Les signataires de l’APO se retrouvent en terre burkinabé pour relancer le processus de paix fortement ébranlé par des inquiétudes exprimées de part et d’autre.
Le Premier ministre est arrivé mercredi à Ouagadougou pour rencontrer le médiateur dans la crise ivoirienne, le président burkinabè Blaise Compaoré.
Guillaume Soro a retrouvé M. Compaoré à la mi-journée au palais présidentiel. Rien n’a filtré de leur entretien.
Les priorités sont de « reprendre au plus vite » le processus électoral en vue d'une liste électorale définitive et d'appliquer l'accord de paix signé fin 2008, prévoyant le désarmement des FN et l'unicité des caisses de l'Etat, a déclaré à l'AFP le représentant spécial à Abidjan du Facilitateur, Boureïma Badini. Le Premier ministre devrait rester dans la capitale burkinabé pour assister à la cérémonie des Coras.
Le chef du gouvernement sera suivi au pays des Hommes intègres par le président de la République qui doit rencontrer aujourd'hui son homologue burkinabé à Bobo-Dioulasso (365 km à l'ouest de Ouagadougou).
Le principe de ces rendez-vous inattendus aurait été arrêté par les deux chefs d'Etats lundi. Même si aucun ordre du jour n'a été rendu public, les rencontres annoncent un recadrage du processus de sortie de crise qui patine quelques peu. En dehors des cadres officiels de concertation prévus par l'Apo (CEA et CPC), les signataires devraient ainsi aborder avec le président burkinabé les questions qui polarisent depuis quelques jours une certaine tension entre les Forces nouvelles de Guillaume Soro et le camp présidentiel via le Front populaire ivoirien(FPI). Il est vrai que les deux camps expriment beaucoup d'inquiétude au moment où le pays négocie le dernier tournant vers les élections. Celles-ci portent notamment sur les processus militaire et électoral. Puisque les deux parties ont réaffirmé leur volonté de conduire l'Apo à son terme, l'on peut donc s'attendre à un nouveau consensus sur les leviers à actionner pour relancer le contentieux après la crise de confiance née de « l'affaire des 429.000 enrôlés », et accélérer la mise en œuvre du volet militaire de l'accord, l'Apo IV. Il faut toutefois noter que le contact n’a jamais été rompu entre les deux têtes de l’exécutif ivoirien.
Après le ballet des émissaires, les deux partenaires de l’APO devraient se retrouver très bientôt en tête à tête pour mettre au point un plan cohérent de relance du processus devant conduire aux élections.
Kesy B. Jacob
Le Premier ministre est arrivé mercredi à Ouagadougou pour rencontrer le médiateur dans la crise ivoirienne, le président burkinabè Blaise Compaoré.
Guillaume Soro a retrouvé M. Compaoré à la mi-journée au palais présidentiel. Rien n’a filtré de leur entretien.
Les priorités sont de « reprendre au plus vite » le processus électoral en vue d'une liste électorale définitive et d'appliquer l'accord de paix signé fin 2008, prévoyant le désarmement des FN et l'unicité des caisses de l'Etat, a déclaré à l'AFP le représentant spécial à Abidjan du Facilitateur, Boureïma Badini. Le Premier ministre devrait rester dans la capitale burkinabé pour assister à la cérémonie des Coras.
Le chef du gouvernement sera suivi au pays des Hommes intègres par le président de la République qui doit rencontrer aujourd'hui son homologue burkinabé à Bobo-Dioulasso (365 km à l'ouest de Ouagadougou).
Le principe de ces rendez-vous inattendus aurait été arrêté par les deux chefs d'Etats lundi. Même si aucun ordre du jour n'a été rendu public, les rencontres annoncent un recadrage du processus de sortie de crise qui patine quelques peu. En dehors des cadres officiels de concertation prévus par l'Apo (CEA et CPC), les signataires devraient ainsi aborder avec le président burkinabé les questions qui polarisent depuis quelques jours une certaine tension entre les Forces nouvelles de Guillaume Soro et le camp présidentiel via le Front populaire ivoirien(FPI). Il est vrai que les deux camps expriment beaucoup d'inquiétude au moment où le pays négocie le dernier tournant vers les élections. Celles-ci portent notamment sur les processus militaire et électoral. Puisque les deux parties ont réaffirmé leur volonté de conduire l'Apo à son terme, l'on peut donc s'attendre à un nouveau consensus sur les leviers à actionner pour relancer le contentieux après la crise de confiance née de « l'affaire des 429.000 enrôlés », et accélérer la mise en œuvre du volet militaire de l'accord, l'Apo IV. Il faut toutefois noter que le contact n’a jamais été rompu entre les deux têtes de l’exécutif ivoirien.
Après le ballet des émissaires, les deux partenaires de l’APO devraient se retrouver très bientôt en tête à tête pour mettre au point un plan cohérent de relance du processus devant conduire aux élections.
Kesy B. Jacob