Il est imprudent de tenir un espace culinaire sans prendre en compte l’aspect hygiénique. Et cette mise en garde, l’Ong mosaïque, engagé dans le social et le développement, en fait l’un de ses chevaux de bataille. Elle attire l’attention de la population sur les risques encourus à consommer dans un environnement malpropre, notamment, les allocodromes situés près des caniveaux, les maquis sales, etc. « Il ne suffit pas de se laver les mains avant de manger pour dire qu’on est propre. Chez certaines vendeuses d’alloco et d’attiéké, on ne prend pas très souvent la peine de bien nettoyer l’espace. Et parfois même, ces commerçantes versent l’eau sale de la vaisselle à proximité. Cette attitude est source de maladie», relève Edouard Anet, coordonnateur général de l’organisation. Il propose que les vendeuses d’alloco et autres soient sensibilisés et encadrés. Il est soutenu dans sa démarche, par sa présidente, Thérèse Kouamé N’Da. Elle va plus loin dans l’action en prévoyant un salon de la gastronomie du 10 au 15 mai à Abidjan qui aura pour thème « Restauration et hygiène alimentaire ». Si l’objectif est d’amener les restaurateurs à être propres, il faut ajouter que ce salon vise aussi à promouvoir la culture culinaire ivoirienne. Ce sera également un cadre d’échanges entre les acteurs des « métiers de la bouche » pour la sécurité alimentaire. Les cuisiniers professionnels vont se mesurer, à cette occasion, en un concours culinaire que les organisateurs ont dénommé « Trophée mosaïque ». Le lancement de cet évènement a été fait au lycée hôtelier, la semaine dernière. Il est placé sous l’égide de la chaîne des rôtisseurs.
Nesmon De Laure (stagiaire)
Nesmon De Laure (stagiaire)