Laurent Dona-Fologo pourrait se retrouver bientôt devant les tribunaux pour répondre des faits d'usurpation et d'atteinte à l'image d'Houphouët-Boigny. Il sera poursuivi par les enfants de Félix Houphouët-Boigny qui ne supportent pas que le nom de leur ascendant soit ainsi trainé et commercialisé.
L'ex-Secrétaire Général du PDCI-RDA, Laurent Dona Fologo, actuel président du RPPP et président d'honneur du RHD, est la tête de file de tous ceux qui, hier, criaient Houphouët-Boigny, criaient Henri Konan Bédié et le PDCI-RDA et qui, aujourd'hui, débauchés par Gbagbo crachent sur le PDCI-RDA au point de donner le manteau d'Houphouët-Boigny à celui qui l'a le plus vilipendé dans l'histoire de la Côte d'Ivoire et du monde. Jusque-là, les nouveaux chantres de Gbagbo pouvaient lui trouver toutes les qualités tout en insultant le PDCI-RDA qui les a faits, sans que quelqu'un lève le petit doigt pour les interpeller. Pour la simple et bonne raison que la politique est aussi faite de mesquinerie et d'hypocrisie spectaculaires, sinon de retournement de veste et de prostitutions intellectuelles indescriptibles. Mais, visiblement, en voulant coûte que coûte déshabiller Houphouët-Boigny pour habiller Gbagbo, les adeptes du saut politique ont franchi un pas de trop. A la dernière manifestation de Yamoussoukro où ils ont brandi Houphouët-Boigny comme un vulgaire trophée politicien pour Gbagbo, où ils ont monnayé une fois de plus le nom d'Houphouët à des fins sans doute pécuniaires, ils ont commis un impair que les enfants d'Houphouët-Boigny, les héritiers légitimes et naturels du Père Fondateur n'entendent pas laisser impuni, au risque de voir cet illustre nom trainé dans la gadoue. Si les enfants d'Houphouët-Boigny décident de poursuivre Fologo est ses suiveurs devant les tribunaux pour lui interdire l'utilisation du nom des Boigny, c'est bien de la faute de Laurent Dona-Fologo. A défaut de pouvoir protéger l'héritage, il le prostitue et le nom d'Houphouët avec. En 1990, battu aux législatives, quand Houphouët-Boigny le nomma Secrétaire Général du PDCI-RDA, il est allé dire : " mes parents m'ont refusé un tabouret, Houphouët m'a donné un fauteuil… ". Dans cette même année, Laurent Gbagbo était dans la rue, à la tête d'une horde de gens qui scandaient " Houphouët voleur, Houphouët assassin, Houphouët dictateur ". Comparer aujourd'hui Gbagbo à Houphouët-Boigny signifie insulter publiquement le Père de la Nation Ivoirienne. Fologo, de fait, vient de réussir l'exploit d'insulter Houphouët-Boigny jusque dans sa tombe. Car on se souvient encore, aux obsèques du Vieux, Laurent Gbagbo à la tête de la délégation du FPI (mépris royal) donna 10.000 F pendant que la presse qui lui est proche jubilait. Depuis 2000 qu'il a pris le pouvoir dans des conditions calamiteuses, le programme de Laurent Gbagbo, comme il le dit lui-même, est d'effacer de l'esprit des Ivoiriens l'ère d'Houphouët-Boigny. C'est donc une famille écœurée qui entend demander la réhabilitation de l'illustre nom.
Eddy PEHE
L'ex-Secrétaire Général du PDCI-RDA, Laurent Dona Fologo, actuel président du RPPP et président d'honneur du RHD, est la tête de file de tous ceux qui, hier, criaient Houphouët-Boigny, criaient Henri Konan Bédié et le PDCI-RDA et qui, aujourd'hui, débauchés par Gbagbo crachent sur le PDCI-RDA au point de donner le manteau d'Houphouët-Boigny à celui qui l'a le plus vilipendé dans l'histoire de la Côte d'Ivoire et du monde. Jusque-là, les nouveaux chantres de Gbagbo pouvaient lui trouver toutes les qualités tout en insultant le PDCI-RDA qui les a faits, sans que quelqu'un lève le petit doigt pour les interpeller. Pour la simple et bonne raison que la politique est aussi faite de mesquinerie et d'hypocrisie spectaculaires, sinon de retournement de veste et de prostitutions intellectuelles indescriptibles. Mais, visiblement, en voulant coûte que coûte déshabiller Houphouët-Boigny pour habiller Gbagbo, les adeptes du saut politique ont franchi un pas de trop. A la dernière manifestation de Yamoussoukro où ils ont brandi Houphouët-Boigny comme un vulgaire trophée politicien pour Gbagbo, où ils ont monnayé une fois de plus le nom d'Houphouët à des fins sans doute pécuniaires, ils ont commis un impair que les enfants d'Houphouët-Boigny, les héritiers légitimes et naturels du Père Fondateur n'entendent pas laisser impuni, au risque de voir cet illustre nom trainé dans la gadoue. Si les enfants d'Houphouët-Boigny décident de poursuivre Fologo est ses suiveurs devant les tribunaux pour lui interdire l'utilisation du nom des Boigny, c'est bien de la faute de Laurent Dona-Fologo. A défaut de pouvoir protéger l'héritage, il le prostitue et le nom d'Houphouët avec. En 1990, battu aux législatives, quand Houphouët-Boigny le nomma Secrétaire Général du PDCI-RDA, il est allé dire : " mes parents m'ont refusé un tabouret, Houphouët m'a donné un fauteuil… ". Dans cette même année, Laurent Gbagbo était dans la rue, à la tête d'une horde de gens qui scandaient " Houphouët voleur, Houphouët assassin, Houphouët dictateur ". Comparer aujourd'hui Gbagbo à Houphouët-Boigny signifie insulter publiquement le Père de la Nation Ivoirienne. Fologo, de fait, vient de réussir l'exploit d'insulter Houphouët-Boigny jusque dans sa tombe. Car on se souvient encore, aux obsèques du Vieux, Laurent Gbagbo à la tête de la délégation du FPI (mépris royal) donna 10.000 F pendant que la presse qui lui est proche jubilait. Depuis 2000 qu'il a pris le pouvoir dans des conditions calamiteuses, le programme de Laurent Gbagbo, comme il le dit lui-même, est d'effacer de l'esprit des Ivoiriens l'ère d'Houphouët-Boigny. C'est donc une famille écœurée qui entend demander la réhabilitation de l'illustre nom.
Eddy PEHE
