C’est l’histoire d’un fils récalcitrant qui sème le désordre et terrorise ses parents. Aîné d’une famille de quatre enfants, Djè Bi Trazié Richard, maltraite ses parents. A 24 ans c’est un bon à rien. Son père, Irié Bi Djè, tôlier soudeur de 46 ans, explique le calvaire qu’il vit. «Courant 2003, pendant que nous habitions Siporex (Yopougon), mon fils (Richard, ndlr) cassait tout chez moi. Pour un oui ou pour un non il se mettait à casser tout à la maison. Une fouille dans mes affaires a permis de découvrir des boulettes de cannabis soigneusement dissimulées dans mon placard», affirme M. Irié, indiquant que son fils n’a fait aucune difficulté à les reconnaître. Selon lui, son petit n’a pas cessé de consommer du cannabis. Au fil du temps, Richard prend goût à « l’herbe ». En 2004, raconte Irié Bi, pour éviter que son fils sombre dans la dépendance de la drogue, il quitte Siporex pour prendre quartier à «Pays-Bas». C’est un bidonville de la commune de Yopougon. Mais, Richard ne change pas de comportement. Pis, il défie son père en venant vivre sous le toit familial avec sa copine. «Il couchait avec elle dans mon salon. Je l’ai sermonné plus d’une fois. Mais, rien n’a changé. Il me disait des insanités en ces termes : ce n’est pas ce que tu fais d’habitude avec ma mère et tu m’en empêches ! Chaque fois, il violente tout le monde y compris moi et sa mère », ajoute l’artisan qui se réfugie en juin 2007 au quartier Maternité (Attécoubé ». Selon lui, il voulait se mettre à l’abri des sottises de son fils timbré. Peine perdue, Richard démasque la nouvelle habitation de son père. Il s’installe à nouveau au domicile familial. Croyant bien faire, Irié Bi décide de donner à l’aîné de ses enfants 10.000 Fcfa par mois comme argent de poche. Mais Richard continue de mépriser ses parents et leur profère des menaces de mort. «Il utilisait des termes du genre : Je vais vous tuer et on va vous mettre dans le journal Soir Info. Vos mères c… ! En décembre 2009, il a débarqué à mon domicile. Dans un état de toxicomane, il a exigé et obtenu la somme de 8.000Fcfa. Avant de quitter les lieux, il m’a porté main », indique le vieil homme.
Richard, un véritable cancre !
Le calvaire de ses géniteurs atteint le pic en 2010 où Richard devenu dealer reconnu, vocifère contre ses parents. Entre-temps, la copine du vaurien accouche. «C’est moi qui payait les ordonnances. Comme si cela ne suffisait pas, il exigeait que je lui donne de l’argent. Ce que je faisais pour éviter que mon intégrité physique et celle des membres de ma famille ne soient atteintes », souligne Irié apeuré et écœuré par son enfant qu’il qualifie de « méconnaissable ». Las, le vieil homme porte plainte au commissariat de police du 10ème arrondissement. Appréhendé, Richard ne fait aucune difficulté pour reconnaître les faits de vente, consommation de cannabis et de menaces verbales de mort contre le plaignant. A la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, le 17 mars, le prévenu confirme les accusations devant le juge. «Vous êtes poursuivi pour les faits d’infraction à la législation sur les stupéfiants (vente et consommation) de cannabis suivies de menaces verbales de mort », fait remarquer le magistrat. L’accusé répond machinalement : « Oui, je reconnais les faits qui me sont reprochés ». Ainsi, sur la base de ses aveux, le tribunal condamne à Richard à 5 ans fermes assortis d’une amende de 200.000 Fcfa.
Bahi K.
Richard, un véritable cancre !
Le calvaire de ses géniteurs atteint le pic en 2010 où Richard devenu dealer reconnu, vocifère contre ses parents. Entre-temps, la copine du vaurien accouche. «C’est moi qui payait les ordonnances. Comme si cela ne suffisait pas, il exigeait que je lui donne de l’argent. Ce que je faisais pour éviter que mon intégrité physique et celle des membres de ma famille ne soient atteintes », souligne Irié apeuré et écœuré par son enfant qu’il qualifie de « méconnaissable ». Las, le vieil homme porte plainte au commissariat de police du 10ème arrondissement. Appréhendé, Richard ne fait aucune difficulté pour reconnaître les faits de vente, consommation de cannabis et de menaces verbales de mort contre le plaignant. A la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, le 17 mars, le prévenu confirme les accusations devant le juge. «Vous êtes poursuivi pour les faits d’infraction à la législation sur les stupéfiants (vente et consommation) de cannabis suivies de menaces verbales de mort », fait remarquer le magistrat. L’accusé répond machinalement : « Oui, je reconnais les faits qui me sont reprochés ». Ainsi, sur la base de ses aveux, le tribunal condamne à Richard à 5 ans fermes assortis d’une amende de 200.000 Fcfa.
Bahi K.