Ma présentation va se faire à deux niveaux. Je voudrais commencer par vous présenter les premiers responsables des structures qui sont là aujourd'hui. Vous avez le camarade Kouadio Konan Bertin du PDCI. A côté de lui, le camarade Yao Kouadio Séraphin, président de la Jeunesse de l'UDPCI. Et le camarade Diomandé Mamadou Noël de la JMFA. Enfin, moi-même, Karamoko Yayoro, président du RJR. Et d'autres camarades membres de nos différentes structures formant le RJDP. Aujourd'hui, nous avons décidé de venir vous rendre visite. Parce qu'il y a beaucoup d'entre vous qui ne nous connaissent pas et que nous ne voyons aussi seulement qu'à la télévision ou dans la presse. Il était donc important que nous venions vers vous afin que nous puissions nous connaître et échanger de vive voix.
La seconde présentation, c'est notre vision en ce qui concerne la marche de notre pays. Etant des partis et groupements politiques, nous avons une vision pour le pays, une certaine vision que nous estimons capable de nous sortir de la crise. Mais quelquefois, cela n'est pas perçu comme nous le souhaitons, surtout au niveau de nos Forces de défense et de sécurité. Il était donc important que nous puissions venir vous rencontrer pour vous dire cela. Notre mission première est basée sur l'unité nationale et la cohésion nationale. Nous voulons l'égalité de tous les Ivoiriens, en droit et en devoir, devant la loi et devant les Forces de défense et de sécurité. Nous voulons que l'Ivoirien soit récompensé à partir de son mérite et non à partir de considérations ethniques ou religieuses. Or, nous avons observé que c'est par ces dernières données que des Ivoiriens ont prospéré ces derniers temps. Nous estimons aujourd'hui que cela n'est pas normal. Surtout qu'on veut construire une nation moderne. Une nation où il y a une bonne cohabitation de peuples. En tant que démocrates, nous avons le devoir de construire cette nation, éprise de paix et de pardon. C'est ce que nous défendons. Et c'est dans ce cadre-là que nous nous battons pour qu'il y ait des élections. Parce qu'après la crise qui est intervenue dans notre pays, tous les acteurs politiques ont convenu que pour en sortir, il faudrait passer par des élections justes et transparentes. Alors, nous ne comprenons pas qu'à chaque fois que nous sommes à côté de ces élections le camp présidentiel et Laurent Gbagbo trouvent des arguments pour les retarder. Nous estimons que cela n'est pas normal. Et nous souhaitons que cela prenne fin. C'est pour cela que nous avons décidé, depuis un moment, de tout faire pour arracher les élections afin que la démocratie puisse s'instaurer et qu'un pouvoir légitime puisse s'installer. Voici, chers parents, ce que nous voulons.
Mais avec nos Forces de défense et de sécurité, nous estimons qu'il y a des incompréhensions. Nous souhaitons donc qu'à partir de cette rencontre, ce soit un nouveau départ. Vous êtes notre seule armée. Nous n'avons pas deux armées. Nous avons une seule armée. Et il faudra que l'armée soit, elle aussi, pour tout le peuple et non pour une partie du peuple. Mais que constatons-nous aujourd'hui ? Quand les jeunes patriotes proches du pouvoir veulent marcher, ils sont bien encadrés. Mais quand il s'agit des jeunes de l'opposition qui veulent marcher, ce sont des kalachs qui sortent, ce sont des chars qu'on voit à Abobo, à Agboville, et dans bien d'autres communes. Quand les jeunes patriotes marchent, ils cassent, ils pillent et souvent ils tuent, mais ils ne sont pas inquiétés. Et nous qui n'avons jamais tué, quand nous marchons, nous sommes tués. Nous disons que cela n'est pas normal. Les jeunes patriotes et le parti au pouvoir sont porteurs d'une opinion. Nous aussi, nous sommes porteurs d'une opinion. Ce sont donc toutes ces opinions qui font la Côte d'Ivoire. Nous ne nous proclamons pas patriotes, mais nous sommes aussi des patriotes qui aimons notre pays. Nous voulons donc que chacun soit le vecteur de la démocratie et de l'unité nationale. C'est ainsi que nous pourrons permettre à notre pays de devenir une nation forte et prospère, donc une nation moderne.
C'est pour pousser à aller effectivement à ces élections que nous avons décidé d'organiser une grande marche pacifique que nous avons dénommée "marche de la libération et de la délivrance de la Côte d'Ivoire ". La marche se tiendra le 15 mai 2010. Nous allons commencer le rassemblement à 8 heures et la marche va certainement commencer à 10 heures. Nous allons faire une marche à Abidjan et sur toute l'étendue du territoire. Nous venons donc aujourd'hui vous donner officiellement l'information. Nous vous demandons tout simplement que ce jour-là, les chars ne sortent pas. Nous voulons que notre marche soit encadrée comme cela doit l'être. Que vos éléments n'infiltrent pas notre mouvement avec leurs armes comme ce fut le cas la fois dernière (…). Comme vous le savez, nous avons le devoir de mener ce combat. Houphouët-Boigny et sa génération se sont battus en 1960 pour obtenir l'indépendance de la Côte d'Ivoire. En 1990, nos devanciers se sont battus pour obtenir le multipartisme. Aujourd'hui, nous avons compris que multipartisme n'est pas forcément démocratie. Notre génération a donc le devoir de se battre pour obtenir la démocratie et le repositionnement économique de la Côte d'Ivoire. C'est ce que nous, jeunes du RHDP, espérons.
