Le président national de jeunes républicains, Karamoko Yayoro, juge que le moment est venu de mettre à la touche le régime Fpi, qui a, selon lui, montré ses limites.
Annoncée pour le 15 mai, le président de la jeunesse du Rdr, Karamoko Yayoro, tient, comme à la prunelle de ses yeux, à la marche des jeunes de l’opposition pour libérer, selon eux, le pays. Pour accorder toutes les chances de réussite à la manifestation, il a engagé hier, une campagne de sensibilisation et d’explication auprès des jeunes de son parti. La première journée de la caravane a été consacrée aux villes d’Agboville et d’Anyama. Dans la capitale de l’Agneby et la cité de la cola, le patron des jeunes de la rue Lepic n’a pas fait la fine bouche pour remobiliser et mettre en ordre de bataille les troupes. Pour lui, le temps des grandes batailles a sonné. «Nous nous apprêtons pour engager la bataille finale. Il était nécessaire de venir constater l’état d’esprit des militants. Nous sommes convaincus que tant que Laurent Gbagbo est au pouvoir, les obstacles ne finiront pas dans le processus électoral. Son rôle, c’est de les fabriquer. Et nous nous devons de les enlever pour obtenir des élections, un pouvoir légitime et la démocratie. Il est temps de les arracher à Gbagbo », a-t-il galvanisé. Tout en soulignant que la lutte ne sera pas de tout repos. C’est dans un combat acharné, a-t-il précisé, que nous allons avoir une date, la tenue et mêmes les résultats des élections. Le directeur national de campagne adjoint chargé de la jeunesse d’ADO a estimé, en effet, que des moments cruciaux attendent les jeunes de l’opposition. «Le peuple souffre et les refondateurs se sucrent sur son dos. Ils ne veulent pas d’élections. Mais nous sommes fatigués d’un régime incompétent incapable de la moindre prévision. Nous ne pouvons plus accepter de vivre sous la dictée et les mensonges du Fpi. La dictature doit prendre fin. Gbagbo a démontré ses limites pour gouverner la Côte d’Ivoire. Il doit être mis maintenant dehors. Et c’est à nous de prendre la tête du combat », a-t-il recommandé. Selon lui, le devoir de démocratisation du pays, après que les parents ont conquis l’indépendance et le multipartisme, s’impose à la jeunesse ivoirienne. «Il faut que le cycle de la violence installé par le pouvoir s’arrête. Il ne faut plus que nous cédions à la peur. Nous devons tuer ce sentiment en nous pour sortir massivement le 15 mai et dire à Laurent Gbagbo « trop c’est trop ». Ce jour, nous devons faire une démonstration de force. Nous allons exiger des élections express avec ou sans Gbagbo », a-t-il exhorté. Le croisement populaire sur la liste électorale, réclamé sans relâche par la mouvance présidentielle, n’a pas échappé à Karamoko Yayoro. Pour lui, le refus de l’opposition doit être ferme pour que Laurent Gbagbo sache, a-t-il dit, qu’il n’est pas seul sur la scène politique en Côte d’Ivoire. Il a, à cet effet, conseillé le retour des comités de veille de son parti sur le contentieux électoral et le renforcement des structures pour le sprint final vers le palais présidentiel. Le président du Rjr et ses camarades du Rjdp rencontrent aujourd’hui le chef d’état-major, Philippe Mangou, pour lui indiquer, a-t-il expliqué, que les jeunes de l’opposition ne veulent plus être opprimés par les Fds lors de leurs manifestations. La fin du Western ivoirien promet.
Lacina Ouattara
Lg : Le président du Rjr, Karamoko Yayoro, a galvanisé hier ses troupes à Agboville et Anyama.
Annoncée pour le 15 mai, le président de la jeunesse du Rdr, Karamoko Yayoro, tient, comme à la prunelle de ses yeux, à la marche des jeunes de l’opposition pour libérer, selon eux, le pays. Pour accorder toutes les chances de réussite à la manifestation, il a engagé hier, une campagne de sensibilisation et d’explication auprès des jeunes de son parti. La première journée de la caravane a été consacrée aux villes d’Agboville et d’Anyama. Dans la capitale de l’Agneby et la cité de la cola, le patron des jeunes de la rue Lepic n’a pas fait la fine bouche pour remobiliser et mettre en ordre de bataille les troupes. Pour lui, le temps des grandes batailles a sonné. «Nous nous apprêtons pour engager la bataille finale. Il était nécessaire de venir constater l’état d’esprit des militants. Nous sommes convaincus que tant que Laurent Gbagbo est au pouvoir, les obstacles ne finiront pas dans le processus électoral. Son rôle, c’est de les fabriquer. Et nous nous devons de les enlever pour obtenir des élections, un pouvoir légitime et la démocratie. Il est temps de les arracher à Gbagbo », a-t-il galvanisé. Tout en soulignant que la lutte ne sera pas de tout repos. C’est dans un combat acharné, a-t-il précisé, que nous allons avoir une date, la tenue et mêmes les résultats des élections. Le directeur national de campagne adjoint chargé de la jeunesse d’ADO a estimé, en effet, que des moments cruciaux attendent les jeunes de l’opposition. «Le peuple souffre et les refondateurs se sucrent sur son dos. Ils ne veulent pas d’élections. Mais nous sommes fatigués d’un régime incompétent incapable de la moindre prévision. Nous ne pouvons plus accepter de vivre sous la dictée et les mensonges du Fpi. La dictature doit prendre fin. Gbagbo a démontré ses limites pour gouverner la Côte d’Ivoire. Il doit être mis maintenant dehors. Et c’est à nous de prendre la tête du combat », a-t-il recommandé. Selon lui, le devoir de démocratisation du pays, après que les parents ont conquis l’indépendance et le multipartisme, s’impose à la jeunesse ivoirienne. «Il faut que le cycle de la violence installé par le pouvoir s’arrête. Il ne faut plus que nous cédions à la peur. Nous devons tuer ce sentiment en nous pour sortir massivement le 15 mai et dire à Laurent Gbagbo « trop c’est trop ». Ce jour, nous devons faire une démonstration de force. Nous allons exiger des élections express avec ou sans Gbagbo », a-t-il exhorté. Le croisement populaire sur la liste électorale, réclamé sans relâche par la mouvance présidentielle, n’a pas échappé à Karamoko Yayoro. Pour lui, le refus de l’opposition doit être ferme pour que Laurent Gbagbo sache, a-t-il dit, qu’il n’est pas seul sur la scène politique en Côte d’Ivoire. Il a, à cet effet, conseillé le retour des comités de veille de son parti sur le contentieux électoral et le renforcement des structures pour le sprint final vers le palais présidentiel. Le président du Rjr et ses camarades du Rjdp rencontrent aujourd’hui le chef d’état-major, Philippe Mangou, pour lui indiquer, a-t-il expliqué, que les jeunes de l’opposition ne veulent plus être opprimés par les Fds lors de leurs manifestations. La fin du Western ivoirien promet.
Lacina Ouattara
Lg : Le président du Rjr, Karamoko Yayoro, a galvanisé hier ses troupes à Agboville et Anyama.