Au moment où le président de la Coordination nationale des victimes de déchets toxiques (CNVDT), Claude Gohourou, annonce pompeusement que « la reprise de l’indemnisation est pour le 6 avril au même endroit », plusieurs associations de victimes crient à la fraude. C’est le cas de Charles Koffi, président du Réseau national des droits des victimes de déchets toxiques en Côte d’Ivoire (RENAVID-CI), qui a intenté un procès, s’ouvre pour décider de la mise sous séquestre ou non des 22,5 milliards de FCFA ? eu égard aux 3 semaines d’indemnisation jugée ‘’catastrophiques’’ par les victimes elles-mêmes.
« Gohourou n’est plus digne de confiance malgré mon chèque, je n’arrive pas à entrer en possession de mon argent » ou encore «Gohourou et ses hommes falsifient les papiers pour ne payer que ses camarades, c’est une véritable catastrophe, il faut que l’Etat de Côte d’Ivoire soit plus regardant sur le processus d’indemnisation ». Ces différentes complaintes proviennent des victimes de déchets qui, suite à nos publications sur le sujet ne cessent de nous interpeller et montrer « leur grande déception » face à ce qu’elles qualifient ‘’de « désordre organisé » par Gohourou pour se sucrer sur leur dos. En effet, ces victimes ne décolèrent pas d’autant plus que le processus d’indemnisation a été interrompu pendant que, Charles Koffi, président du RENADVDT-CI estime que seulement 700 victimes sur les 29.640 ont été indemnisées. Cela n’empêche pas Gohourou Ziallo Claude de jurer ses grands dieux que le processus est en marche et que « 20.000 victimes ont reçu leurs chèques pour passer à la caisse ». En tout état de cause, les multiples plaintes prouvent que « Gohourou est dans la logique de la fausseté », selon Charles Koffi. C’est dans cette atmosphère que s’ouvre un procès au Palais de justice d’Abidjan. Un procès de trop ? Certainement pas car pour mérite de déterminer la suite du processus d’indemnisation et éclairer la lanterne de l’opinion et internationale. Il est pertinent de rappeler à cet effet que le procès en date du 04 décembre au Palais de justice d’Abidjan avait déterminé le processus d’indemnisation en cours actuellement en donnant compétence à Gohourou pour le conduire. La suite on la connaît, plusieurs victimes ne reconnaissent plus Gohourou comme leur interlocuteur auprès des avocats du cabinet Leigh Day & Co. De sources dignes de foi, il se dit qu’un détournement de 3 milliards de FCFA a été constaté sur les 22,5 milliards de l’indemnisation des victimes. Autant d’actes n’incitent pas à la sérénité et à l’optimisme. C’est pourquoi l’argent doit être confié aux avocats des victimes.
Williams Arthur Prescot
Photo : Charles Koffi
Légende : Gohourou et les victimes ne regardent plus dans la même direction.
« Gohourou n’est plus digne de confiance malgré mon chèque, je n’arrive pas à entrer en possession de mon argent » ou encore «Gohourou et ses hommes falsifient les papiers pour ne payer que ses camarades, c’est une véritable catastrophe, il faut que l’Etat de Côte d’Ivoire soit plus regardant sur le processus d’indemnisation ». Ces différentes complaintes proviennent des victimes de déchets qui, suite à nos publications sur le sujet ne cessent de nous interpeller et montrer « leur grande déception » face à ce qu’elles qualifient ‘’de « désordre organisé » par Gohourou pour se sucrer sur leur dos. En effet, ces victimes ne décolèrent pas d’autant plus que le processus d’indemnisation a été interrompu pendant que, Charles Koffi, président du RENADVDT-CI estime que seulement 700 victimes sur les 29.640 ont été indemnisées. Cela n’empêche pas Gohourou Ziallo Claude de jurer ses grands dieux que le processus est en marche et que « 20.000 victimes ont reçu leurs chèques pour passer à la caisse ». En tout état de cause, les multiples plaintes prouvent que « Gohourou est dans la logique de la fausseté », selon Charles Koffi. C’est dans cette atmosphère que s’ouvre un procès au Palais de justice d’Abidjan. Un procès de trop ? Certainement pas car pour mérite de déterminer la suite du processus d’indemnisation et éclairer la lanterne de l’opinion et internationale. Il est pertinent de rappeler à cet effet que le procès en date du 04 décembre au Palais de justice d’Abidjan avait déterminé le processus d’indemnisation en cours actuellement en donnant compétence à Gohourou pour le conduire. La suite on la connaît, plusieurs victimes ne reconnaissent plus Gohourou comme leur interlocuteur auprès des avocats du cabinet Leigh Day & Co. De sources dignes de foi, il se dit qu’un détournement de 3 milliards de FCFA a été constaté sur les 22,5 milliards de l’indemnisation des victimes. Autant d’actes n’incitent pas à la sérénité et à l’optimisme. C’est pourquoi l’argent doit être confié aux avocats des victimes.
Williams Arthur Prescot
Photo : Charles Koffi
Légende : Gohourou et les victimes ne regardent plus dans la même direction.