Les relations entre le Chef de l’Etat et son Premier ministre ont pris du plomb dans l’aile, à cause de l’application de l’Accord de Ouagadougou, en certains de ces points.
Entre Laurent Gbagbo, le chef de l’Etat, et le secrétaire général des Forces Nouvelles, Guillaume Soro son Premier ministre, ce n’est plus le grand amour. Eu égard à l’application effective de l’accord politique de Ouaga pour lequel ils ne partagent pas toujours le même point de vue. Leur premier clash porte sur le désarmement. Et par personnes interposées, ils se lancent des pics. Chez Gbagbo, ce sont Charles Blé Goudé, Anoï Castro, pour les plus jeunes et Pascal Affi Nguessan, Marcel Gossio, et autres chez les vétérans qui donnent de la voix. Pour eux, le désarmement doit se faire avant les élections. Charles Blé Goudé, le Directeur national de campagne adjoint (Dnca) martelait que « Cela n’est pas négociable ». Anoi Castro, le président du Mouvement des houphouétistes de Côte d’Ivoire enfonçait le clou en affirmant, au sujet du désarmement, de l’unicité des caisses et des Cei locales que « si Soro ne s’exécute pas, il nous trouvera sur son chemin ». L’ambassadeur de la Côte d’Ivoire à l’Onu, Alcide Djédjé, a, dans la même veine, soutenu que « le désarmement doit se faire maintenant ».
Il n’en fallait pas plus pour le camp d’en face, pour faire monter au nez de Guillaume Soro dont les lieutenants n’ont pas perdu de temps pour donner la réplique. A l’issue d’un conclave tenu récemment, leur porte-parole, Me Affoussy Bamba, a affirmé sans détour à l’attention du représentant de la Côte d’Ivoire à l’Onu que « les Forces Nouvelles élèvent une vive protestation contre la sortie inopportune de monsieur Alcide Djédjé à l’Onu. Nous estimons qu’il y a des voies pour le règlement de ces questions avec l’Accord politique de Ouaga qui indique d’ailleurs comment le désarmement doit se faire. Qu’on ne nous ramène pas en arrière en exigeant le désarmement comme préalable. Le désarmement n’a jamais été un préalable à la tenue de la présidentielle ». Avant d’ajouter : « les Forces Nouvelles soulignent que le processus DDR tel que conçu et prévu par l’Apo et ses accords complémentaires se poursuit après les élections générales, y compris l’élection présidentielle. C’est pourquoi le désarmement n’est pas lié à l’organisation de l’élection présidentielle et n’a donc jamais été une question préalable à son organisation ». Plus tard, ce sont les Fafn qui enfonçaient le clou estimant qu’aucune armée n’ayant gagné la guerre, aucune force ne doit désarmer au profit de l’autre. Un discours qui sonne comme un coup de tonnerre dans le ciel d’Abidjan. Après le fiasco du tandem, va-t-on vers un duel entre Gbagbo et Soro, les alliés de l’Apo ? Attendons de voir Aristide Otré
Entre Laurent Gbagbo, le chef de l’Etat, et le secrétaire général des Forces Nouvelles, Guillaume Soro son Premier ministre, ce n’est plus le grand amour. Eu égard à l’application effective de l’accord politique de Ouaga pour lequel ils ne partagent pas toujours le même point de vue. Leur premier clash porte sur le désarmement. Et par personnes interposées, ils se lancent des pics. Chez Gbagbo, ce sont Charles Blé Goudé, Anoï Castro, pour les plus jeunes et Pascal Affi Nguessan, Marcel Gossio, et autres chez les vétérans qui donnent de la voix. Pour eux, le désarmement doit se faire avant les élections. Charles Blé Goudé, le Directeur national de campagne adjoint (Dnca) martelait que « Cela n’est pas négociable ». Anoi Castro, le président du Mouvement des houphouétistes de Côte d’Ivoire enfonçait le clou en affirmant, au sujet du désarmement, de l’unicité des caisses et des Cei locales que « si Soro ne s’exécute pas, il nous trouvera sur son chemin ». L’ambassadeur de la Côte d’Ivoire à l’Onu, Alcide Djédjé, a, dans la même veine, soutenu que « le désarmement doit se faire maintenant ».
Il n’en fallait pas plus pour le camp d’en face, pour faire monter au nez de Guillaume Soro dont les lieutenants n’ont pas perdu de temps pour donner la réplique. A l’issue d’un conclave tenu récemment, leur porte-parole, Me Affoussy Bamba, a affirmé sans détour à l’attention du représentant de la Côte d’Ivoire à l’Onu que « les Forces Nouvelles élèvent une vive protestation contre la sortie inopportune de monsieur Alcide Djédjé à l’Onu. Nous estimons qu’il y a des voies pour le règlement de ces questions avec l’Accord politique de Ouaga qui indique d’ailleurs comment le désarmement doit se faire. Qu’on ne nous ramène pas en arrière en exigeant le désarmement comme préalable. Le désarmement n’a jamais été un préalable à la tenue de la présidentielle ». Avant d’ajouter : « les Forces Nouvelles soulignent que le processus DDR tel que conçu et prévu par l’Apo et ses accords complémentaires se poursuit après les élections générales, y compris l’élection présidentielle. C’est pourquoi le désarmement n’est pas lié à l’organisation de l’élection présidentielle et n’a donc jamais été une question préalable à son organisation ». Plus tard, ce sont les Fafn qui enfonçaient le clou estimant qu’aucune armée n’ayant gagné la guerre, aucune force ne doit désarmer au profit de l’autre. Un discours qui sonne comme un coup de tonnerre dans le ciel d’Abidjan. Après le fiasco du tandem, va-t-on vers un duel entre Gbagbo et Soro, les alliés de l’Apo ? Attendons de voir Aristide Otré
