La 30ème édition du salon du livre de Paris qui se déroule, depuis vendredi, enregistre cette année, la présence d’un invité-surprise : Bernard Agré, archevêque d’Abidjan à la retraite.
C’est la maison d’édition ivoirienne Néi-Céda qui a proposé au prélat d’honorer de sa présence, cette grand’messe de la littérature mondiale. Mgr Agré est donc sur les bords de la Seine pour présenter au public français, un livre-entretien intitulé « Bernard Agré. Ses grands bonheurs, ses menus secrets », écrit en collaboration avec le journaliste Lébry Léon Francis. C’est dans les locaux de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris que l’ouvrage, de près de 400 pages, a été présenté, vendredi après-midi, à quelques invités triés sur le volet, en présence de l’ambassadeur Pierre Aimé Kipré. Pour l’ancien archevêque d’Abidjan, il s’agit d’un livre de témoignage qui aborde l’ensemble de sa carrière au sein de l’Eglise. «Etant donné les fonctions que j’ai occupées, il y a le devoir de réserve. J’ai couvert beaucoup de personnes. Je ne regrette pas l’avoir fait. Ce livre, c’est ma vérité », résume le religieux. Aujourd’hui à la retraite, il affirme s’occuper à mener des actions dans le domaine de la santé et de l’éducation. En témoigne un établissement secondaire qu’il a fait construire pour un montant d’un milliard et demi de FCFA. Une somme colossale qui ne fait pas de lui, un « homme riche », selon ses propres termes. « On dit de moi que je suis riche. Mais en réalité, je suis riche en idée. Mais je n’ai pas d’argent. Quand j’en ai, je l’utilise », précise-t-il, comme pour couper court aux préjugés entourant sa personnalité.
Sur le stand des éditions Néi-Céda, quelques auteurs ivoiriens également présents au salon prévoient dédicacer leurs œuvres : entre autres, Maurice Bandaman, Fatou Kéita, Venance Konan et Lébry Léon Francis. Une présence a minima qui réjouit tout de même Venance Kakou, le patron de ladite maison d’édition. « Nous voulons marquer notre présence par la possession de notre propre stand pour y exposer nos ouvrages. L’année dernière nous ne sommes pas venus. Cette année, nous avons notre stand de 9 mètres carrés. Ce qui importe, c’est que la Côte d’Ivoire soit présente à travers nous, pour montrer un autre visage », se réjouit-il. Absentes l’année dernière, les éditions Néi-Céda entendent désormais renforcer leur présence à ce salon du livre de Paris en conviant plusieurs auteurs de l’écurie à ce grand rendez-vous de la culture. Notons que cette édition est marquée par une polémique à propos du coût très onéreux des stands avec des absences très remarquées comme celles de Grasset, Stock ou Fayard.
Karim Wally, correspondant permanent à Paris
C’est la maison d’édition ivoirienne Néi-Céda qui a proposé au prélat d’honorer de sa présence, cette grand’messe de la littérature mondiale. Mgr Agré est donc sur les bords de la Seine pour présenter au public français, un livre-entretien intitulé « Bernard Agré. Ses grands bonheurs, ses menus secrets », écrit en collaboration avec le journaliste Lébry Léon Francis. C’est dans les locaux de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris que l’ouvrage, de près de 400 pages, a été présenté, vendredi après-midi, à quelques invités triés sur le volet, en présence de l’ambassadeur Pierre Aimé Kipré. Pour l’ancien archevêque d’Abidjan, il s’agit d’un livre de témoignage qui aborde l’ensemble de sa carrière au sein de l’Eglise. «Etant donné les fonctions que j’ai occupées, il y a le devoir de réserve. J’ai couvert beaucoup de personnes. Je ne regrette pas l’avoir fait. Ce livre, c’est ma vérité », résume le religieux. Aujourd’hui à la retraite, il affirme s’occuper à mener des actions dans le domaine de la santé et de l’éducation. En témoigne un établissement secondaire qu’il a fait construire pour un montant d’un milliard et demi de FCFA. Une somme colossale qui ne fait pas de lui, un « homme riche », selon ses propres termes. « On dit de moi que je suis riche. Mais en réalité, je suis riche en idée. Mais je n’ai pas d’argent. Quand j’en ai, je l’utilise », précise-t-il, comme pour couper court aux préjugés entourant sa personnalité.
Sur le stand des éditions Néi-Céda, quelques auteurs ivoiriens également présents au salon prévoient dédicacer leurs œuvres : entre autres, Maurice Bandaman, Fatou Kéita, Venance Konan et Lébry Léon Francis. Une présence a minima qui réjouit tout de même Venance Kakou, le patron de ladite maison d’édition. « Nous voulons marquer notre présence par la possession de notre propre stand pour y exposer nos ouvrages. L’année dernière nous ne sommes pas venus. Cette année, nous avons notre stand de 9 mètres carrés. Ce qui importe, c’est que la Côte d’Ivoire soit présente à travers nous, pour montrer un autre visage », se réjouit-il. Absentes l’année dernière, les éditions Néi-Céda entendent désormais renforcer leur présence à ce salon du livre de Paris en conviant plusieurs auteurs de l’écurie à ce grand rendez-vous de la culture. Notons que cette édition est marquée par une polémique à propos du coût très onéreux des stands avec des absences très remarquées comme celles de Grasset, Stock ou Fayard.
Karim Wally, correspondant permanent à Paris
