Nous ne cesserons de dire que le transfert de la capitale à Yamoussoukro a encore du plomb dans ses ailes dans tous les domaines. Que ce soit dans la santé, l’éducation nationale, les infrastructures économiques, la sécurité et bien d’autres encore, le constat est clair. Beaucoup reste à faire. En ce qui concerne le domaine de la santé qui nous préoccupe aujourd’hui, il faut noter que des cliniques privées poussent comme des champignons au pied de la Basilique Notre dame de la paix au nez et à la barbe des autorités de la santé sans que ces dernières soient dans les normes requises. Pire, la plupart des employés qui animent ces différentes structures sanitaires n’ont pas le niveau, ni la formation et la compétence exigés pour pratiquer ce métier combien de fois délicat parce qu’il s’agit de la gestion de la vie humaine. A une date récente, un serpent s’est introduit dans la chambre d’un malade dans une clinique au quartier Habitat. Ayant emprunté la voie d’un caniveau, ce reptile s’est logé dans une chambre où se trouvait un pensionnaire. Armée de courage, l’épouse du malade a pu tuer ce serpent quand elle a été abandonnée par les employés de la clinique. Les personnels soignants mal qualifiés tels que B. sont encore nombreux dans les cliniques de Yamoussoukro. Face à tous ces dangers qui guettent quotidiennement la paisible population, le ministre de la santé et de l’hygiène publique a intérêt à prendre son bâton de pèlerin pour mettre au pas les promoteurs de ces structures sanitaires privées où règnent tous les abus. La pratique de la médecine à ses obligations qui doivent être scrupuleusement respectées parce que c’est la vie des êtres humains qui y est engagées. Il est inadmissible de nos jours que des garçons ou filles de salle se transforment en médecins pour jouer tuer volontairement d’innocentes personnes.
S.A à Yamoussoukro
S.A à Yamoussoukro