Lettre ouverte de Tapé Koulou aux politiciens ivoiriens - Vous n`allez pas continuer à tuer la Côte d`Ivoire et ses fils

J'ai peur pour la Côte d'Ivoire. Dieu continue de me révéler les ténèbres qui pèsent encore sur la Côte d'Ivoire. Avant l'avènement de la crise ivoirienne, le quotidien Le Patriote avait, à sa une, divisé la Côte d'Ivoire en deux parties : Nord et Sud. Et puis le 19 septembre 2002, une rébellion surgit pour diviser la Côte d'Ivoire en Nord et Sud. Et depuis la crise perdure. Encore Le Patriote a publié récemment, à sa une, le prix du carburant à Bouaké et celui d'Abidjan considéré comme étant la zone gouvernementale. Pour moi, ce journal respectable continue de diviser la Côte d'Ivoire. Toujours encore Le Patriote a plaqué à sa une du mercredi 07 Avril "Visite à Dakar : Gbagbo, seul illégitime parmi 20 chefs d'Etat ". Je voudrais me prononcer su ce dernier point. Aucun ivoirien qui aime véritablement son pays ne peut insulter son président de la République. J'ai fait été invité à une émission sur la chaine 3A Télé sud. A aucun moment je n'ai bradé mon pays et tous les ivoiriens ni vilipendé le président Gbagbo. Le président Gbagbo est le président de mon pays. Et la Côte d'Ivoire demeure le bien le plus précieux de tous les Ivoiriens. Il est donc inadmissible qu'on traine son président dans la boue. Si le président Gbagbo est illégitime, pourquoi court-on après les décrets qu'il signe ? N'est-ce pas lui qui a pris l'article 48 pour permettre à Alassane Dramane Ouattara d'être candidat ? Nous mettons en garde tous ceux qui tirent le pays vers le bas. Pendant qu'un ministre comme Charles Diby Koffi travaille pour relever l'économie de la Côte d'Ivoire, il faut que ceux qui n'ont rien à faire pour le pays se taisent. Aujourd'hui, le souhait de tous les ivoiriens, c'est que le pays reprenne sa vie économique et politique grâce à des élections propres et transparentes. La Côte d'Ivoire a besoin des gens lucides qui ont des idées qui peuvent faire avancer les ivoiriens. Nous avons souvent regretté des discours indignes de certains politiciens, pas ceux qui ont partagé les richesses de ce pays au lieu de chercher à rehausser l'image du chef de l'Etat se sont plutôt vautré dans la bassesse morale en allant jusqu'à s'immiscer dans sa vie privée. Un ministre s'est récemment essayé à ce jeu malheureux et minable en allant proférer des paroles indignes à l'encontre de Nady Bamba et de la première Dame ivoirienne. En réalité, ce ministre ne connait pas l'histoire de la Côte d'Ivoire. En effet le nom de Simone Gbagbo nom rime avec le Front Populaire Ivoirien. C'est une combattante politique qui a participé à l'avènement de la démocratie en Côte d'Ivoire. Quant à Nady Bamba, journaliste à Africa N°1, s'est battue pour faire passer la voix du panafricaniste Laurent Gbagbo sur la chaine panafricaine. Elle s'est battue pour la Côte d'Ivoire. Et pour cela, elle mérite respect et considération. Elle s'est battue sur certains fronts au moment où certains politiciens poltrons s'étaient terrés dans des cachettes inconnues le 25 octobre 2000. A Touba, la population honore le nom de Nady Bamba qui ne ménage aucun effort pour apporter aide et soutien. La Fédération nationale pour la paix en Côte d'Ivoire (FNPCI) lui est reconnaissante. Aussi, nous voudrions interpeller le RHDP, sur ses projets de marches. Certes les marches sont une expression de la démocratie. Mais nous disons que si celle que le Rhdp projette ne peut pas apporter la paix, nous leur demandons de l'annuler. Aujourd'hui, le seul combat qui vaille la peine d'être mené est celui du désarmement des rebelles non ivoiriens des FAFN et l'unicité des caisses de l'Etat en vue d'une élection transparente envisageable le 31 avril prochain, gage d'une paix totale. Pour nous, tous ceux qui entreprendront des démarches pour mettre en péril la paix en Côte d'Ivoire nous trouveront en face d'eux. Nous ne saurons terminer sans dire un mot sur les nombreux amalgames faits par de nombreux ivoiriens et surtout dirigeants de club qui à tort ou à raison pointent un doigt accusateur sur le président de la Fédération nationale de football Jacques Anouma. Paradoxe pour paradoxe, les trois dirigeants dont les critiques sont des plus acerbes contre le président Anouma viennent d'échouer dans différentes coupes d'Afrique. Est-ce la faute de Jacques Anouma ? Il faut qu'en Côte d'Ivoire, nous apprenions à respecter nos prochains et nos dirigeants. Jacques Anouma vient de trouver un entraineur qui doit conduire les Eléphants en coupe du monde en Afrique du Sud. Que cessent les critiques inutiles pour que la Côte d'Ivoire avance et gagne. J'invite tous les ivoiriens épris de paix, de justice et tous ceux qui veulent des élections justes et transparentes à un grand meeting de libération de la Côte d'Ivoire, le 24 avril 2010 à Yopougon.

M.Tapé Koulou Laurent président de la Fédération nationale pour la paix en Côte d'Ivoire.