Les yamsois ont été contraints à la marche hier. En effet, les taxis-ville, pour protester contre la dernière hausse des coûts du prix du carburant à la pompe, ont débrayé. Les rares taxis qui circulaient étaient plutôt commis à la surveillance. Ils avaient les phares allumés, les feux de détresse en marche, avec des bandeaux rouges accrochés sur leurs antennes. Les occupants qui étaient sans doute les meneurs du mouvement, empêchaient leurs collègues de travailler. Soit, en dégonflant les pneus de la voiture, ou en les bastonnant.
Une forme de représailles qui a dissuadé tous ceux qui ne voulaient pas s’associer à la grève. Signalons que cette grève n’a pas été lancée par le Collectif des syndicats des chauffeurs et auxiliaires de taxis de Yamoussoukro (Cscaty), dont le secrétaire général, M. Moussa Diarrassouba, dit attendre le mot d’ordre de leurs responsables d’Abidjan.
C’est plutôt, à l’appel d’une association de chauffeurs de taxis que ces derniers ont répondu.
« Nous n’avons pas lancé de grève. Et je vous signale que nous ne sommes pas en grève. Nous attendons le mot d’ordre de nos responsables à Abidjan. La hausse du coût du carburant est un problème national que nous ne pouvons résoudre tout seul à partir de Yamoussoukro», a indiqué M. Diarrassouba. A cet effet, il a invité tous les syndiqués venus s’enquérir de la conduite à tenir à reprendre le travail. Mais jusqu’à 11 heures, l’appel n’avait pas totalement été entendu.
Les… patrouilleurs-manifestants se montrant toujours les maîtres de la rue. Excepté à la gare de Morofé où, à notre passage en fin de matinée, des taxis se mettaient en place pour reprendre le travail. En dehors des taxis, les mini-cars et autres gares routières n’étaient pas concernés par ce débrayage. Aux dernières nouvelles, ce débrayage a favorisé le phénomène des motos taxis. Les prix varient de 300 à 1000 francs selon la distance.
Koffi Kouamé
Une forme de représailles qui a dissuadé tous ceux qui ne voulaient pas s’associer à la grève. Signalons que cette grève n’a pas été lancée par le Collectif des syndicats des chauffeurs et auxiliaires de taxis de Yamoussoukro (Cscaty), dont le secrétaire général, M. Moussa Diarrassouba, dit attendre le mot d’ordre de leurs responsables d’Abidjan.
C’est plutôt, à l’appel d’une association de chauffeurs de taxis que ces derniers ont répondu.
« Nous n’avons pas lancé de grève. Et je vous signale que nous ne sommes pas en grève. Nous attendons le mot d’ordre de nos responsables à Abidjan. La hausse du coût du carburant est un problème national que nous ne pouvons résoudre tout seul à partir de Yamoussoukro», a indiqué M. Diarrassouba. A cet effet, il a invité tous les syndiqués venus s’enquérir de la conduite à tenir à reprendre le travail. Mais jusqu’à 11 heures, l’appel n’avait pas totalement été entendu.
Les… patrouilleurs-manifestants se montrant toujours les maîtres de la rue. Excepté à la gare de Morofé où, à notre passage en fin de matinée, des taxis se mettaient en place pour reprendre le travail. En dehors des taxis, les mini-cars et autres gares routières n’étaient pas concernés par ce débrayage. Aux dernières nouvelles, ce débrayage a favorisé le phénomène des motos taxis. Les prix varient de 300 à 1000 francs selon la distance.
Koffi Kouamé