Du 05 au 10 avril, les villages de la commune de Kouto ont vibré au rythme de la lutte contre l’opposition sénoufos-dioulas, sur fond de la politique du vivre ensemble du Dr Alassane Dramane Ouattara. Au centre et en maître d’orchestre de toutes ces cérémonies empreintes de convivialité et d’engagement électoral, Dembélé Nangana Salimata qui, en territoire conquis, distille, sur les traces de la division semée par d’autres, la graine de l’entente entre ces deux peuples. Le patriote l’a rencontrée.
Le patriote: Quels sont les objectifs de cette tournée dans les villages de Kouto?
Dembélé Nangana Salimata: Cette tournée poursuit deux objectifs. D’abord, un aspect familial qui consiste à venir présenter à mes parents, l’honneur que le Dr Alassane Dramane Ouattara a bien voulu faire à ce département en me nommant porte- parole pour la jeunesse. Il s’agit par la même occasion, de demander leurs bénédictions pour que je puisse mener à bien la mission qui m’a été confiée. Le deuxième objectif est politique. Il s’agit de sensibiliser, de mobiliser et de mener une campagne de proximité sur le terrain auprès de mes parents d’ici pour leur faire comprendre le bien-fondé de continuer de soutenir le Dr Alassane Dramane Ouattara. Nous profitons de ces rencontres pour faire la promotion du programme de gouvernement du candidat du RDR qui suscite beaucoup d’espoir chez de nombreux Ivoiriens en général et en particulier, chez les populations de Kouto.
LP: Y a-t-il un aspect particulier qui ressort des échanges que vous avez avec les populations?
DNS: Bien sur! Certaines personnes ont voulu présenter le RDR dans ce département comme un parti de Dioulas. C’est l’occasion de démontrer avec des exemples palpables à l’appui et à travers ma modeste personne et ceux qui m’accompagnent comme le ministre Joël N’Guessan ou Coulibaly Amadou que nous appelons Ams qui est avec nous aujourd’hui, à travers toutes ces personnes qui ne sont pas Dioulas, il s’agit de faire comprendre aux gens que notre parti est loin d’être un parti de Dioulas, un parti qui exclut les sénoufos . Se faisant, il s’agit de leur faire savoir que pendant très longtemps ils ont été intoxiqués. Avec cette tournée, les gens ont pris conscience de l’ampleur de l’intoxication et de ses conséquences.
LP: Et comment se passe votre tournée sur le terrain?
DNS: J’avoue que je suis agréablement surprise. Je savais le peuple de ce département très hospitalier et accueillant, mais je suis dépassée par ce qui se passe sur le terrain. La mobilisation est parfaite, et surtout la franchise qui ressort des échanges avec les populations. Quand on voit des personnes d’un certain âge s’arrêter sous le soleil pendant des heures et qui viennent vous accueillir avec ferveur. Je ne vous dirai pas, hier à une étape, les femmes enlevaient leurs habits pour essuyer nos vitres, j’en avais les larmes aux yeux. Je sentais que la souffrance de ces populations aiguise l’espoir qu’elles placent au RDR et au Dr Alassane Dramane Ouattara. C’est vraiment avec beaucoup d’émotions que je vis ces moments de partage.
LP: Quel est votre secret pour mobiliser autant?
DNS: Mon secret, c’est le syndrome Alassane Dramane Ouattara.
Propos recueillis par Mack Dakota
Le patriote: Quels sont les objectifs de cette tournée dans les villages de Kouto?
Dembélé Nangana Salimata: Cette tournée poursuit deux objectifs. D’abord, un aspect familial qui consiste à venir présenter à mes parents, l’honneur que le Dr Alassane Dramane Ouattara a bien voulu faire à ce département en me nommant porte- parole pour la jeunesse. Il s’agit par la même occasion, de demander leurs bénédictions pour que je puisse mener à bien la mission qui m’a été confiée. Le deuxième objectif est politique. Il s’agit de sensibiliser, de mobiliser et de mener une campagne de proximité sur le terrain auprès de mes parents d’ici pour leur faire comprendre le bien-fondé de continuer de soutenir le Dr Alassane Dramane Ouattara. Nous profitons de ces rencontres pour faire la promotion du programme de gouvernement du candidat du RDR qui suscite beaucoup d’espoir chez de nombreux Ivoiriens en général et en particulier, chez les populations de Kouto.
LP: Y a-t-il un aspect particulier qui ressort des échanges que vous avez avec les populations?
DNS: Bien sur! Certaines personnes ont voulu présenter le RDR dans ce département comme un parti de Dioulas. C’est l’occasion de démontrer avec des exemples palpables à l’appui et à travers ma modeste personne et ceux qui m’accompagnent comme le ministre Joël N’Guessan ou Coulibaly Amadou que nous appelons Ams qui est avec nous aujourd’hui, à travers toutes ces personnes qui ne sont pas Dioulas, il s’agit de faire comprendre aux gens que notre parti est loin d’être un parti de Dioulas, un parti qui exclut les sénoufos . Se faisant, il s’agit de leur faire savoir que pendant très longtemps ils ont été intoxiqués. Avec cette tournée, les gens ont pris conscience de l’ampleur de l’intoxication et de ses conséquences.
LP: Et comment se passe votre tournée sur le terrain?
DNS: J’avoue que je suis agréablement surprise. Je savais le peuple de ce département très hospitalier et accueillant, mais je suis dépassée par ce qui se passe sur le terrain. La mobilisation est parfaite, et surtout la franchise qui ressort des échanges avec les populations. Quand on voit des personnes d’un certain âge s’arrêter sous le soleil pendant des heures et qui viennent vous accueillir avec ferveur. Je ne vous dirai pas, hier à une étape, les femmes enlevaient leurs habits pour essuyer nos vitres, j’en avais les larmes aux yeux. Je sentais que la souffrance de ces populations aiguise l’espoir qu’elles placent au RDR et au Dr Alassane Dramane Ouattara. C’est vraiment avec beaucoup d’émotions que je vis ces moments de partage.
LP: Quel est votre secret pour mobiliser autant?
DNS: Mon secret, c’est le syndrome Alassane Dramane Ouattara.
Propos recueillis par Mack Dakota