Propos recueillis par D.S
La seconde présentation, c'est notre vision en ce qui concerne la marche de notre pays. Etant des partis et groupements politiques, nous avons une vision pour le pays, une certaine vision que nous estimons capable de nous sortir de la crise. Mais quelquefois, cela n'est pas perçu comme nous le souhaitons, surtout au niveau de nos Forces de défense et de sécurité. Il était donc important que nous puissions venir vous rencontrer pour vous dire cela. Notre mission première est basée sur l'unité nationale et la cohésion nationale. Nous voulons l'égalité de tous les Ivoiriens, en droit et en devoir, devant la loi et devant les Forces de défense et de sécurité. Nous voulons que l'Ivoirien soit récompensé à partir de son mérite et non à partir de considérations ethniques ou religieuses. Or, nous avons observé que c'est par ces dernières données que des Ivoiriens ont prospéré ces derniers temps. Nous estimons aujourd'hui que cela n'est pas normal. Surtout qu'on veut construire une nation moderne. Une nation où il y a une bonne cohabitation de peuples. En tant que démocrates, nous avons le devoir de construire cette nation, éprise de paix et de pardon. C'est ce que nous défendons. Et c'est dans ce cadre-là que nous nous battons pour qu'il y ait des élections. Parce qu'après la crise qui est intervenue dans notre pays, tous les acteurs politiques ont convenu que pour en sortir, il faudrait passer par des élections justes et transparentes. Alors, nous ne comprenons pas qu'à chaque fois que nous sommes à côté de ces élections le camp présidentiel et Laurent Gbagbo trouvent des arguments pour les retarder. Nous estimons que cela n'est pas normal. Et nous souhaitons que cela prenne fin. C'est pour cela que nous avons décidé, depuis un moment, de tout faire pour arracher les élections afin que la démocratie puisse s'instaurer et qu'un pouvoir légitime puisse s'installer. Voici, chers parents, ce que nous voulons.
Mais avec nos Forces de défense et de sécurité, nous estimons qu'il y a des incompréhensions. Nous souhaitons donc qu'à partir de cette rencontre, ce soit un nouveau départ. Vous êtes notre seule armée. Nous n'avons pas deux armées. Nous avons une seule armée. Et il faudra que l'armée soit, elle aussi, pour tout le peuple et non pour une partie du peuple. Mais que constatons-nous aujourd'hui ? Quand les jeunes patriotes proches du pouvoir veulent marcher, ils sont bien encadrés. Mais quand il s'agit des jeunes de l'opposition qui veulent marcher, ce sont des kalachs qui sortent, ce sont des chars qu'on voit à Abobo, à Agboville, et dans bien d'autres communes. Quand les jeunes patriotes marchent, ils cassent, ils pillent et souvent ils tuent, mais ils ne sont pas inquiétés. Et nous qui n'avons jamais tué, quand nous marchons, nous sommes tués. Nous disons que cela n'est pas normal. Les jeunes patriotes et le parti au pouvoir sont porteurs d'une opinion. Nous aussi, nous sommes porteurs d'une opinion. Ce sont donc toutes ces opinions qui font la Côte d'Ivoire. Nous ne nous proclamons pas patriotes, mais nous sommes aussi des patriotes qui aimons notre pays. Nous voulons donc que chacun soit le vecteur de la démocratie et de l'unité nationale. C'est ainsi que nous pourrons permettre à notre pays de devenir une nation forte et prospère, donc une nation moderne.
C'est pour pousser à aller effectivement à ces élections que nous avons décidé d'organiser une grande marche pacifique que nous avons dénommée "marche de la libération et de la délivrance de la Côte d'Ivoire ". La marche se tiendra le 15 mai 2010. Nous allons commencer le rassemblement à 8 heures et la marche va certainement commencer à 10 heures. Nous allons faire une marche à Abidjan et sur toute l'étendue du territoire. Nous venons donc aujourd'hui vous donner officiellement l'information. Nous vous demandons tout simplement que ce jour-là, les chars ne sortent pas. Nous voulons que notre marche soit encadrée comme cela doit l'être. Que vos éléments n'infiltrent pas notre mouvement avec leurs armes comme ce fut le cas la fois dernière (…). Comme vous le savez, nous avons le devoir de mener ce combat. Houphouët-Boigny et sa génération se sont battus en 1960 pour obtenir l'indépendance de la Côte d'Ivoire. En 1990, nos devanciers se sont battus pour obtenir le multipartisme. Aujourd'hui, nous avons compris que multipartisme n'est pas forcément démocratie. Notre génération a donc le devoir de se battre pour obtenir la démocratie et le repositionnement économique de la Côte d'Ivoire. C'est ce que nous, jeunes du RHDP, espérons.
Propos recueillis par D.S