La secrétaire nationale du Rdr chargée de la Solidarité, Anne Oulotto, était, hier, face à la presse pour faire le bilan des trois journées de commémoration à l’honneur des victimes des événements des 24, 25 et 26 mars 2004. Elle s’est satisfaite de la mobilisation des militants et responsables du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) aux côtés des victimes et de leurs parents. Pour donner un cachet particulier à l’événement, soutient la présidente du comité d’organisation de ces événements, ce sont toutes les victimes des dix années de règne du régime de la Réfondation qui ont été pleurées et honorées. Elle n’est pas allée avec le dos de la cuillère pour adresser de piques à la formation politique de Laurent Gbagbo qu’elle a qualifiée sans commune mesure de parti de «sorciers» qui se délecte de la misère des Ivoiriens.
«Je suis convaincu que ceux qui nous dirigent sont des sorciers politiques. Le Fpi est un parti de sorciers. Ses responsables ont transporté la sorcellerie dans le champ politique. Il faut donc combattre ces sorciers politiques comme on combat les sorciers. Sinon nous nous exposons à un réel danger avec le Fpi. Il faut que tous les Ivoiriens épris de paix et de démocratie se mettent ensemble pour combattre les sorciers politiques», a-t-elle vertement exhorté. Et de fulminer: «Loin d’être un régime démocratique, le régime Fpi est une dictature. La conséquence de cette dictature sur la vie des Ivoiriens et sur des populations, c’est ce mal-être généralisé dont nous sommes tous des victimes aujourd’hui. Ce mal-être généralisé se caractérise par les violations graves des droits de l’Homme, par les milliers de morts, par la mauvaise gouvernance, par la paupérisation galopante, par les déchets toxiques, par le délestage, par la pénurie d’eau…».
Elle a prévenu que les victimes du régime de la Refondation ne passeront par pertes et profits. Elle a réaffirmé que le Rhdp a saisi le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon, aux fins d’actionner la justice internationale pour punir les auteurs des tueries et autres violations graves des droits de l’Homme.
«Nous sommes déterminés à nous battre jusqu’au bout de ce combat. Il faut faire en sorte que l’impunité en Côte d’Ivoire prenne fin. Et que les responsabilités soient situées pour que tous ceux qui ont commis ces actes ignobles paient. Ce n’est pas de la vengeance mais notre démarche s’inscrit dans la norme des choses pour que nous puissions aboutir à un Etat normal. Il faut que des sanctions soient prises pour que plus jamais l’on assiste à de telles absurdités. Il faut que ceux qui ont fait cela sachent que donner la mort à autrui est proscrit. De tels actes ne peuvent prospérer qu’en sorcellerie», a indiqué la porte-parole du candidat du Rdr, Alassane Dramane Ouattara.
Lorsqu’elle apprend que le commissaire, Ange Kessy, a adressé une convocation au président du directoire du Rhdp, Djédjé Mady, pour l’entendre sur les événements de Daloa, Gagnoa, Divo et Abidjan, elle prévient que si un seul cheveu du secrétaire général du Pdci est touché, les militants ne répondront plus de leurs actes. «Que tous ceux qui ont tué soient entendus», a-t-elle suggéré au commissaire, Ange Kessy. Et de marteler: «Aucun peuple ne peut rester éternellement embrigadé. Tôt ou tard, ça va péter un jour. Même le régime d’Hitler a eu sa fin».
K. Marras. D
«Je suis convaincu que ceux qui nous dirigent sont des sorciers politiques. Le Fpi est un parti de sorciers. Ses responsables ont transporté la sorcellerie dans le champ politique. Il faut donc combattre ces sorciers politiques comme on combat les sorciers. Sinon nous nous exposons à un réel danger avec le Fpi. Il faut que tous les Ivoiriens épris de paix et de démocratie se mettent ensemble pour combattre les sorciers politiques», a-t-elle vertement exhorté. Et de fulminer: «Loin d’être un régime démocratique, le régime Fpi est une dictature. La conséquence de cette dictature sur la vie des Ivoiriens et sur des populations, c’est ce mal-être généralisé dont nous sommes tous des victimes aujourd’hui. Ce mal-être généralisé se caractérise par les violations graves des droits de l’Homme, par les milliers de morts, par la mauvaise gouvernance, par la paupérisation galopante, par les déchets toxiques, par le délestage, par la pénurie d’eau…».
Elle a prévenu que les victimes du régime de la Refondation ne passeront par pertes et profits. Elle a réaffirmé que le Rhdp a saisi le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon, aux fins d’actionner la justice internationale pour punir les auteurs des tueries et autres violations graves des droits de l’Homme.
«Nous sommes déterminés à nous battre jusqu’au bout de ce combat. Il faut faire en sorte que l’impunité en Côte d’Ivoire prenne fin. Et que les responsabilités soient situées pour que tous ceux qui ont commis ces actes ignobles paient. Ce n’est pas de la vengeance mais notre démarche s’inscrit dans la norme des choses pour que nous puissions aboutir à un Etat normal. Il faut que des sanctions soient prises pour que plus jamais l’on assiste à de telles absurdités. Il faut que ceux qui ont fait cela sachent que donner la mort à autrui est proscrit. De tels actes ne peuvent prospérer qu’en sorcellerie», a indiqué la porte-parole du candidat du Rdr, Alassane Dramane Ouattara.
Lorsqu’elle apprend que le commissaire, Ange Kessy, a adressé une convocation au président du directoire du Rhdp, Djédjé Mady, pour l’entendre sur les événements de Daloa, Gagnoa, Divo et Abidjan, elle prévient que si un seul cheveu du secrétaire général du Pdci est touché, les militants ne répondront plus de leurs actes. «Que tous ceux qui ont tué soient entendus», a-t-elle suggéré au commissaire, Ange Kessy. Et de marteler: «Aucun peuple ne peut rester éternellement embrigadé. Tôt ou tard, ça va péter un jour. Même le régime d’Hitler a eu sa fin».
K. Marras. D
