L'offensive du camp présidentiel se poursuit pour le renouvellement qu'il souhaite des Commissions électorales indépendantes locales (Cel). Le jeudi, Konan Kouakou Ahoutou, directeur départemental de campagne (Ddc) de Laurent Gbagbo à Botro, a corsé la note, disant qu' « il est inconcevable pour des élections de sortie de crise de laisser les Cel entre les mains du Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix)». Konan Ahoutou a fait cette déclaration à la tribune des ''Petits déjeuners de la majorité présidentielle'', aux II-Plateaux, une initiative de la Coordination des communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo.
Justifiant son opinion, le Ddc a taxé les Cel de « rigidité » dans la gestion des difficultés rencontrées par les paysans pour établir leurs pièces d'identité. Ensuite, il a dénoncé des « Cel aux ordres du Rhdp ». D'après les statistiques évoquées par le Ddc de Botro, 95% des dits organes sont aux mains de l'opposition. Cette dominance fait dire à Konan Ahoutou qu' « il serait suicidaire dans ces conditions d'aller aux élections ». Car, pour lui, ceux qui prétendent vouloir organiser un scrutin transparent, ne devraient pas avoir une mainmise sur la Commission électorale indépendante (Cei). Les conditions d'une élection présidentielle crédible ne sont donc pas réunies, à l'en croire. Konan Ahoutou vante cependant la percée du Front populaire ivoirien, dont il est issu, dans la région de la Vallée du Bandama. Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) n'y a plus pignon sur rue, dit-il, parce que le Fpi, en expansion, a désormais droit de cité. « Le pays Baoulé ne saurait être le bastion encore moins l'exclusivité du Pdci », a assené le Ddc, qui a ironisé en ces termes: « le fétiche (le Pdci) a une durée de vie. Aujourd'hui, le fétiche n'est plus capable de guérir les populations. Les populations se sont rendus compte qu'à côté d'autres cadres capables de résoudre leurs préoccupations émergent à côté de ceux du Pdci ». Des chiffres témoignent de l'expansion du Fpi dans la Vallée du Bandama et le Ddc les a dévoilés : « A Bouaké, a-t-il précisé, nous sommes passés de deux fédérations avant la crise à sept à ce jour. Nous avons aussi passé d'une soixante de sections à plus de deux cents. Et dans chaque village, il existe désormais un comité de base du Fpi ». Intervenant sur la question du désarmement avant ou après l'élection, le conférencier a été catégorique : « Le désarmement est une condition essentielle et non négociable pour une sortie de crise apaisée et pour des élections sincères, transparentes et crédibles »
Bidi Ignace
Justifiant son opinion, le Ddc a taxé les Cel de « rigidité » dans la gestion des difficultés rencontrées par les paysans pour établir leurs pièces d'identité. Ensuite, il a dénoncé des « Cel aux ordres du Rhdp ». D'après les statistiques évoquées par le Ddc de Botro, 95% des dits organes sont aux mains de l'opposition. Cette dominance fait dire à Konan Ahoutou qu' « il serait suicidaire dans ces conditions d'aller aux élections ». Car, pour lui, ceux qui prétendent vouloir organiser un scrutin transparent, ne devraient pas avoir une mainmise sur la Commission électorale indépendante (Cei). Les conditions d'une élection présidentielle crédible ne sont donc pas réunies, à l'en croire. Konan Ahoutou vante cependant la percée du Front populaire ivoirien, dont il est issu, dans la région de la Vallée du Bandama. Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) n'y a plus pignon sur rue, dit-il, parce que le Fpi, en expansion, a désormais droit de cité. « Le pays Baoulé ne saurait être le bastion encore moins l'exclusivité du Pdci », a assené le Ddc, qui a ironisé en ces termes: « le fétiche (le Pdci) a une durée de vie. Aujourd'hui, le fétiche n'est plus capable de guérir les populations. Les populations se sont rendus compte qu'à côté d'autres cadres capables de résoudre leurs préoccupations émergent à côté de ceux du Pdci ». Des chiffres témoignent de l'expansion du Fpi dans la Vallée du Bandama et le Ddc les a dévoilés : « A Bouaké, a-t-il précisé, nous sommes passés de deux fédérations avant la crise à sept à ce jour. Nous avons aussi passé d'une soixante de sections à plus de deux cents. Et dans chaque village, il existe désormais un comité de base du Fpi ». Intervenant sur la question du désarmement avant ou après l'élection, le conférencier a été catégorique : « Le désarmement est une condition essentielle et non négociable pour une sortie de crise apaisée et pour des élections sincères, transparentes et crédibles »
Bidi Ignace
