Bizarre…
La servante s’est fait la malle. Elle n’a fait que trois jours de service et elle est partie sans crier gare. Chose bizarre, le même jour où elle est partie, Moris et son épouse qui l’avaient embauchée, ont constaté la disparition de leurs bijoux et de deux boubous d’une valeur de 3 millions de Fcfa. Ils vont voir l’agence de placement de servantes qui leur a désigné Emilienne, la servante en question, pour expliquer le préjudice subi. Mme TV, la responsable de l’agence, indique qu’Emilienne a seulement passé quatre jours à son agence. Elle ne sait pas où elle a pu se diriger. Plusieurs mois après, une jeune fille du nom de Kobenan Akissi se présente à l’agence. TV l’arrête : c’est elle la voleuse.
-J’étais à Lomé quand le vol (celui dont a été victime Moris) s’est produit. D’ailleurs, si c’était moi la voleuse, je ne serais jamais revenue dans cette agence, se défend Emilienne au tribunal du Plateau.
Le procureur relève que cette affaire est bizarre. TV et Moris se sont basés sur une simple ressemblance de nom pour arrêter Emilienne. D’ailleurs, ils ne connaissaient pas le nom de famille de la première Emilienne. Le juge décide :
-Coupable ! 6 mois fermes.
Bizarre, en effet, mais n’oublions pas que le criminel revient toujours sur le lieu du crime. C’est une malédiction !
Je voulais mais…
Pour Coulibaly Lacina le fait qu’il n’a pas traduit en acte son projet de vol, alors il n’est pas fautif. Ignorant le dicton : l’intention vaut mieux que l’acte. Dans tous les cas, il s’est fait prendre par Allecth Armand Paulin, le vigile posté devant l’une des villas de la société Les grands moulins d’Abidjan (Gma). La résidence, située non loin de la clinique « L’indénié », au Plateau, a été cambriolée. Lacina s’y est introduit pour soutirer des barres de fer en aluminium. « Il était 13 h mercredi lorsque je l’ai vu en train de prendre les barres de fer servant au nettoyage de la piscine. Il les a jetées hors de la clôture. Quand il m’a vu, il a aussitôt escaladé la clôture pour prendre la fuite », indique l’agent de sécurité qui le prend en chasse avec d’autres vigiles. Ils réussissent à tirer Lacina qui s’est engouffré dans un caniveau du bord du boulevard lagunaire. « Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. J’ai vu la barre de fer. Je l’ai tirée dans l’intention de la voler. C’est en ce moment que le vigile m’a vu et il a appelé ses collègues. C’est devant le commissariat de police qu’ils m’ont rattrapé », soutient le prévenu. Mais le juge ne doute pas sur la culpabilité de l’accusé. Il est puni à deux mois de prison.
Un étudiant grugé
Il croyait avoir déniché un solide partenaire pour faire fructifier son business de fabrication et de vente de savon liquide. Koné Moumine, étudiant à l’université d’Abobo-Adjamé, remet le 8 février la somme de 100.000 Fcfa à Charles Williams qui se dit commerçant. Selon lui, il pouvait trouver à bon prix les produits servant à la fabrication du fameux savon liquide. Il empoche l’argent et entreprend de tourner Moumine en bourrique. Las des rendez-vous manqués et des racontars de Charles, celui-ci porte plainte le 17 février à la brigade de gendarmerie de Koumassi pour escroquerie. Williams justifie sa cavale même s’il reconnaît avoir reçu les 100.000 Fcfa du plaignant. «J’ai cherché en vain les produits sur place à Abidjan. J’ai été même à Noé mais je n’ai pas trouvé de produits de bonne qualité », en affirmant qu’il a utilisé l’argent à des fins personnelles. Présenté à la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, le prévenu réitère ses déclarations sans pourtant convaincre le juge. Williams est reconnu coupable des faits d’escroquerie portant sur la somme de 100.000 Fcfa. En répression, il est condamné à 6 mois fermes. Une fois libre, il doit verser 100.000 Fcfa à la victime.
