Grand-Bassam est l’une des villes du littoral, les plus menacées par l’érosion côtière du fait de la texture de son sol ( sol sableux). Si l’on n’y prend garde, dans un futur proche, ce sont des villages et quartiers de cette localité qui risquent d’être engloutis par la mer. Il faut près de 850 millions de Fcfa pour les travaux de recherche scientifique, et 40 milliards de Fcfa pour sauver le département dans sa partie maritime. Au regard du danger qui guette la cité balnéaire, le conseil général de la localité a commandé une étude portant sur l’impact de l’érosion côtière sur cette ville. Jeudi, à l’occasion de la première session de l’année 2010 de la collectivité, les travaux de l’étude ont été restitués par l’expert Cedric Lombardeau, conseiller spécial, auprès du président de la République, chargé des affaires environnementales et spatiales. Il est assisté du Dr Sery Bayé Roger enseignant-chercheur à l’institut national polytechnique Félix Houphouet-Boigny. Cédric Lombardeau a souligné que Grand-Bassam, contrairement aux autres villes côtières, constitue l’un des points faibles du littoral de Côte d’Ivoire. Sa texture est caractérisée par un sol sableux. Innocent Akoï Kacou, président du conseil général de Grand-Bassam soutient que le plus important, c’est de trouver des financements pour récréer le département. A cet important projet, s’ajoute l’ouverture prochaine du centre des sapeurs pompiers de Bonoua pour faire face aux nombreux accidents de la circulation qui surviennent sur les routes et les plages. Des dons de matériels médicaux ont été faits à l’hôpital de Grand-Bassam et le centre de santé communautaire de Bongo.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam