U-Roy est sans doute l’une des figures emblématiques de la musique reggae mondiale. Depuis les années 1960, il fait le bonheur des fans de ce genre musical. A 70 ans, le ‘’Daddy’’ est annoncé pour deux concerts exclusifs à Abidjan. Il arrive ce soir à 17 h. Mais, qui est U-Roy ?
On se souvient encore des pas de danse exécutés lors d’une virée nocturne sur la chanson ‘’Go there natty dread’’. Cette musique rythmée à la jamaïcaine avec un beat de dance floor ou dance hall. Une chanson qui a fait et continue de faire swinguer les mélomanes du monde entier. Ce ‘’son’’ qui est balancé lorsque le disc-jockey sent que sa piste de danse se vide, règne depuis plus de trente ans ans. 40 ans que ‘’l’enfant de Kingstown’’ ‘’scratch’’ sa platine et 40 ans que ça plaît. Le secret d’un tel succès, seul U-Roy, affectueusement appelé ‘’Daddy’’ le sait. Et, rien ne semble l’arrêter, même pas le poids de l’âge.
Un amour pour la musique
Né Ewart Beckford le 21 septembre 1942 à Jones Town en Jamaïque, U-Roy a aujourd’hui 70 ans. Deejay reggae jamaïcain, il est également connu sous les noms de The Originator, Hugh Roy ou Daddy U-Roy, en raison de son statut de “parrain” du style deejay. Sa carrière musicale commence en 1961, lors des différents sound-systems. C’est de son amour pour la musique, qu’est née une envie de chanter. « Lorsque j’étais jeune, j’adorais la musique. Je connaissais toutes les chansons qui étaient jouées à la radio et je les chantais tout le temps. C’est ce qui m’a poussé, en grandissant, à devenir deejay », révèle-t-il. Le rôle du deejay consiste à enchaîner des morceaux durant la soirée, à lâcher une phrase ou deux pour que la transition entre deux morceaux se fasse de la manière la plus fluide et naturelle possible. Cette nouvelle forme d’expression chantée est l’une des sources d’une grande partie de la culture musicale actuelle, à savoir, toutes les branches Rap, Dub, Dance hall et même Jungle. « Il y a un deejay que j’adorais écouter à l’époque. A savoir Count Machuki. C’est lui qui me donna l’inspiration», affirme ‘’Daddy’’. Avec U-Roy comme Deejay, le sound system devient extraordinairement populaire et il connaît la célébrité. ‘’The Originator’’ enregistre pour la première fois ‘’Dynamic Fashion Way’’ en 1969. Il travaille par la suite avec Lee Perry, Peter Tosh, Bunny Lee et Lloyd Daley. En 1970, le chanteur jamaïcain John Holt remarque la technique de U-Roy avec qui il décide de collaborer. Ensuite, en travaillant avec Duke Reid, la renommée de U-Roy s’accroît, notamment avec une série de singles historiques, incluant ‘’Wake the Town’’ et ‘’Wear You to the Ball’’. Le succès de U-Roy perdure tout au long des années 1970.
Un persévérant
De 1973 à 1975, il quitte la Jamaïque pour rejoindre sa mère installée en Angleterre. A son retour en 1975, il créé son sound-system, King Stur gav et continue de révéler de nouveaux deejays jusqu’au début des années 1980. La Côte d’Ivoire découvre alors l’artiste avec l’album ‘’Natty rebel’’ sur lequel figure le titre ‘’Go there natty dread’’ qui est un véritable tube planétaire. Avec son Sound system, le parrain du style deejay se produit dans le monde entier surtout aux Etats-Unis. Mais au-delà de son succès, il a connu des moments difficiles qui lui ont permis d’avoir sa propre vision de la vie.
U-Roy est un adepte du ‘’suffering people movment’’ (le changement des gens qui souffrent). Il ne voit aucun inconvénient au fait que durant des moments de difficultés, l’homme fasse tout pour joindre les deux bouts. « Quand tu es jeune et que tu dois commencer quelque chose pour toi, pour ta survie, pour la famille ou pour t’habiller, tu dois faire ce qui est mieux pour toi-même », explique-t-il pour justifier le comportement de nombreux deejays, qui chantaient sur des versions instrumentales des chansons pour vendre leur disque dans la rue. « Ce qu’ils faisaient, relate-t-il, ils mettaient leurs musiques sur leurs mobylettes afin de les vendre ». Aussi, du haut de ses 70 ans, il espère en la vie. « La plupart du temps, on ne sait pas ce que le futur va nous apporter… c’est devant nous. On ne l’a pas encore atteint », approuve-t-il. Aujourd’hui, l’influence de U-Roy sur la musique jamaïcaine voire mondiale est palpable. Environ 70% des artistes vocaux jamaïcains actuels sont des deejays contre seulement 30% de chanteurs. Ce style deejay-reggae est considéré comme l’un des pères du rap (pour la partie vocale). Au Daddy donc, respect.
Sanou Amadou (stagiaire) avec Francereggae.com
On se souvient encore des pas de danse exécutés lors d’une virée nocturne sur la chanson ‘’Go there natty dread’’. Cette musique rythmée à la jamaïcaine avec un beat de dance floor ou dance hall. Une chanson qui a fait et continue de faire swinguer les mélomanes du monde entier. Ce ‘’son’’ qui est balancé lorsque le disc-jockey sent que sa piste de danse se vide, règne depuis plus de trente ans ans. 40 ans que ‘’l’enfant de Kingstown’’ ‘’scratch’’ sa platine et 40 ans que ça plaît. Le secret d’un tel succès, seul U-Roy, affectueusement appelé ‘’Daddy’’ le sait. Et, rien ne semble l’arrêter, même pas le poids de l’âge.
Un amour pour la musique
Né Ewart Beckford le 21 septembre 1942 à Jones Town en Jamaïque, U-Roy a aujourd’hui 70 ans. Deejay reggae jamaïcain, il est également connu sous les noms de The Originator, Hugh Roy ou Daddy U-Roy, en raison de son statut de “parrain” du style deejay. Sa carrière musicale commence en 1961, lors des différents sound-systems. C’est de son amour pour la musique, qu’est née une envie de chanter. « Lorsque j’étais jeune, j’adorais la musique. Je connaissais toutes les chansons qui étaient jouées à la radio et je les chantais tout le temps. C’est ce qui m’a poussé, en grandissant, à devenir deejay », révèle-t-il. Le rôle du deejay consiste à enchaîner des morceaux durant la soirée, à lâcher une phrase ou deux pour que la transition entre deux morceaux se fasse de la manière la plus fluide et naturelle possible. Cette nouvelle forme d’expression chantée est l’une des sources d’une grande partie de la culture musicale actuelle, à savoir, toutes les branches Rap, Dub, Dance hall et même Jungle. « Il y a un deejay que j’adorais écouter à l’époque. A savoir Count Machuki. C’est lui qui me donna l’inspiration», affirme ‘’Daddy’’. Avec U-Roy comme Deejay, le sound system devient extraordinairement populaire et il connaît la célébrité. ‘’The Originator’’ enregistre pour la première fois ‘’Dynamic Fashion Way’’ en 1969. Il travaille par la suite avec Lee Perry, Peter Tosh, Bunny Lee et Lloyd Daley. En 1970, le chanteur jamaïcain John Holt remarque la technique de U-Roy avec qui il décide de collaborer. Ensuite, en travaillant avec Duke Reid, la renommée de U-Roy s’accroît, notamment avec une série de singles historiques, incluant ‘’Wake the Town’’ et ‘’Wear You to the Ball’’. Le succès de U-Roy perdure tout au long des années 1970.
Un persévérant
De 1973 à 1975, il quitte la Jamaïque pour rejoindre sa mère installée en Angleterre. A son retour en 1975, il créé son sound-system, King Stur gav et continue de révéler de nouveaux deejays jusqu’au début des années 1980. La Côte d’Ivoire découvre alors l’artiste avec l’album ‘’Natty rebel’’ sur lequel figure le titre ‘’Go there natty dread’’ qui est un véritable tube planétaire. Avec son Sound system, le parrain du style deejay se produit dans le monde entier surtout aux Etats-Unis. Mais au-delà de son succès, il a connu des moments difficiles qui lui ont permis d’avoir sa propre vision de la vie.
U-Roy est un adepte du ‘’suffering people movment’’ (le changement des gens qui souffrent). Il ne voit aucun inconvénient au fait que durant des moments de difficultés, l’homme fasse tout pour joindre les deux bouts. « Quand tu es jeune et que tu dois commencer quelque chose pour toi, pour ta survie, pour la famille ou pour t’habiller, tu dois faire ce qui est mieux pour toi-même », explique-t-il pour justifier le comportement de nombreux deejays, qui chantaient sur des versions instrumentales des chansons pour vendre leur disque dans la rue. « Ce qu’ils faisaient, relate-t-il, ils mettaient leurs musiques sur leurs mobylettes afin de les vendre ». Aussi, du haut de ses 70 ans, il espère en la vie. « La plupart du temps, on ne sait pas ce que le futur va nous apporter… c’est devant nous. On ne l’a pas encore atteint », approuve-t-il. Aujourd’hui, l’influence de U-Roy sur la musique jamaïcaine voire mondiale est palpable. Environ 70% des artistes vocaux jamaïcains actuels sont des deejays contre seulement 30% de chanteurs. Ce style deejay-reggae est considéré comme l’un des pères du rap (pour la partie vocale). Au Daddy donc, respect.
Sanou Amadou (stagiaire) avec Francereggae.com