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Faits Divers Publié le vendredi 26 mars 2010 | Nord-Sud

Express : Chauffeur de taxi ou vendeur d’arme

Depuis que l’arme de dotation de l’officier de police Semi Bi Alassane, a été dérobée les flics de la police économique et financière ouvrent l’œil. Et, le 11 mars, Ouédraogo Limam qui rôdait devant leur direction au Plateau a été interpellé pour être entendu. Ce dernier déclare avoir égaré son permis de conduire (Pc) dans un bus ( ?). «Après un moment d’observation du suspect à distance, nous avons constaté qu’il déambulait entre les véhicules stationnés. Nous l’avons appréhendé pour vagabondage et comportement suspect vu l’enquête en cours dans l’affaire du vol de l’arme à feu de notre collègue», indique l’agent de permanence. Limam est conduit au commissariat de police du 1er arrondissement. Voici ce qu’il répond sur les faits de vagabondage qui lui sont reprochés : «J’étais chauffeur de taxi. J’ai perdu mon permis de conduire dans un bus. J’avais une petite épargne. C’est ainsi que j’ai rencontré un certain IB qui dit qu’il peut m’aider à obtenir mon Pc. J’étais venu à son rendez-vous devant la direction de la police économique. C’est ainsi qu’on m’a attrapé», déclare-t-il.

Affaire de treillis !

Boua Zamblé Bi veut embrasser le métier de soldat. Ainsi ne lésine-t-il pas sur les moyens surtout financiers pour y arriver. Le hic, c’est qu’il tombe sur un malotru et faussaire. «En octobre 2009, nous étions en train de converser sur le recrutement militaire. J’étais avec un ami à la cité universitaire de Williasmville. C’est ainsi que Yao Kouadio qui tendait l’oreille, s’est joint à nous. Selon lui, il pouvait m’aider à intégrer l’armée moyennant la somme de 150.000 Fcfa. Deux jours plus tard, je lui a remis l’argent convenu », affirme-t-il. Yao, en tenue militaire, ce jour-là, empoche l’argent et disparaît heureux d’avoir trompé Boua, jusqu’au 11 mars. Par une rencontre inattendue, les deux hommes se retrouvent nez à nez. Et dans le tumulte qui s’en suit, ils se rendent au commissariat de police du 11ème arrondissement pour faux et usage de faux. Le prévenu, qui en réalité est un milicien, indique que c’est son encadreur qui lui a délivré une carte professionnelle et il ajoute que l’affaire devait se régler par un certain Bosson qui serait colonel à l’état-major des armées. « J’ai reçu l’argent mais c’est le colonel Bosson qui devait m’aider. Malheureusement, le coup n’a pas réussi. Le treillis, la cordelette me servent lorsque je suis sollicité pour assurer la sécurité lors des meetings », soutient-il. Il appartient au juge de tirer au clair cette affaire.

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