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Sport Publié le vendredi 9 avril 2010 | Nord-Sud

Une vie au Félicia : Salut “Général”

Les grands joueurs ivoiriens, il y en a eu à toutes les époques et surtout à tous les postes. Je vous avais conté la légende condensée des buteurs, des numéros 10 et récemment, des gardiens. Aujourd’hui, j’ai envie de me remémorer avec vous cette race de défenseurs centraux mythiques dont la silhouette reste gravée dans notre mémoire. La première qui me vient très souvent à l’esprit, est celle d’Akassou Akran Jean-Baptiste, le « Général ». Maître du tacle glissé, il avait tout, ce superbe Monsieur. Sveltesse, détente, relance et surtout joie de jouer, avec ce fameux sourire dont je vous parle si souvent. Avec son éternel numéro 4, que ce soit en jaune et noir ou en orange, blanc et vert, il y avait toujours quelque chose d’héroïque dans son combat permanent à la recherche de la boule convoitée. Akran fait partie de la brillante génération de défenseurs centraux des années 1970 venus suppléer les grands frères de Bissoumah Tapé : Séry Wawa, Konan Henri et Diagou Mathias. Peter Schnittger et Santa Rosa associèrent « le Général », en équipe nationale durant près de quatre années, à l’impérial Sagnaba Soma et au libéro d’avant-garde qu’était le brillant Clément Lorougnon. A l’Asec, les compagnons de lutte d’Akran étaient l’inamovible Paul Guéhassa que suppléaient parfois les Nda Yao et Gnohité Sylvestre. Celui-ci, ex-milieu reconverti en libéro comme …Lorougnon. Dans cette lignée de « centraux » raffinés et techniciens, il y a eu par la suite le Stelliste Germain Doé et le Stadiste Ndoye Malick. Koffi Konan « Bébé », le Stelliste, malgré ses rondeurs, était lui aussi d’une souplesse technique remarquable. Dans un autre registre, celui que j’ai envie d’appeler la panoplie des « tueurs », il y avait aussi de la valeur or. Dans le désordre, je pense à « Sassio » Guidi Ignace, l’homme aux deux cuissières. Avec Tapé Laurent, ils livraient des matchs épiques. Djibril Cissé était sec et rugueux. Sékou Coulibaly comme Djibril était élancé mais sûrement meilleur contre-attaquant. Avec « cercueil » Kuyo Téa, ils formèrent l’une des paires les plus hermétiques et rugueuses de notre championnat. Sacré Kuyo ! Tout en force et en détente, le plus beau et le plus complet de sa génération Ensuite arriva la génération des Monguéhi Guéhi, Tchétché Aimé, Diaby Sekana, Amani Célestin, Lué Ruffin, Bridji Placide, Fallet Vilasco, Sam Abouo, Patrice Lago …vous me croirez si je vous dis que je ne cite même pas dix pour cent des prodiges de cette riche légende ?!

La chronique de Nasser EL FADEL

ebonyfadel1@hotmail.com
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