Comment faire pour que les maisons de presse soient de véritables entreprises de presse ?». C’est la solution à cette interrogation qui a nécessité les missions à travers le pays, a déclaré Bernisse N’ Guessan, directeur exécutif du Fonds de soutien et de développement de la Presse (Fsdp), samedi, lors d’un entretien avec les correspondants de presse du département de Bondoukou. «L’Etat de Côte d’Ivoire veut que le secteur sorte de l’informel», a-t-elle ajouté. Avant d’expliquer que ce fonds a pour mission de financer au profit des entreprises de presse et de communication audiovisuelle et organisations professionnelles éligibles visées par la loi portant régime juridique de la presse, la formation, le développement de la presse et du multimédia, ainsi que les projets d’intérêt collectif des organisations professionnelles notamment.
C’est cette perche qu’a saisie le collectif des correspondants de presse du département, qui compte une dizaine de représentations d’organes, pour proposer l’ouverture d’une maison de la presse dans la région. «Que l’Etat pense à décentraliser la maison de la presse dans le pays», ont-ils souhaité ; car la faisabilité est réelle, avec un bureau à la préfecture, deux ordinateurs offerts par le Fsdp ainsi qu’une ligne internet que les correspondants se chargeront d’alimenter mensuellement une fois sa mise en place effective.
«C’est vraiment difficile d’envoyer nos papiers parce que la connexion n’est pas toujours stable dans le seul cyber de la ville et en plus ce n’est pas toujours libre», a indiqué Jean Michel Ouattara, président de l’amicale et correspondant du journal Nord-Sud. «Nous approchons inexorablement des élections et nous serons très sollicités pour fournir des informations fiables en temps réel», a poursuivi Dogad Dogoui, chef du bureau régional de l’AIP, qui a plaidé surtout pour les correspondants des organes privés, directement concerné par le Fsdp. «Ces moyens sont nécessaires pour une presse crédible», a-t-il dit.
La délégation a visité la radio «la voix du Zanzan», une des radios non commerciales les mieux équipées du pays, mais qui souffre malheureusement de l’instabilité du courant électrique à Bondoukou (même avant le délestage).
Paul Henry Kouman
Correspondant régional
C’est cette perche qu’a saisie le collectif des correspondants de presse du département, qui compte une dizaine de représentations d’organes, pour proposer l’ouverture d’une maison de la presse dans la région. «Que l’Etat pense à décentraliser la maison de la presse dans le pays», ont-ils souhaité ; car la faisabilité est réelle, avec un bureau à la préfecture, deux ordinateurs offerts par le Fsdp ainsi qu’une ligne internet que les correspondants se chargeront d’alimenter mensuellement une fois sa mise en place effective.
«C’est vraiment difficile d’envoyer nos papiers parce que la connexion n’est pas toujours stable dans le seul cyber de la ville et en plus ce n’est pas toujours libre», a indiqué Jean Michel Ouattara, président de l’amicale et correspondant du journal Nord-Sud. «Nous approchons inexorablement des élections et nous serons très sollicités pour fournir des informations fiables en temps réel», a poursuivi Dogad Dogoui, chef du bureau régional de l’AIP, qui a plaidé surtout pour les correspondants des organes privés, directement concerné par le Fsdp. «Ces moyens sont nécessaires pour une presse crédible», a-t-il dit.
La délégation a visité la radio «la voix du Zanzan», une des radios non commerciales les mieux équipées du pays, mais qui souffre malheureusement de l’instabilité du courant électrique à Bondoukou (même avant le délestage).
Paul Henry Kouman
Correspondant régional
