet du département de Jacqueville, qui étaient suspendus aux lèvres de M. Niava, retrouvent enfin le sourire.
Et le ministre des Mines et de l’Energie peut annoncer maintenant une grande nouvelle: Le Chef de l’Etat arrive, à Jacqueville, la semaine prochaine dans le cadre du règlement du problème. Cette nouvelle est importante, parce que, selon les informations glanées auprès des représentants des villages, c’est un souhait auquel ceux-ci tenaient. Car, ils ont jusque-là eu le sentiment que le ministère des Mines et de l’Energie se jouait d’eux... Alors qu’il s’agit, a insisté là-dessus le président du conseil Pétrole-gaz, de leurs droits inaliénables. C’est-à-dire ceux de pouvoir bénéficier d’une part de la manne pétrolière et gazière pour le développement de leur localités... comme le prévoit le code minier.
L’intervention du ministre Komoé sur la revendication des populations a été claire : Leurs droits de jouir aussi des retombées de l’exploitation d’hydrocarbures ne souffrent d’aucune contestation. Il le leur a dit de la part du Chef de l’Etat. Seulement, il leur demande de quitter le terrain de la force. Et d’avoir confiance à l’Etat. «Je vous garantie que le Président de la République et le gouvernement sont dans les bonnes dispositions pour résoudre le problème... Mais, tout doit se faire dans le calme. Faites en sorte que les travaux de construction du pipeline reprennent... dès lundi», a-t-il dit, entre autres. Il leur demande de formuler désormais toutes leurs revendications au niveau du comité ad hoc de suivi. Ce comité créé le 11 décembre 2009 est présidé par le préfet de région. Il est désormais opérationnel. Henri Niava et les représentants de chefs de village sont repartis vers leurs mandants avec des propos qui sonnent fort dans la têtes: «Votre responsabilité est grande. La Côte d’Ivoire vous regarde. La balle est dans le camp des chefs de village», propos des deux ministres.
Alakagni Hala