Demi-finale Barcelone-Inter - Le duel des génies Messi et Eto’o

L’une des demi-finales de la ligue des champions mettra aux prises, Barcelone et Inter. La curiosité de cette opposition : Messi et Eto’o se retrouvent en tant qu’adversaires.

Les férus d’émotions fortes seront bien servis lors de la demi-finale Barça-Inter. Car ce choc vaudra surtout par le duel de deux phénomènes : Lionel Messi et Samuel Eto’o Fils. Deux joueurs qui n’ont rien de commun mais qui forcent l’admiration des supporters grâce à leurs qualités. Gaucher de naissance, Messi est loin d’être une armoire à glace. Mais il compense son petit gabarit par son extraordinaire technique. Balle au pied, il est capable de se faufiler dans n’importe quelle défense comme du couteau dans du beau. Cela parce qu’à le voir jouer, on a l’impression que le ballon colle à son pied. Ce qui lui permet de donner du vertige à ses vis-à-vis en enchaînant crochets et accélération. Gare à tout gardien naïf qui tenterait d’anticiper. Même étant en pleine course, le lutin barcelonais est capable de déclencher un tir instantané ou réussir un lob. Arsenal l’a appris à ses dépens mardi dernier en encaissant 4 buts signés Lionel Messi. De quoi donner des frissons à l’Inter Milan, le futur adversaire des Blaugrana? Non, répondrait son avant-centre Samuel Eto’o Fils, si la question lui était posée. En tout état de cause, la présence du Camerounais est un gage de succès pour son équipe. Droitier de naissance, il est doté d’un parfait instinct de chasseur redoutable de buts. Sa particularité : il sait se faire oublier avant de surgir et porter le coup de grâce à son adversaire. Chelsea en sait quelque chose. Lors du match retour Chelsea-Inter à Londres, Eto’o a échappé à ses gardes du corps pour offrir la qualification à son équipe. Etant à gauche ou à droite, il est capable de frapper soit du pied droit ou du gauche. En outre, il fait des misères à des défenseurs en allant balle au pied. Autant de qualités qui obligent ses adversaires à le surveiller comme du lait sur le feu. Souvent en pure perte.

Abdoulaye Diarra