En sciences économiques, un audit se définit comme le contrôle de la gestion d’une société par une autre. Ce terme propre au monde des affaires s’est invité dans le marigot politique ivoirien. Il est abusivement utilisé par les tenants de la Refondation pour désigner le passage au scanner de la liste électorale provisoire pour y débusquer les millions de fraudeurs qui s’y trouveraient.
Que le Conseil de sécurité de l’Onu ait certifié la première liste de 5,3 millions, dite blanche, ne signifie rien et absolument rien pour le parti de Affi NGuessan. Il n’en a cure.
Malgré tous les appels à la raison, ce parti réclame un audit qui n’obéit à un aucun principe de l’audit classique. Ce n’est pas une autre structure technique qui serait appelée à venir auditer le travail de Sagem et de l’Ins. Ce sont ces mêmes structures qui ont procédé à l’enrôlement qui seront chargées de se contrôler elles-mêmes. En somme, une vraie incongruité uniquement destinée à torpiller et à retarder au maximum la tenue de l’élection.
Dans les explications fournies par les messagers du Fpi à travers le pays, il ne s’agira pas, au cours de l’audit, de vérifier si l’affaire 429.000 personnes a affectée la liste mais, ce sera selon le mot de Sokoury Bohui, de trouver un mécanisme pour extraire les étrangers et procéder à l’enrôlement des Ivoiriens qui n’ont pas été pris en compte. Vendredi dans Notre voie, « monsieur élection » du Fpi a réaffirmé la détermination du camp de Laurent Gbagbo à plomber le processus.
« Je voudrais seulement dire à l’endroit de ceux qui ne veulent pas de l’audit que c’est leur position qui rend davantage la liste suspecte. S’ils pensent qu’elle est bonne alors laissons l’audit confondre nous autres qui disons qu’elle comporte des tricheurs. Mais le fait qu’ils ne veulent pas qu’elle soit auditée, fait planer sur cette liste, une suspicion légitime », a-t-il fait écrire.
Le 12 mars à la même tribune de Notre Voie, le secrétaire national Fpi chargé des élections se moquait de ceux qui réclament les élections : « Ceux qui veulent qu’on aille vite aux élections sans tenir compte des conditions de transparence veulent organiser un hold-up électoral. Et nous le savons très bien. Personne ne nous obligera à aller aux élections tant que les conditions de transparence ne sont pas réunies ».
Il ne faut pas se faire d’illusion. Le Fpi n’ira jamais aux élections de son propre gré. Les propos de Sokoury ne devraient donc pas être pris à la légère. Il est si engagé dans cette quête que le politicien parvient difficilement à étouffer ses émotions. Morceau choisi : « Qu’ils arrêtent donc de crier inutilement. Car 1000 fois le RHDP criera à la xénophobie, 1000 fois la Majorité présidentielle exigera le retrait des fraudeurs de la liste électorale ».
Si on devrait, encore une fois, accéder à la requête du Fpi d’auditer la liste, à quand donc les élections ? La réponse avec Gervais Coulibaly, porte-parole de Gbagbo. En tournée à l’Ouest cette semaine, il a avoué : « l’audit réclamé ne prendra au plus qu’un mois et on ira aux élections en mai ». De la vraie poudre aux yeux. Qui n’échappe pas à la vision de la nouvelle porte-parole des Forces nouvelles, Affoussy Bamba : « Les Forces nouvelles désapprouvent les interprétations politiciennes, dont on peut faire l’économie. En agissant de la sorte, le camp présidentiel donne raison à ceux qui pensent qu’il n’a pas envie d’aller à l’élection présidentielle ». Qui dit mieux ?
Que le Conseil de sécurité de l’Onu ait certifié la première liste de 5,3 millions, dite blanche, ne signifie rien et absolument rien pour le parti de Affi NGuessan. Il n’en a cure.
Malgré tous les appels à la raison, ce parti réclame un audit qui n’obéit à un aucun principe de l’audit classique. Ce n’est pas une autre structure technique qui serait appelée à venir auditer le travail de Sagem et de l’Ins. Ce sont ces mêmes structures qui ont procédé à l’enrôlement qui seront chargées de se contrôler elles-mêmes. En somme, une vraie incongruité uniquement destinée à torpiller et à retarder au maximum la tenue de l’élection.
Dans les explications fournies par les messagers du Fpi à travers le pays, il ne s’agira pas, au cours de l’audit, de vérifier si l’affaire 429.000 personnes a affectée la liste mais, ce sera selon le mot de Sokoury Bohui, de trouver un mécanisme pour extraire les étrangers et procéder à l’enrôlement des Ivoiriens qui n’ont pas été pris en compte. Vendredi dans Notre voie, « monsieur élection » du Fpi a réaffirmé la détermination du camp de Laurent Gbagbo à plomber le processus.
« Je voudrais seulement dire à l’endroit de ceux qui ne veulent pas de l’audit que c’est leur position qui rend davantage la liste suspecte. S’ils pensent qu’elle est bonne alors laissons l’audit confondre nous autres qui disons qu’elle comporte des tricheurs. Mais le fait qu’ils ne veulent pas qu’elle soit auditée, fait planer sur cette liste, une suspicion légitime », a-t-il fait écrire.
Le 12 mars à la même tribune de Notre Voie, le secrétaire national Fpi chargé des élections se moquait de ceux qui réclament les élections : « Ceux qui veulent qu’on aille vite aux élections sans tenir compte des conditions de transparence veulent organiser un hold-up électoral. Et nous le savons très bien. Personne ne nous obligera à aller aux élections tant que les conditions de transparence ne sont pas réunies ».
Il ne faut pas se faire d’illusion. Le Fpi n’ira jamais aux élections de son propre gré. Les propos de Sokoury ne devraient donc pas être pris à la légère. Il est si engagé dans cette quête que le politicien parvient difficilement à étouffer ses émotions. Morceau choisi : « Qu’ils arrêtent donc de crier inutilement. Car 1000 fois le RHDP criera à la xénophobie, 1000 fois la Majorité présidentielle exigera le retrait des fraudeurs de la liste électorale ».
Si on devrait, encore une fois, accéder à la requête du Fpi d’auditer la liste, à quand donc les élections ? La réponse avec Gervais Coulibaly, porte-parole de Gbagbo. En tournée à l’Ouest cette semaine, il a avoué : « l’audit réclamé ne prendra au plus qu’un mois et on ira aux élections en mai ». De la vraie poudre aux yeux. Qui n’échappe pas à la vision de la nouvelle porte-parole des Forces nouvelles, Affoussy Bamba : « Les Forces nouvelles désapprouvent les interprétations politiciennes, dont on peut faire l’économie. En agissant de la sorte, le camp présidentiel donne raison à ceux qui pensent qu’il n’a pas envie d’aller à l’élection présidentielle ». Qui dit mieux ?