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Politique Publié le mercredi 7 avril 2010 | Nord-Sud

Edjampa Tiémélé, Pdci, à propos du croisement humain : “Sur quel critère va-t-on compter les Ivoiriens ?”

Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) rejette fermement le projet du croisement humain, proposé par le président Laurent Gbagbo, dans le cadre de l'audit de la liste électorale provisoire. En plus de maintenir cette position, Boa Amoikon Edjampa Tiémélé fustige la trouvaille du camp présidentiel.


Niet au croisement humain. C'est ainsi qu'on pourrait traduire la réponse de Boa Tiémélé Amoikon Edjampa, délégué département à Abengourou pour le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) au chef de l'Etat qui propose « un croisement humain », dans le cadre du contentieux électoral. A son investiture, le week-end dernier, comme directeur départemental de campagne à Apoisso (Abengourou) du candidat Henri Konan Bédié, président du Pdci, le député Edjampa a jugé inopportun l'audit réclamé par le camp présidentiel de la liste blanche de 5.300.000 électeurs. « Pour nous, clarifie-t-il, il n'y a pas de liste à ouvrir ni à auditer. Il y a, ce qui a été fait sur lequel nous nous sommes entendus pendant longtemps. Et, il y a ce qu'il reste à faire ». Le député Boa Edjampa s'interrogeant sur le mode opératoire du projet du camp présidentiel, y voit une remise en cause du « travail de fond » fait par les opérateurs techniques et les partis politiques, dans le cadre de l'Identification. «Je ne sais plus, s'indigne-t-il, sur quel critère on va aller à nouveau compter les Ivoiriens ? » Et l'houphouétiste de fustiger la démarche du camp présidentiel en ces termes : « Nous ne sommes pas au début du processus, nous sommes à la fin ».
Toutefois, il a fait une importante adresse à ses pairs politiques : « Quant à nous politiques, notre mission n'est de conduire le pays dans le gouffre ». Les antagonismes entre les différents candidats à la magistrature suprême ne doit, selon lui, conduire le pays dans l'impasse. Le Ddc dit à cet effet qu' « on peut occuper un fauteuil, on peut ne pas l'occuper ; le plus important, c'est qu'on donne la possibilité à celui qui confère le pouvoir c'est-à-dire le peuple de se prononcer sur votre gestion ». A la lumière de ses propos, une chose importe : le scrutin présidentiel. D'où l'appel qu'il a lancé aux Ivoiriens : « Ensemble, mettons-nous d'accord pour aller aux élections dans deux ou trois mois maximum. Je crois que c'est faisable pour que ces élections aient lieu ».

Bidi Ignace (Info : K.J.L)
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