Le président du Rjr, Karamoko Yayoro, poursuit son offensive sur le terrain pour réclamer le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir.
La caravane de sensibilisation et de remobilisation de la base, initiée par le leader des jeunes républicains, Karamoko Yayoro, a marqué un arrêt dans la première capitale de la Côte d’Ivoire. A Bingerville, le patron de la jeunesse du Rdr a volé dans les plumes de la refondation et de son chef, le candidat président, Laurent Gbagbo. Pour lui, il n’est plus question de conserver à la tête du pays Laurent Gbagbo et son régime, qui ne font que, a-t-il jugé, plonger la Côte d’Ivoire dans l’abîme depuis une décennie. «Dans quelques jours, nous allons accélérer la lutte. C’est maintenant clair dans les esprits et nous ne voulons plus nous voiler la face, le Fpi et Laurent Gbagbo ne veulent pas d’élections. Mais il nous faut arracher cette compétition électorale pour un Etat de droit où le mérite sera la norme. Mettez-vous en ordre de bataille », a-t-il recommandé. Désormais, a-t-il poursuivi, « nous serons non pas une opposition au pouvoir comme c’est le cas, mais une opposition. Nous répondrons du tac au tac ». Karamoko Yayoro estime, en effet, que l’opposition ivoirienne qui court, selon lui, toujours derrière le pouvoir doit changer son fusil d’épaule pour être au devant de l’initiative. «Il faut maintenant qu’on s’oppose. Gbagbo doit dégager. Il nous reste notre courage et notre détermination pour obtenir le changement définitif. Le contexte a changé et nous ne devons plus avoir peur de manifester. Le 15 mai, nous allons marcher pour dire à Gbagbo que nous sommes fatigués et que nous voulons des élections ici et maintenant avec ou sans lui », a-t-il annoncé. Le président de la jeunesse de la rue Lepic a constaté que le régime Fpi impose à son opposition d’énormes défis qu’elle se doit de relever. «Nous devons dire non au renouvellement des Cei locales et au croisement populaire. Nous allons saisir les représentants spéciaux du facilitateur Bouraima Babini et du secrétaire général de l’Onu Young, Jin Choi, pour leur signifier que nous ne voulons pas de ces revendications du pouvoir, au quel cas, nous allons prendre nos responsabilités », a-t-il menacé. Avant d’exhorter sa base de Bingerville à rester en éveil afin de répondre, a-t-il précisé, promptement aux mots d’ordre du parti et du Rhdp.
Lacina Ouattara
La caravane de sensibilisation et de remobilisation de la base, initiée par le leader des jeunes républicains, Karamoko Yayoro, a marqué un arrêt dans la première capitale de la Côte d’Ivoire. A Bingerville, le patron de la jeunesse du Rdr a volé dans les plumes de la refondation et de son chef, le candidat président, Laurent Gbagbo. Pour lui, il n’est plus question de conserver à la tête du pays Laurent Gbagbo et son régime, qui ne font que, a-t-il jugé, plonger la Côte d’Ivoire dans l’abîme depuis une décennie. «Dans quelques jours, nous allons accélérer la lutte. C’est maintenant clair dans les esprits et nous ne voulons plus nous voiler la face, le Fpi et Laurent Gbagbo ne veulent pas d’élections. Mais il nous faut arracher cette compétition électorale pour un Etat de droit où le mérite sera la norme. Mettez-vous en ordre de bataille », a-t-il recommandé. Désormais, a-t-il poursuivi, « nous serons non pas une opposition au pouvoir comme c’est le cas, mais une opposition. Nous répondrons du tac au tac ». Karamoko Yayoro estime, en effet, que l’opposition ivoirienne qui court, selon lui, toujours derrière le pouvoir doit changer son fusil d’épaule pour être au devant de l’initiative. «Il faut maintenant qu’on s’oppose. Gbagbo doit dégager. Il nous reste notre courage et notre détermination pour obtenir le changement définitif. Le contexte a changé et nous ne devons plus avoir peur de manifester. Le 15 mai, nous allons marcher pour dire à Gbagbo que nous sommes fatigués et que nous voulons des élections ici et maintenant avec ou sans lui », a-t-il annoncé. Le président de la jeunesse de la rue Lepic a constaté que le régime Fpi impose à son opposition d’énormes défis qu’elle se doit de relever. «Nous devons dire non au renouvellement des Cei locales et au croisement populaire. Nous allons saisir les représentants spéciaux du facilitateur Bouraima Babini et du secrétaire général de l’Onu Young, Jin Choi, pour leur signifier que nous ne voulons pas de ces revendications du pouvoir, au quel cas, nous allons prendre nos responsabilités », a-t-il menacé. Avant d’exhorter sa base de Bingerville à rester en éveil afin de répondre, a-t-il précisé, promptement aux mots d’ordre du parti et du Rhdp.
Lacina Ouattara
