L’élection de Michel Barouan va-t-elle réveiller les vieux démons de la division au sein du Burida ou impulser un nouveau souffle, tant attendu ? Depuis l’appel à candidature, Michel Barouan Bertin, dont certaines langues ont dit de lui qu’il est le candidat soutenu par Gadji Céli, a fini par être élu avec 8 voix contre 7 pour son proche adversaire, Ouattara Yassoungo Zié. Après l’exposé des trois candidats plus Kamaté Aboudramane, devant un conseil de 17 administrateurs, les électeurs défenseurs de Ouattara Zié ont brandit des preuves contre Barouan, dont la moralité serait douteuse. Il s’agit d’un courrier en date du 23 février 2010 portant objet du rapport contrôle à postériori établit par le commissaire de police, par ailleurs directeur de la brigade culturelle, avec en pièce jointe les factures de Sococé 2008, 2009, 2010; et une quittance de paiement (4 millions quatre centre 80 mille) au titre d’audition publique de l’année 2010 de Sicomex signée de Flo Rabé, chef de service évènementiel et réunion publique. Celle-ci est datée du 15 juin 2009. A cette époque, Armand Obou était l’administrateur général mais part en congé du 3 juillet au 2 octobre 2009. Est-ce le procès de Barouan qu’on a voulu faire où une esquisse de ce que doit être l’audit de la gestion d’Armand Obou ? Ces factures que les pro-Ouattara ont brandit contre Barouan ne disent rien sauf que l’argent devant servir aux artistes a été utilisé sinon versé en du matériel électro ménager au titre d’échanges marchandises. Armand Obou était encore à son poste. Si tant est que Barouan pour avoir été directeur commercial est accusé de complicité avec Obou, Ouattara Zié aux affaires juridiques alors est tout de même comptable (comme Barouan) de la même gestion d’Armand Obou. Et comme si cela ne suffisait pas, Ouattara devenu directeur général par intérim du Burida est accusé d’une ponction de 34 millions de Fcfa. Un fait que soutiennent certains administrateurs, sans autre forme de preuve. Même si, soutient-on, le juriste Ouattara a convoqué le conseil devant le précédent ministre Augustin Komoé. Avait-on donc besoin, d’autoriser une quelconque candidature de Ouattara Zié ou de Barouan Michel qui traîneraient tous deux un crédit de moralité s’ils doivent être jugés sur des factures datant de la période Obou Armand. Le tord, cependant, du nouveau conseil d’administration dirigé par Gadji Céli, est d’être allé aux élections sans toutefois faire un audit de la gestion de Armand Obou pour éclairer toutes ces zones d’ombre dont se servent encore des sociétaires et administrateurs. Selon un administrateur, l’audit aurait pris une année entière. A partir de quelle date aurait donc dû débuter le décompte de jours si tant qu’il y avait une véritable volonté ? Car Ouattara Zié nommé directeur général par intérim pour un mois y est resté 7 mois (du temps écoulé) avec pour résultat une accusation de détournement de 34 millions de droit d’auteurs qui aura servi à payer les salaires des employés du Burida. A une période, fait-on croire, où le PCA était en dehors du pays. Mais trop de non dits pourrissent l’environnement du Burida où l’argent des artistes – presque consentants – est utilisé sans grandes traces, à d’autres fins si elles ne sont personnelles. Comme le berger qui surveille mal son pâturage, les administrateurs et artistes, n’ont d’yeux que pour constater. D’où viendra le salut des artistes si eux-mêmes quoiqu’on dise n’ont pas encore, bien que le Burida leur a été « donné », une bonne visibilité de leur institution.
De justesse devant Ouattara Zié
Après la session ordinaire du 19 mars 2010, le Conseil d’administration du Burida s’est réuni le samedi 27 mars pour élire le nouveau directeur général. Michel Barouan Bertin a été porté à la tête de la direction. Le choix s’est donc porté sur l’ex-directeur des ressources humaines du Burida. « Trois candidats ont été retenus sur l’ensemble des postulants. Michel Barouan, Kamaté Aboudramane et Ouattara Zié. Après avoir entendu les exposés des candidats et voté à bulletin secret, les membres du conseil ont choisi, Michel Barouan comme directeur général du Burida », a annoncé le vice-président Jacques Delly dans son communiqué lu face à la presse. Avec 47,05% des voix sur les 17 votants, et 8 voix à son actif Michel Barouan a battu avec seulement 1 point d’écart son adversaire, l’ancien directeur général par intérim Ouattara Yassoungo Zié qui a obtenu 41, 17% soit 7 voix. Kamaté Aboudramane, n’a eu que 2 voix du suffrage. Le vice président a félicité les candidats qui ont été tous brillants et souhaité « beaucoup de chance » au nouveau DG. Certainement ému, Michel Barouan n’a pas voulu faire de déclaration.
Koné Saydoo et P.A.T.
De justesse devant Ouattara Zié
Après la session ordinaire du 19 mars 2010, le Conseil d’administration du Burida s’est réuni le samedi 27 mars pour élire le nouveau directeur général. Michel Barouan Bertin a été porté à la tête de la direction. Le choix s’est donc porté sur l’ex-directeur des ressources humaines du Burida. « Trois candidats ont été retenus sur l’ensemble des postulants. Michel Barouan, Kamaté Aboudramane et Ouattara Zié. Après avoir entendu les exposés des candidats et voté à bulletin secret, les membres du conseil ont choisi, Michel Barouan comme directeur général du Burida », a annoncé le vice-président Jacques Delly dans son communiqué lu face à la presse. Avec 47,05% des voix sur les 17 votants, et 8 voix à son actif Michel Barouan a battu avec seulement 1 point d’écart son adversaire, l’ancien directeur général par intérim Ouattara Yassoungo Zié qui a obtenu 41, 17% soit 7 voix. Kamaté Aboudramane, n’a eu que 2 voix du suffrage. Le vice président a félicité les candidats qui ont été tous brillants et souhaité « beaucoup de chance » au nouveau DG. Certainement ému, Michel Barouan n’a pas voulu faire de déclaration.
Koné Saydoo et P.A.T.
