Quelques jours après le retour des congés de Pâques, les instituteurs annoncent qu’ils vont fermer les classes pour une grève de deux jours.
La fin du mois d’avril risque d’être mouvementée à l’école primaire. Le Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (Midd) menace de paralyser le primaire public, du jeudi 29 avril au vendredi 30. Une grève de deux jours qu’ils pourraient prolonger jusqu’à la « satisfaction totale de leur revendications », si rien n’est fait. Ce sont le payement du reliquat de leur indemnité de logement, l’application complète de la grille indiciaire provisoire, le déblocage des avancements des instituteurs ne bénéficiant pas d’indemnité de transport et le payement du reliquat de 1988 à 1992. Cette décision a été prise, hier, au terme d’une assemblée générale tenue au groupe scolaire Amon d’Aby, au Plateau. Selon Mesmin Comoé, secrétaire général du Midd, une motion de contestation et de protestation a été remise au ministre de la Fonction publique et de l’emploi. « Jusqu’à ce jour, nous n’avons encore eu aucune satisfaction. Nous constatons un mépris insultant et révoltant du gouvernement vis-à-vis de nos revendications », constatent les instituteurs. Les enseignants du primaire ont profité de cette occasion pour parler de leur projet de construction de logements. 25 mois après la signature du contrat avec leur agence immobilière (Sofia), des problèmes subsistent. Sur 4.171 souscripteurs, 862 personnes ont résilié leur contrat et sont en train d’être remboursées.
Raphaël Tanoh
La fin du mois d’avril risque d’être mouvementée à l’école primaire. Le Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (Midd) menace de paralyser le primaire public, du jeudi 29 avril au vendredi 30. Une grève de deux jours qu’ils pourraient prolonger jusqu’à la « satisfaction totale de leur revendications », si rien n’est fait. Ce sont le payement du reliquat de leur indemnité de logement, l’application complète de la grille indiciaire provisoire, le déblocage des avancements des instituteurs ne bénéficiant pas d’indemnité de transport et le payement du reliquat de 1988 à 1992. Cette décision a été prise, hier, au terme d’une assemblée générale tenue au groupe scolaire Amon d’Aby, au Plateau. Selon Mesmin Comoé, secrétaire général du Midd, une motion de contestation et de protestation a été remise au ministre de la Fonction publique et de l’emploi. « Jusqu’à ce jour, nous n’avons encore eu aucune satisfaction. Nous constatons un mépris insultant et révoltant du gouvernement vis-à-vis de nos revendications », constatent les instituteurs. Les enseignants du primaire ont profité de cette occasion pour parler de leur projet de construction de logements. 25 mois après la signature du contrat avec leur agence immobilière (Sofia), des problèmes subsistent. Sur 4.171 souscripteurs, 862 personnes ont résilié leur contrat et sont en train d’être remboursées.
Raphaël Tanoh