Félicien Sékongo, concernant l’application de l’Apo : “Les FN s’attaqueront avec énergie aux difficultés”

Le porte-parole des Forces nouvelles, Félicien Sékongo, a fait une autre sortie hier, à Bouaké. Cette fois, pour réaffirmer l’« attachement indéfectible » de l’ex-rébellion à l’Accord politique de Ouagadougou (Apo). Comparant à des « soubresauts liés à la compréhension et à la mise en œuvre de l’Accord » les récents débats qui ont eu lieu notamment sur la question du désarmement, il a soutenu que l’Apo est bel et bien vivant. Avant de dire toute leur détermination à voir ledit accord aller jusqu’au bout. « Les Forces nouvelles entendent agir avec la détermination, le même défi qui les a caractérisées depuis le début, avec les audiences foraines, la reconstitution des registres d’état civil perdus ou détruits, l’identification et la publication de la liste électorale provisoire pour arriver à l’organisation des élections dans la transparence », a-t-il rassuré puis d’ajouter, se voulant plus convaincant : « elles (les Fn, ndlr) s’attaqueront avec la même énergie aux difficultés qui se poseront, toujours dans un esprit de concertation ». L’intervenant a salué l’initiative du président de la République, Laurent Gbagbo et du Premier ministre, Guillaume Soro, qui se sont concertés avec le Facilitateur, Blaise Compaoré, en vue d’aplanir les différends. Il a invité les Ivoiriens à plus de responsabilité dans la gestion de la crise afin qu’ils ne deviennent pas la « risée internationale ». Cela, en mettant tout en œuvre pour que l’Apo puisse apporter la paix que les précédents accords n’ont pas pu donner. Et, de faire part de son optimisme quant à un aboutissement heureux : « d’une part, grâce à la baraka d’un médiateur chevronné (…) D’autre part, le courage, le sens élevé de la recherche du consensus par une concertation permanente du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Secrétaire général des Forces nouvelles ». « Tous ces efforts conjugués, s’est-il convaincu, devraient participer à convaincre les Ivoiriens de l’irréversibilité du processus de sortie de crise tel que défini par les dispositions de l’Apo ». Et de prévenir : « En toute sincérité, si l’Apo échoue, la Côte d’Ivoire, notre seul et unique pays, sera sujet à la banalisation et à la raillerie du monde entier et connaîtra une situation apocalyptique ».

Bamba K. Inza (Stagiaire)