Une sélection de Raphaël Tanoh et Ouattara Moussa
La servante s’est fait la malle. Elle n’a fait que trois jours de service et elle est partie sans crier gare. Chose bizarre, le même jour où elle est partie, Moris et son épouse qui l’avaient embauchée, ont constaté la disparition de leurs bijoux et de deux boubous d’une valeur de 3 millions de Fcfa. Ils vont voir l’agence de placement de servantes qui leur a désigné Emilienne, la servante en question, pour expliquer le préjudice subi. Mme TV, la responsable de l’agence, indique qu’Emilienne a seulement passé quatre jours à son agence. Elle ne sait pas où elle a pu se diriger. Plusieurs mois après, une jeune fille du nom de Kobenan Akissi se présente à l’agence. TV l’arrête : c’est elle la voleuse.
-J’étais à Lomé quand le vol (celui dont a été victime Moris) s’est produit. D’ailleurs, si c’était moi la voleuse, je ne serais jamais revenue dans cette agence, se défend Emilienne au tribunal du Plateau.
Le procureur relève que cette affaire est bizarre. TV et Moris se sont basés sur une simple ressemblance de nom pour arrêter Emilienne. D’ailleurs, ils ne connaissaient pas le nom de famille de la première Emilienne. Le juge décide :
-Coupable ! 6 mois fermes.
Bizarre, en effet, mais n’oublions pas que le criminel revient toujours sur le lieu du crime. C’est une malédiction !
Je voulais mais…
Pour Coulibaly Lacina le fait qu’il n’a pas traduit en acte son projet de vol, alors il n’est pas fautif. Ignorant le dicton : l’intention vaut mieux que l’acte. Dans tous les cas, il s’est fait prendre par Allecth Armand Paulin, le vigile posté devant l’une des villas de la société Les grands moulins d’Abidjan (Gma). La résidence, située non loin de la clinique « L’indénié », au Plateau, a été cambriolée. Lacina s’y est introduit pour soutirer des barres de fer en aluminium. « Il était 13 h mercredi lorsque je l’ai vu en train de prendre les barres de fer servant au nettoyage de la piscine. Il les a jetées hors de la clôture. Quand il m’a vu, il a aussitôt escaladé la clôture pour prendre la fuite », indique l’agent de sécurité qui le prend en chasse avec d’autres vigiles. Ils réussissent à tirer Lacina qui s’est engouffré dans un caniveau du bord du boulevard lagunaire. « Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. J’ai vu la barre de fer. Je l’ai tirée dans l’intention de la voler. C’est en ce moment que le vigile m’a vu et il a appelé ses collègues. C’est devant le commissariat de police qu’ils m’ont rattrapé », soutient le prévenu. Mais le juge ne doute pas sur la culpabilité de l’accusé. Il est puni à deux mois de prison.
Un étudiant grugé
Il croyait avoir déniché un solide partenaire pour faire fructifier son business de fabrication et de vente de savon liquide. Koné Moumine, étudiant à l’université d’Abobo-Adjamé, remet le 8 février la somme de 100.000 Fcfa à Charles Williams qui se dit commerçant. Selon lui, il pouvait trouver à bon prix les produits servant à la fabrication du fameux savon liquide. Il empoche l’argent et entreprend de tourner Moumine en bourrique. Las des rendez-vous manqués et des racontars de Charles, celui-ci porte plainte le 17 février à la brigade de gendarmerie de Koumassi pour escroquerie. Williams justifie sa cavale même s’il reconnaît avoir reçu les 100.000 Fcfa du plaignant. «J’ai cherché en vain les produits sur place à Abidjan. J’ai été même à Noé mais je n’ai pas trouvé de produits de bonne qualité », en affirmant qu’il a utilisé l’argent à des fins personnelles. Présenté à la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, le prévenu réitère ses déclarations sans pourtant convaincre le juge. Williams est reconnu coupable des faits d’escroquerie portant sur la somme de 100.000 Fcfa. En répression, il est condamné à 6 mois fermes. Une fois libre, il doit verser 100.000 Fcfa à la victime.
Une sélection de Raphaël Tanoh et Ouattara Moussa
