J’ai lu avec grand intérêt dans le journal de la Maîtresse de Laurent GBAGBO, Nady BAMBA, Le Temps, un article qui attaque le handicap physique que j’ai. Avant tout propos, je voudrais préciser que depuis l’âge de 2 ans, j’ai été atteint de la polio donc je marche à l’aide de 2 béquilles. Je suis même surpris jusqu’à ce jour de constater que des personnes arrivent à marcher sans des béquilles. Parce qu’avec deux béquilles on est plus en équilibre qu’avec deux pieds. Ceci dit, revenons à l’article signé par un certain Tché Bi Tchè, que je suppose être un pseudonyme, l’individu n’ayant pas eu le courage de s’exprimer à visage découvert. Le journaliste me reproche d’avoir dit que Gbagbo paiera pour ses crimes. Oui je tiens à le répéter, Gbagbo Laurent et les siens paieront pour les nombreux crimes de guerre commis depuis 2002. Les multiples exécutions sommaires dans la zone sous contrôle de Laurent GBAGBO, les assassinats de mars 2004, de novembre 2004 et de février 2010 ne resteront pas impunis. Leurs auteurs et commanditaires seront recherchés, poursuivis et traduits devant les juridictions nationales et internationales. Que cela plaise ou pas à ceux qui respirent l’éther des crimes parce qu’occupant le palais pour encore quelques semaines.
C’est le lieu d’interpeller l’ensemble de la Communauté nationale et internationale sur le sort que Gbagbo Laurent et ses suiveurs réservent aux personnes handicapées s’ils étaient maintenus longtemps encore au pouvoir. Ils procéderont, j’en suis convaincu, comme au temps de la Shoah de Hitler, à l’extermination de tous ceux qui sont différents. Hitler voulait une race arienne pure, sans défaut, aux yeux bleus avec des cheveux blonds. Les portes voix de Gbagbo, veulent une Côte d’Ivoire, débarrassée de ces milliers de handicapés visuels, auditifs et physiques que l’on retrouve dans chaque famille ivoirienne.
Pour terminer, je fais remarquer à Monsieur Tché Bi Tchè, porte voix de Gbagbo, que le handicap se trouve dans le regard des autres. Le handicapé physique que je suis est fier de son handicap. Cela ne m’a pas empêché de suivre des études brillantes, d’avoir une charmante épouse et de très jolis enfants dont je m’occupe avec joie et succès, d’exercer des hautes et nobles fonctions dans ce pays. Je ne demande donc pas de compassion car je me sens bien dans ma peau et dans ma tête. Ce qui n’est certainement pas le cas du sieur Tché Bi Tché qui, apparemment, a un profond et abyssal déficit intellectuel et moral doublé d’une incapacité conjugale avérée. Je suis heureux de servir Monsieur OUATTARA qui lui au moins a une haute opinion de la fonction présidentielle et surtout sait s’entourer de gens de qualité en ne tenant pas compte de leurs aspects physiques extérieurs.
Au moment où le clan Gbagbo réclame, à l’instar des régimes hitlériens et staliniens, la désinfection des listes électorales, le temps est peut-être venu de désinfecter aussi les rédactions de quotidiens comme le Temps. Ce sera salutaire pour les dizaines de personnes qui y travaillent et en vivent.
Joël N’GUESSAN
C’est le lieu d’interpeller l’ensemble de la Communauté nationale et internationale sur le sort que Gbagbo Laurent et ses suiveurs réservent aux personnes handicapées s’ils étaient maintenus longtemps encore au pouvoir. Ils procéderont, j’en suis convaincu, comme au temps de la Shoah de Hitler, à l’extermination de tous ceux qui sont différents. Hitler voulait une race arienne pure, sans défaut, aux yeux bleus avec des cheveux blonds. Les portes voix de Gbagbo, veulent une Côte d’Ivoire, débarrassée de ces milliers de handicapés visuels, auditifs et physiques que l’on retrouve dans chaque famille ivoirienne.
Pour terminer, je fais remarquer à Monsieur Tché Bi Tchè, porte voix de Gbagbo, que le handicap se trouve dans le regard des autres. Le handicapé physique que je suis est fier de son handicap. Cela ne m’a pas empêché de suivre des études brillantes, d’avoir une charmante épouse et de très jolis enfants dont je m’occupe avec joie et succès, d’exercer des hautes et nobles fonctions dans ce pays. Je ne demande donc pas de compassion car je me sens bien dans ma peau et dans ma tête. Ce qui n’est certainement pas le cas du sieur Tché Bi Tché qui, apparemment, a un profond et abyssal déficit intellectuel et moral doublé d’une incapacité conjugale avérée. Je suis heureux de servir Monsieur OUATTARA qui lui au moins a une haute opinion de la fonction présidentielle et surtout sait s’entourer de gens de qualité en ne tenant pas compte de leurs aspects physiques extérieurs.
Au moment où le clan Gbagbo réclame, à l’instar des régimes hitlériens et staliniens, la désinfection des listes électorales, le temps est peut-être venu de désinfecter aussi les rédactions de quotidiens comme le Temps. Ce sera salutaire pour les dizaines de personnes qui y travaillent et en vivent.
Joël N’GUESSAN