Le Syndicat National des Personnels Communaux de Côte d’Ivoire ‘Synapecoci) était en Assemblée générale extraordinaire du vendredi 09 au samedi 10 avril 2010 à la Bourse du Travail de Treichville.
« Personnel des collectivités de Côte d’Ivoire : quel avenir ? », était le thème présenté aux différentes délégations venues de toute la Côte d’Ivoire pour prendre part aux assises. Pour Albert Gue Vouandé, SG du Synapecoci, leurs membres sont à la croisée des chemins. « Notre tutelle, le département de la décentralisation nous maltraite chaque jour. Les licenciements abusifs (08 de leurs collègues ont été récemment licenciés à la mairie d’Alépé), des salaires qui tombent au compte-goutte, des plans de carrières vides…sont notre quotidien », s’est plaint M. Vouandé. L’AG qui se tient doit être l’occasion de prendre des résolutions importantes afin de poser leurs problèmes à la tutelle, a-t-il souligné. Quant à M. Akossi Bendjo, il a souligné qu’un tel débat intéresse les élus qu’ils sont, pour la simple raison qu’il s’agit avant tout de tracer les nouveaux sillons des cités. Le préfet Gouhourou qui a lu un message du ministre Désiré Tagro, a indiqué qu’un tel thème, traduit non seulement le souci des agents de prendre part au développement au sein des collectivités territoriales, mais également de mener des réflexions sur leurs conditions de vie et de travail. Il s’est donc voulu rassurant en montrant un certain nombre de projet de décret pris pour les agents de mairies. D’abord, un projet de décret fixant les modalités d’application de la loi n° 2002-04 du 03 janvier portant statut du personnel des collectivités territoriales. Ce projet, a-t-il insisté, apporte des précisions sur la plupart des domaines de gestion des ressources humaines, notamment en matière de recrutement, de condition de travail, de droits et obligations, ainsi qu’en matière de déroulement et de sortie de carrière. Puis de préciser qu’un autre projet de décret fixe les modalités d’établissement du cadre organique des emplois des collectivités territoriales. Ces efforts, a-t-il fait remarquer, ne peuvent avoir de succès au niveau de la politique de décentralisation sans la qualité du travail des ressources humaines.
Olivier Guédé
« Personnel des collectivités de Côte d’Ivoire : quel avenir ? », était le thème présenté aux différentes délégations venues de toute la Côte d’Ivoire pour prendre part aux assises. Pour Albert Gue Vouandé, SG du Synapecoci, leurs membres sont à la croisée des chemins. « Notre tutelle, le département de la décentralisation nous maltraite chaque jour. Les licenciements abusifs (08 de leurs collègues ont été récemment licenciés à la mairie d’Alépé), des salaires qui tombent au compte-goutte, des plans de carrières vides…sont notre quotidien », s’est plaint M. Vouandé. L’AG qui se tient doit être l’occasion de prendre des résolutions importantes afin de poser leurs problèmes à la tutelle, a-t-il souligné. Quant à M. Akossi Bendjo, il a souligné qu’un tel débat intéresse les élus qu’ils sont, pour la simple raison qu’il s’agit avant tout de tracer les nouveaux sillons des cités. Le préfet Gouhourou qui a lu un message du ministre Désiré Tagro, a indiqué qu’un tel thème, traduit non seulement le souci des agents de prendre part au développement au sein des collectivités territoriales, mais également de mener des réflexions sur leurs conditions de vie et de travail. Il s’est donc voulu rassurant en montrant un certain nombre de projet de décret pris pour les agents de mairies. D’abord, un projet de décret fixant les modalités d’application de la loi n° 2002-04 du 03 janvier portant statut du personnel des collectivités territoriales. Ce projet, a-t-il insisté, apporte des précisions sur la plupart des domaines de gestion des ressources humaines, notamment en matière de recrutement, de condition de travail, de droits et obligations, ainsi qu’en matière de déroulement et de sortie de carrière. Puis de préciser qu’un autre projet de décret fixe les modalités d’établissement du cadre organique des emplois des collectivités territoriales. Ces efforts, a-t-il fait remarquer, ne peuvent avoir de succès au niveau de la politique de décentralisation sans la qualité du travail des ressources humaines.
Olivier Guédé