Et si Ouaga n’était pas dans Ouaga ?
Autrement dit, et si l’Accord politique de Ouaga n’avait pas livré ses secrets ?
Selon des sources proches des signataires Ivoiriens dudit accord, c’est une grosse comédie qui se joue actuellement sur la question du désarmement. Parce qu’il n’a jamais été question d’un quelconque désarmement entre Soro et Gbagbo, les deux principaux signataires de l’Apo. A preuve, Soro n’a-t-il pas été clair lors de sa dernière sortie dans l’hebdomadaire Jeune Afrique (JA) ?
En substance, le premier ministre Ivoirien a dit ceci : « Le jour où Laurent Gbagbo me parlera de désarmement, je réagirai ». À travers ces propos, Soro dévoile implicitement le vrai sens de l’Apo signé au pays des hommes intègres. En effet, selon des sources bien introduites au palais présidentiel, le véritable accord signé entre Laurent Gbagbo et son ancien filleul de la Fesci, prend en compte la fin des hostilités, le redéploiement de l’administration, la réunification du pays, l’unicité des caisses de l’Etat, l’engagement de Soro de ne jamais utiliser ses armes contre Gbagbo, et vice-versa. En somme, tout ce qui se dit autour de la question du désarmement n’est qu’une véritable danse de sorciers, où seuls les initiés ont droit. En attestent ces propos de Soro : « Affi N’Guessan et Charles Blé Goudé ne savent rien de la question du désarmement ? Seul le chef des frontistes et le secrétaire général des Fn savent ce qui les lie. Pourquoi le ministre Désiré Tagro Asségnini qui était au cœur de la signature de l’Accord de Ouaga, ne fait pas de la question du désarmement, un débat personnel » ? Michel Gbagbo, le rejeton du chef de l’Etat, avait été clair lors d’une de ses sorties. Il avait publiquement déclaré que les élections étaient possibles sans désarment. A y voir de près, si ce n’est pas une mise en scène, Blé Goudé n’est pas loin d’être le mouton de sacrifice, lui qui a fait du sujet du désarmement avant l’élection, une priorité et une condition sine qua non pour l’effectivité de la tenue du scrutin présidentiel. Autrement, tous ces propos injurieux et ses mises en garde inopportunes, ne sont rien que la justification de la défense de son bifteck. C’est malheureux.
Laure Gozo
Autrement dit, et si l’Accord politique de Ouaga n’avait pas livré ses secrets ?
Selon des sources proches des signataires Ivoiriens dudit accord, c’est une grosse comédie qui se joue actuellement sur la question du désarmement. Parce qu’il n’a jamais été question d’un quelconque désarmement entre Soro et Gbagbo, les deux principaux signataires de l’Apo. A preuve, Soro n’a-t-il pas été clair lors de sa dernière sortie dans l’hebdomadaire Jeune Afrique (JA) ?
En substance, le premier ministre Ivoirien a dit ceci : « Le jour où Laurent Gbagbo me parlera de désarmement, je réagirai ». À travers ces propos, Soro dévoile implicitement le vrai sens de l’Apo signé au pays des hommes intègres. En effet, selon des sources bien introduites au palais présidentiel, le véritable accord signé entre Laurent Gbagbo et son ancien filleul de la Fesci, prend en compte la fin des hostilités, le redéploiement de l’administration, la réunification du pays, l’unicité des caisses de l’Etat, l’engagement de Soro de ne jamais utiliser ses armes contre Gbagbo, et vice-versa. En somme, tout ce qui se dit autour de la question du désarmement n’est qu’une véritable danse de sorciers, où seuls les initiés ont droit. En attestent ces propos de Soro : « Affi N’Guessan et Charles Blé Goudé ne savent rien de la question du désarmement ? Seul le chef des frontistes et le secrétaire général des Fn savent ce qui les lie. Pourquoi le ministre Désiré Tagro Asségnini qui était au cœur de la signature de l’Accord de Ouaga, ne fait pas de la question du désarmement, un débat personnel » ? Michel Gbagbo, le rejeton du chef de l’Etat, avait été clair lors d’une de ses sorties. Il avait publiquement déclaré que les élections étaient possibles sans désarment. A y voir de près, si ce n’est pas une mise en scène, Blé Goudé n’est pas loin d’être le mouton de sacrifice, lui qui a fait du sujet du désarmement avant l’élection, une priorité et une condition sine qua non pour l’effectivité de la tenue du scrutin présidentiel. Autrement, tous ces propos injurieux et ses mises en garde inopportunes, ne sont rien que la justification de la défense de son bifteck. C’est malheureux.
Laure Gozo
