«Avec Houphouët en 1960, la Côte d’Ivoire a obtenu l’indépendance. En 1990, certains de nos aînés ont lutté pour la réinstauration du multipartisme. Aujourd’hui, c’est le moment pour nous, jeunes de Côte d’Ivoire, d’arracher la démocratie au régime de Laurent Gbagbo». C’est par cet appel plein d’engagement que le président du RJR et Directeur central de campagne adjoint du Dr Alassane Dramane Ouattara chargé de la Jeunesse, Karamoko Yayoro s’est adressé aux jeunes d’Agboville et d’Anyama. C’était le mardi 6 avril dernier, à l’occasion de la première journée de la tournée de remobilisation dans les bases de la jeunesse républicaine, décidée suite à l’Assemblée générale ordinaire du vendredi 2 avril dernier. Pour le président Yayoro, pas question pour le RJR et les autres jeunesses des partis politiques membres du RHDP, de laisser Laurent Gbagbo et le FPI installer une dictature dans le pays. C’est pourquoi, a-t-il exhorté les jeunes d’Agboville et d’Anyama à la mobilisation et à une participation active à la grande marche de la jeunesse houphouëtiste, prévue pour le samedi 15 mai prochain sur toute l’étendue du territoire national. Cette marche dénommée «marche de délivrance et de libération de la Côte d’Ivoire» aura pour objectif, selon lui, d’exiger l’affichage immédiat de la liste électorale définitive et la fixation d’une date précise pour le premier tour de l’élection présidentielle. «La première marche du RJDP contre la RTI a permis de tuer la peur en nous. Alors cette fois-ci, ce sera une occasion pour nous de relever le défi de la mobilisation et de la détermination» a insisté le président en exercice du RJDP. Avant de poursuivre que ceux qui pensent que les élections ne sont pas une priorité pour les Ivoiriens se trompent lourdement. «J’entends certains proches de Gbagbo, certainement bien rassasiés, dire que les élections ne sont pas une priorité pour les Ivoiriens. Ils ne savent pas de quoi ils parlent. Parce que tout le monde en Côte d’Ivoire sait que Gbagbo ne fait plus l’affaire des Ivoiriens. Le peuple de Côte d’Ivoire ne veut plus d’un pouvoir illégitime qui continue d’accroître ses souffrances», a martelé le président du RJR. Avant de mettre en garde Laurent Gbagbo et ses affidés contre toute volonté de faire retarder le processus de sortie de crise. «Ils disent, s’agissant du contentieux sur la liste électorale provisoire, qu’il faut maintenant organiser un soi-disant croisement populaire. Là, nous disons non et non ! Car, la Côte d’Ivoire ne peut pas continuer de vivre le calvaire par la simple volonté du régime FPI», s’est-il révolté.
Diawara Samou
(Envoyé spécial)
Diawara Samou
(Envoyé spécial)