Une sortie médiatisée qui n’aura pas eu l’effet escompté. Hier en début d’après-midi, La RTI première chaîne a diffusé en boucle au journal télévisé de 13h, puis dans ceux de 20 et 23h30, l’intervention d’un certain Serges Koffi, membre prétendu comité de crise des auxiliaires, et acteurs du transport, qui a appelé à la reprise du travail. Une sortie d’autant curieuse, que depuis le déclenchement de la crise, personne n’avait entendu parler de ce fameux Serges Koffi. Et comme il fallait s’y attendre la réaction des chauffeurs, qui initient la grève, n’a pas tardé. « Tout ce qu’on sait de lui, est qu’il est le porte-parole des chargeurs de la gare. Les chargeurs ne sont pas en grève, c’est nous, les chauffeurs qui sommes en grève », a réagi Diakité Yacouba, président du CFSCP-CI, avant de marteler que le mouvement de protestation contre la hausse des prix du carburant se poursuivait.
D’ailleurs, les grévistes sont restés insensibles à cette sortie impromptue du sieur Koffi. Les rues d’Abidjan sont restées désespérément vides. Aucun véhicule de transport en commun n’a roulé après l’appel en question. Comme les jours précédents, les taxis, wôrô-wôrô, gbakas, « 504 », les cars et autres moyens de transport en commun sont restés immobilisés. « Notre grève se poursuit », a insisté Diakité Yacouba en martelant que « toute déclaration de fin de grève n’émanant pas d’un des nôtres ne nous engage pas ». Hier, les camions sont rentrés dans la danse. Impossible donc pour les passagers mais aussi pour les marchandises de se déplacer ou d’être convoyés d’une commune à une autre du district d’Abidjan mais aussi dans des villes de l’intérieur du pays. Au journal de 20h hier, le ministre des Transports est intervenu pour indiquer qu’il y eu un accord avec les grévistes. Ce que réfute Diakité: « Nous n’avons pas eu de discussions avec le ministre du Transport. Je ne le connais d’ailleurs pas. Notre grève se poursuit ». Avant de lancer cet appel aux chauffeurs : « n’écoutez pas ceux qui parlent ». Les chauffeurs, de leur côté, se disent plus que jamais déterminés. « Cette fois-ci ça passe ou ça casse », ont rassuré des grévistes, rencontrés à Koumassi.
TL
D’ailleurs, les grévistes sont restés insensibles à cette sortie impromptue du sieur Koffi. Les rues d’Abidjan sont restées désespérément vides. Aucun véhicule de transport en commun n’a roulé après l’appel en question. Comme les jours précédents, les taxis, wôrô-wôrô, gbakas, « 504 », les cars et autres moyens de transport en commun sont restés immobilisés. « Notre grève se poursuit », a insisté Diakité Yacouba en martelant que « toute déclaration de fin de grève n’émanant pas d’un des nôtres ne nous engage pas ». Hier, les camions sont rentrés dans la danse. Impossible donc pour les passagers mais aussi pour les marchandises de se déplacer ou d’être convoyés d’une commune à une autre du district d’Abidjan mais aussi dans des villes de l’intérieur du pays. Au journal de 20h hier, le ministre des Transports est intervenu pour indiquer qu’il y eu un accord avec les grévistes. Ce que réfute Diakité: « Nous n’avons pas eu de discussions avec le ministre du Transport. Je ne le connais d’ailleurs pas. Notre grève se poursuit ». Avant de lancer cet appel aux chauffeurs : « n’écoutez pas ceux qui parlent ». Les chauffeurs, de leur côté, se disent plus que jamais déterminés. « Cette fois-ci ça passe ou ça casse », ont rassuré des grévistes, rencontrés à Koumassi.
TL
