Le chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, était hier au Burkina Faso, chez son homologue Blaise Compaoré. Rentré dans la soirée, il a déclaré que sa démarche vise à redynamiser le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire. Le président de la République, M. Laurent Gbagbo, s’est engagé à redonner un coup d’accélérateur au processus de paix. Qui a connu des blocages et des scènes de violence. Dans ses efforts de remettre le train sur les rails, il consacre son temps à prendre les avis des uns et des autres. C’est donc dans cette optique, qu’il s’est rendu hier à Bobo Dioulasso pour s’entretenir avec son homologue Blaise Compaoré, président du Burkina Faso et facilitateur dans la crise ivoirienne. Il est revenu à 19h 25 à bord d’un vol d’Air Ivoire. A sa descente d’avion, il a été accueilli par le chef d’état major, le général Philippe Mangou et s’est confié à la presse pour expliquer l’objet de son déplacement. “Je n’ai pas de déclaration fracassante. Je vais vous expliquer seulement ma démarche. Nous avons connu dans la sortie de crise un pic de violence et quelques blocages. C’est mon devoir de faire redémarrer la machine. Alors j’ai reçu une délégation des Forces nouvelles, il y a deux jours. Aujourd’hui j’ai parlé avec le facilitateur. Après les fêtes, je vais parler avec le Premier ministre et nous allons redémarrer la machine. Donc je prends les avis des uns et des autres, moi-même je donne mon point de vue pour relancer la machine pour qu’on en sorte. C’est pourquoi je vous ai dit qu’on va voir la fin du film”. Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
Politique Publié le vendredi 2 avril 2010 | Notre Voie