C’est la fin de la galère pour une partie des enseignants volontaires. Leur recrutement à la Fonction annoncé depuis 2008, vient d’être une réalité avec l’affectation de 560 d’entre eux.
Pleurs de joie, hier, à la direction régionale de l’éducation nationale de Bouaké. L’attente d’environ 560 enseignants volontaire de la région de Bouaké a pris fin avec l’affichage des listes d’affection. Ces listes, selon des informations dignes de foi, concernent les enseignants volontaires appartenant aux deux premières vagues de formation. Et se repartissent en deux catégories : celle des Instituteurs adjoints, concernant les volontaires titulaires du Bepc et celle des instituteurs ordinaires, recrutés pour leur part, sur présentation du baccalauréat. Pour O. Fatou, une bénévole, c’est la concrétisation d’un rêve caressé depuis sept années.
L’enseignante volontaire, se réjoui du fait que désormais, elle travaillera pour le compte de l’Etat de Côte d’Ivoire, avec tous les privilèges qui sont liés. « Mon premier poste en tant fonctionnaire, est l’Inspection de l’enseignement primaire et préscolaire de Bouaké-Gonfréville. C’est ce que je viens de découvrir. C’est un soulagement inesperé. A un moment donné, on a failli se laisser envahir par le désespoir. Depuis 2002, j’attends ce moment. Dieu merci », salue la jeune fille. Pour Raphael T., un volontaire de la deuxième vague, le tout puissant vient d’exaucer ses vœux à deux niveaux. « D’abord j’ai été retenu pour aller sur terrain. Mais surtout, j’ai eu le bonheur d’être affecté dans l’inspection où j’enseigne depuis le début de la crise. Je suis doublement heureux. Je connais cette inspection comme la paume de ma main. Je n’aurai pas fournir d’effort pour m’adapter à mon lieu d’affectation », se satisfait le nouveau fonctionnaire. En revanche, la mine de Sali (un pseudonyme), tranche avec celle de ses camarades. Elément de la troisième vague, son nom, à l’en croire, ne figure sur aucunes des listes. Les larmes aux yeux, loin de ses amies qui jubilent, elle se dit victime de la lenteur du traitement des dossiers à la fonction publique. « Après la constitution des dossiers, j’ai été sur la liste des dossiers introuvables. J’ai tout fait pour reconstituer mon dossier. C’est ainsi que je me suis retrouvée dans la troisième vague. Nous étions environ 400 personnes. Contrairement aux éléments des deux premières vagues, nous n’avons pas encore fait notre formation pédagogique. On nous a dit qu’elle allait commencer en Janvier dernier. Cette date n’a pas été respectée. Une autre information est venue nous dire qu’on allait être déployés directement sur terrain en même temps que les autres. Cela n’a pas également pas été une réalité », regrette-t-elle. Et d’ajouter : « Certains de nos responsables se sont opposés à l’affichage maintenant. Leur souhait, était que le ministère affiche pour tout le monde en même temps. Car, on est désormais divisé dans la lutte. Les affectés et nous ne parlerons plus le même langage. Eux, ils vont prendre bientôt service. Quant à nous, c’est l’incertain totale sur notre sort. Or, nous avons commencé ensemble en 2002. C’est vraiment décourageant », se lamente-t-elle.
Marcel Konan
Pleurs de joie, hier, à la direction régionale de l’éducation nationale de Bouaké. L’attente d’environ 560 enseignants volontaire de la région de Bouaké a pris fin avec l’affichage des listes d’affection. Ces listes, selon des informations dignes de foi, concernent les enseignants volontaires appartenant aux deux premières vagues de formation. Et se repartissent en deux catégories : celle des Instituteurs adjoints, concernant les volontaires titulaires du Bepc et celle des instituteurs ordinaires, recrutés pour leur part, sur présentation du baccalauréat. Pour O. Fatou, une bénévole, c’est la concrétisation d’un rêve caressé depuis sept années.
L’enseignante volontaire, se réjoui du fait que désormais, elle travaillera pour le compte de l’Etat de Côte d’Ivoire, avec tous les privilèges qui sont liés. « Mon premier poste en tant fonctionnaire, est l’Inspection de l’enseignement primaire et préscolaire de Bouaké-Gonfréville. C’est ce que je viens de découvrir. C’est un soulagement inesperé. A un moment donné, on a failli se laisser envahir par le désespoir. Depuis 2002, j’attends ce moment. Dieu merci », salue la jeune fille. Pour Raphael T., un volontaire de la deuxième vague, le tout puissant vient d’exaucer ses vœux à deux niveaux. « D’abord j’ai été retenu pour aller sur terrain. Mais surtout, j’ai eu le bonheur d’être affecté dans l’inspection où j’enseigne depuis le début de la crise. Je suis doublement heureux. Je connais cette inspection comme la paume de ma main. Je n’aurai pas fournir d’effort pour m’adapter à mon lieu d’affectation », se satisfait le nouveau fonctionnaire. En revanche, la mine de Sali (un pseudonyme), tranche avec celle de ses camarades. Elément de la troisième vague, son nom, à l’en croire, ne figure sur aucunes des listes. Les larmes aux yeux, loin de ses amies qui jubilent, elle se dit victime de la lenteur du traitement des dossiers à la fonction publique. « Après la constitution des dossiers, j’ai été sur la liste des dossiers introuvables. J’ai tout fait pour reconstituer mon dossier. C’est ainsi que je me suis retrouvée dans la troisième vague. Nous étions environ 400 personnes. Contrairement aux éléments des deux premières vagues, nous n’avons pas encore fait notre formation pédagogique. On nous a dit qu’elle allait commencer en Janvier dernier. Cette date n’a pas été respectée. Une autre information est venue nous dire qu’on allait être déployés directement sur terrain en même temps que les autres. Cela n’a pas également pas été une réalité », regrette-t-elle. Et d’ajouter : « Certains de nos responsables se sont opposés à l’affichage maintenant. Leur souhait, était que le ministère affiche pour tout le monde en même temps. Car, on est désormais divisé dans la lutte. Les affectés et nous ne parlerons plus le même langage. Eux, ils vont prendre bientôt service. Quant à nous, c’est l’incertain totale sur notre sort. Or, nous avons commencé ensemble en 2002. C’est vraiment décourageant », se lamente-t-elle.
Marcel Konan