La quatrième édition de Plume Libre a connu une grande effervescence le 27 mars dernier à l’Institut-Goethe Côte d’Ivoire, dans une salle remplie comme un œuf. La manifestation se déroule chaque mois sur un site différent.
Certains rendez-vous ont le don de se faire adopter par leurs étincelles de gaieté collective. La gaieté de lire un poème avec les tripes de Goethe, l’enthousiasme de faire partager grâce à une nouvelle des expériences quotidiennes, le besoin d’étaler des pensées dans un accent littéraire devant ses amis assemblés. « Freie Feder » ou « Plume libre », un projet de l’Institut-Goethe Côte d’ivoire, est une plate-forme consacrée aux étudiants qui s’essaient à la littérature, apprentis littéraires pour lesquels la première tribune est parfois sacrée.
Pour réussir le pari du passage historique, l’imagination de quelques-uns va chercher loin les idées et la mise en forme, quand d’autres se contentent de textes aux couleurs de la fantaisie. Dans ce duel arbitré par les rires d’une salle totalement conquise, aucun sujet n’était tabou. Les bus bondés et leur ambiance surchauffée ont été pris à partie par des étudiants à l’humour déchainé ; car derrière le train-train des bus pleins à exploser, il y a toujours des scènes qui interpellent les yeux et les oreilles, des histoires à raconter.
Autres étudiants pour des regards plus intérieurs sur la vie : les charmes de l’amour, les souffrances de l’existence…. ont été abordés par des participants, qui quittaient toujours la scène en prenant soin d’introduire le prochain protagoniste auprès du public.
Pour ceux qui avaient choisi de lire leur texte en allemand, il y avait un projecteur qui affichait la traduction française. Pour ne pas faire de jaloux, un texte a même été lu en langue baoulé avec deux traductions simultanées, en allemand et en français. Une prose sur l’amour à la sauce locale qui a été bien accueillie par le très nombreux public qui s’est déplacé. C’était l’œuvre d’Alexandre Kouassi. Ce dernier avait déjà séduit avec un conte sur le « Serpent et la Grenouille ». Son débit rapide a très vite plongé les gens dans la forêt où se déroulait l’histoire, que le son des tams-tams enveloppait d’un climat villageois.
Parmi les participants, une surprise : la directrice de la bibliothèque et de l’information du Goethe, Stefanie Kastner, qui s’est emparé avec humour du sujet d’actualité du délestage. Se confondant aux participants, la conceptrice de cette initiative a joué sa partition, jusqu’ à montrer ses talents de saxophoniste lors d’un mini concert live.
La création d’un blog pour éventuellement accueillir toutes les contributions littératures est en ce moment à l’étude.
Fortuné Bationo
Certains rendez-vous ont le don de se faire adopter par leurs étincelles de gaieté collective. La gaieté de lire un poème avec les tripes de Goethe, l’enthousiasme de faire partager grâce à une nouvelle des expériences quotidiennes, le besoin d’étaler des pensées dans un accent littéraire devant ses amis assemblés. « Freie Feder » ou « Plume libre », un projet de l’Institut-Goethe Côte d’ivoire, est une plate-forme consacrée aux étudiants qui s’essaient à la littérature, apprentis littéraires pour lesquels la première tribune est parfois sacrée.
Pour réussir le pari du passage historique, l’imagination de quelques-uns va chercher loin les idées et la mise en forme, quand d’autres se contentent de textes aux couleurs de la fantaisie. Dans ce duel arbitré par les rires d’une salle totalement conquise, aucun sujet n’était tabou. Les bus bondés et leur ambiance surchauffée ont été pris à partie par des étudiants à l’humour déchainé ; car derrière le train-train des bus pleins à exploser, il y a toujours des scènes qui interpellent les yeux et les oreilles, des histoires à raconter.
Autres étudiants pour des regards plus intérieurs sur la vie : les charmes de l’amour, les souffrances de l’existence…. ont été abordés par des participants, qui quittaient toujours la scène en prenant soin d’introduire le prochain protagoniste auprès du public.
Pour ceux qui avaient choisi de lire leur texte en allemand, il y avait un projecteur qui affichait la traduction française. Pour ne pas faire de jaloux, un texte a même été lu en langue baoulé avec deux traductions simultanées, en allemand et en français. Une prose sur l’amour à la sauce locale qui a été bien accueillie par le très nombreux public qui s’est déplacé. C’était l’œuvre d’Alexandre Kouassi. Ce dernier avait déjà séduit avec un conte sur le « Serpent et la Grenouille ». Son débit rapide a très vite plongé les gens dans la forêt où se déroulait l’histoire, que le son des tams-tams enveloppait d’un climat villageois.
Parmi les participants, une surprise : la directrice de la bibliothèque et de l’information du Goethe, Stefanie Kastner, qui s’est emparé avec humour du sujet d’actualité du délestage. Se confondant aux participants, la conceptrice de cette initiative a joué sa partition, jusqu’ à montrer ses talents de saxophoniste lors d’un mini concert live.
La création d’un blog pour éventuellement accueillir toutes les contributions littératures est en ce moment à l’étude.
Fortuné Bationo