Quelle mouche a piqué Salif Coulibaly mardi dernier! Ce jeune cordonnier de 24 ans – né en 1986- a poignardé 2 prostituées exerçant leur métier au lieu-dit « Le Rônier », un sous-quartier mal famé du quartier Habitat de Yamoussoukro.
La soirée avait pourtant bien débuté pour Salif, ce jour-là ; il était presque 19 heures. Ayant reprisé des chaussures toute la journée, le jeune homme se rend au Rônier où il rencontre Rebecca, une professionnelle du sexe. Ils marchandent la passe à 1.500 Fcfa. Soit 1.000 Fcfa pour la prostituée et 500 Fcfa pour la chambre d’hôtel. Salif remet 2.000 Fcfa à Rebecca et les voilà partis. La fille « travaille » si bien son client que ce dernier, très satisfait, lui demande de garder les 500 Fcfa de reliquat. Mais au sortir de l’hôtel, Salif oublie qu’il a demandé (en plein ébats) à la gonzesse de garder la monnaie. Il la lui réclame et Rebecca de lui rafraichir la mémoire. Le jeune homme disparaît dans les bars d’à côté où l’on boit toute sorte de « Gbèlè » (boissons fortes) à 50 ou 100 Fcfa la consommation. Après avoir avalé force boisson, Salif retourne sur ses pas pour réclamer à nouveau ses 500 Fcfa. Refus catégorique de Rebecca. Attirée par leurs éclats de voix, Konan A. Nadine s’approche pour tenter de calmer les esprits en raisonnant le cordonnier. Mal lui en prit, le cordonnier sort une dague et porte des coups violents à la pauvre qu’il blesse à l’omoplate. Les cris de douleur de la fille alertent un autre habitué des lieux, Chakiru Latif. Qui vole au secours de la blessée. Comme un forcené, Salif use encore de son couteau et lui administre des coups au sein et à la cuisse. L’affaire aurait pu être plus dramatique n’eût été la prompte intervention du lieutenant Aka et quelques agents. Le forcené est maîtrisé et conduit au Commissariat du 1er Arrondissement de police de Yamoussoukro. De ces faits Salif Coulibaly séjournera quelque temps à la maison d’arrêt de Toumodi pour coups et blessures volontaires.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
La soirée avait pourtant bien débuté pour Salif, ce jour-là ; il était presque 19 heures. Ayant reprisé des chaussures toute la journée, le jeune homme se rend au Rônier où il rencontre Rebecca, une professionnelle du sexe. Ils marchandent la passe à 1.500 Fcfa. Soit 1.000 Fcfa pour la prostituée et 500 Fcfa pour la chambre d’hôtel. Salif remet 2.000 Fcfa à Rebecca et les voilà partis. La fille « travaille » si bien son client que ce dernier, très satisfait, lui demande de garder les 500 Fcfa de reliquat. Mais au sortir de l’hôtel, Salif oublie qu’il a demandé (en plein ébats) à la gonzesse de garder la monnaie. Il la lui réclame et Rebecca de lui rafraichir la mémoire. Le jeune homme disparaît dans les bars d’à côté où l’on boit toute sorte de « Gbèlè » (boissons fortes) à 50 ou 100 Fcfa la consommation. Après avoir avalé force boisson, Salif retourne sur ses pas pour réclamer à nouveau ses 500 Fcfa. Refus catégorique de Rebecca. Attirée par leurs éclats de voix, Konan A. Nadine s’approche pour tenter de calmer les esprits en raisonnant le cordonnier. Mal lui en prit, le cordonnier sort une dague et porte des coups violents à la pauvre qu’il blesse à l’omoplate. Les cris de douleur de la fille alertent un autre habitué des lieux, Chakiru Latif. Qui vole au secours de la blessée. Comme un forcené, Salif use encore de son couteau et lui administre des coups au sein et à la cuisse. L’affaire aurait pu être plus dramatique n’eût été la prompte intervention du lieutenant Aka et quelques agents. Le forcené est maîtrisé et conduit au Commissariat du 1er Arrondissement de police de Yamoussoukro. De ces faits Salif Coulibaly séjournera quelque temps à la maison d’arrêt de Toumodi pour coups et blessures volontaires.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro